
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- Orange dans la tourmente après la panne des numéros d'urgence .Le patron du groupe a été convoqué au ministère de l'intérieur. Au moins trois personnes seraient mortes faute d'avoir pu contacter les urgences dans les délais.
- Les prêts étudiants à taux zéro se multiplient .Soucieuses de capter de jeunes clients, les banques proposent souvent des crédits étudiants à petits prix. Mais n'oubliez pas de prendre en compte ces options qui affecteront le coût de l'emprunt - différé de remboursement, retraits fractionnés, assurance.
- Pour relancer le ferroviaire local, le rail ultraléger fait son chemin .Le système de capsules sur rail Urbanloop sera testé aux JO 2024. Le gouvernement encourage ce type d'innovation, alternative au ferroviaire lourd et coûteux.
- Le cas Eric Zemmour émeut une nouvelle fois ses collègues du « Figaro » .L'éventualité d'une candidature du journaliste à la présidentielle ainsi que les accusations d'agressions sexuelles publiées par « Mediapart » ont été au cœur d'une rencontre de la société des journalistes avec le directeur des rédactions, Alexis Brézet.
- En Tunisie, le secteur privé espère une relance de l'investissement .La visite de Jean Castex les 2 et 3 juin dans le pays pour la tenue du Haut conseil de coopération franco-tunisien a été l'occasion d'échanges entre une délégation de chefs d'entreprises français et le patronat tunisien. Dans le pays, les entreprises tunisiennes et françaises misent sur une relance, malgré la situation économique morose.
- Venise accueille son premier bateau de croisière depuis le début de la pandémie .Arrivé jeudi, le « MSC Orchestra » repartira samedi avec 650 passagers à son bord, suscitant quelques protestations. Les défenseurs de l'environnement estiment que les vagues engendrées par ces immenses navires érodent les fondations des immeubles de la Sérénissime.
- La panne des numéros d'urgence « a mis en exergue une nécessité d'évolution structurelle de la réponse à l'urgence » .Grégory Allione, président de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France, milite pour la création d'un numéro unique regroupant tous les services d'urgence.
- A la ferme XXL de la Motte de Talcy, « sans les saisonniers Bulgares, pas de bio » .En pleine Beauce, cette ferme est devenue un fournisseur incontournable d'ail et d'oignons bio de la grande distribution. Main-d'œuvre étrangère, forte mécanisation et déchets importants accompagnent ce succès.
- La crise de la représentation des salariés invite à une recomposition du paysage syndical .Avec une abstention record aux dernières élections professionnelles, les syndicats auraient tort de faire l'économie d'une réflexion sur une telle désaffection.
- Les salariés d'Office Depot redoutent la reprise par Alkor, décidée par le tribunal de commerce .Le tribunal de Lille a choisi, jeudi 3 juin, le repreneur de l'enseigne de fournitures de bureau, qui possède 60 magasins et emploie 1 500 salariés. Le groupe Alkor s'est engagé à reprendre 460 personnes dans la branche distribution et à proposer des emplois en interne à 370 salariés.
- Anne Roumanoff n'est pas renouvelée à Europe 1 .L'humoriste, qui présentait une émission quotidienne, ne sera plus programmée à la rentrée, selon nos informations. Raison invoquée : les audiences trop faibles par rapport au coût du programme.
- Pour Emmanuel Macron, la réforme des retraites ne pourra pas « être reprise en l'état » .Ce projet de loi est suspendu depuis mars 2020. Pour le président de la République, la « priorité absolue » est « la question du travail et de la reprise d'activité » en pleine crise sanitaire.
- Retraite : les femmes touchent toujours 40 % de moins que les hommes .La pension moyenne brute pour les retraités vivant en France s'est élevée en 2019 à 1 503 euros, hors réversion : 1 924 euros pour les hommes, 1 145 euros pour les femmes. L'écart est bien plus élevé dans le privé que chez les fonctionnaires.
- Comment le « quoi qu'il en coûte », et les milliards d'euros dépensés depuis un an, ont neutralisé les oppositions politiques .Personne, ou presque, n'a questionné les aides ayant irrigué des pans entiers d'une économie meurtrie par la crise sanitaire.
- Deux salariés d'un sous-traitant d'un hôtel Ibis des Hauts-de-Seine obtiennent leur intégration .Une femme de chambre et un valet de chambre travaillant pour un établissement de Clichy-la-Garenne ont obtenu un accord après une seule journée de grève.
- « Des niches fiscales toujours bien difficiles à raboter » .A un an de l'élection présidentielle, le gouvernement a finalement jugé inopportun de s'attaquer au tarif du gazole non routier et au crédit d'impôt recherche, pourtant décriés, constate, dans sa chronique, Audrey Tonnelier
- Covid-19 : la France à l'offensive pour un plan d'investissement européen .Emmanuel Macron s'inquiète d'un nouveau décrochage de l'Europe, alors que les Etats-Unis injectent des centaines de milliards de dollars pour relancer leur économie.
- Le Medef condamné aux prud'hommes pour « licenciement vexatoire » .Le mouvement patronal devra verser un peu plus de 65 000 euros à un ancien chef de cabinet au sein de la présidence licencié pour « faute grave » en 2018.
- Les tour-opérateurs survivront-ils au remboursement des avoirs des voyageurs ? .Le remboursement de plus d'un milliard d'euros doit commencer en septembre et fait craindre des faillites. Le fonds de garantie est à sec et suggère une taxe, jusqu'ici refusée par l'Etat.
- « L'aventure boursière est au coin du clic, et l'hallucination collective fréquente les salles obscures » .La nouvelle folie boursière des petits porteurs américains en réseau vise l'exploitant des salles de cinéma AMC. Au bord de la banqueroute, il a vu sa valeur croître de plus de 3 000 % depuis le début de 2021. Un nouveau signe de la bulle en cours, alimentée par l'argent gratuit des banques centrales, note Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
.Source : Le monde
LES ECHOS
- Contrats de liquidité : nouveau bras de fer entre le gendarme boursier européen et l‘AMF .l‘autorité des marchés financiers a fait, fin mai, des propositions pour encadrer les pratiques de marché liées aux contrats de liquidités. L‘Esma a rendu un avis négatif.
- La Chine veut briser le duopole mondial du dollar et de l‘euro avec son yuan numérique .Numérique et numéraire, la devise chinoise va bientôt se dédoubler. La Chine veut damer le pion aux Etats-Unis et à l‘Europe en lançant son yuan 2.0. Son leadership technologique veut briser le duopole mondial du dollar et de l‘euro.
- GameStop, cryptos, SPAC, AMC… A wall street, une bulle chasse l‘autre .De GameStop à AMC en passant par les cryptomonnaies : les bulles spéculatives s‘enchaînent les unes après les autres sur les marchés financiers. La faute à une nouvelle génération d‘investisseurs friands de sensations fortes.
- La Russie accélère sa dédollarisation en réponse aux sanctions .A la pointe du mouvement de dédollarisation et de contestation de l‘hégémonie mondiale du billet vert, la Russie va éliminer progressivement le dollar des caisses de son fonds souverain au profit de l‘euro, du yuan et de l‘or. Une réponse aux sanctions et rétorsions américaines.
- Les prix des denrées alimentaires au plus haut depuis dix ans .L‘indice des prix alimentaires de l‘Organisation des Nations unies pour l‘agriculture et l‘alimentation (FAO) progresse pour le douzième mois consécutif à des niveaux jamais vus depuis 2011. Le spectre d‘une crise alimentaire revient hanter le monde agricole. Le temps sec au Brésil a largement contribué à la hausse du maïs et du sucre.
- AMC, la chaîne de cinémas qui affole wall street .Les boursicoteurs de WallStreetBets ont fait d‘AMC leur nouvelle coqueluche et spéculent sur la chaîne de cinéma, il y a peu, au bord de la faillite. Son cours a été multiplié par plus de 20 depuis le début de l‘année, causant des pertes de plusieurs milliards de dollars aux vendeurs à découvert.
- La Chine cherche à freiner la hausse du yuan .Pékin prend des mesures inédites depuis la crise de 2008, alors que la devise chinoise est au plus haut depuis trois ans. Mais la ligne de crête est étroite. Un yuan fort a aussi l‘avantage de réduire le prix des matières premières importées, dont les cours flambent.
.Source : Les echos
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