
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- Les zones d'ombre du naufrage d'Orange dans les télécoms en Irak .L'enquête internationale « the Ericsson List » révèle les pratiques douteuses de l'opérateur irakien Korek Telecom, notamment vis-à-vis des djihadistes. Or, le Français Orange en a été l'un des principaux actionnaires de 2011 à 2019.
- L'activité partielle de longue durée est toujours d'actualité .Les entreprises qui ne sont plus éligibles à l'aide exceptionnelle au chômage partiel, mais qui sont confrontées à une réduction durable de leur activité, ont tout intérêt à se tourner vers l'activité partielle de longue durée (APLD).
- Comment fonctionne le nouveau dispositif qui permet de louer moins cher et de bénéficier d'une réduction d'impôts ? .Loc'Avantages, mis en place par le gouvernement le 28 février, peut être intéressant pour le propriétaire bailleur qui loue moins cher que le niveau du marché, à condition que ce dernier ne soit pas rebuté par sa complexité.
- L'Open RAN, cette technologie « ouverte » qui rebat les cartes dans les réseaux de télécommunications .En se libérant des équipementiers, les opérateurs espèrent réduire leurs coûts. Les géants américains du numérique veulent sauter sur l'occasion pour pénétrer le marché.
- En Inde, l'ex-patronne de la plus importante bourse du pays était sous l'emprise d'un « yogi himalayen » .L'autorité de régulation des marchés indiens révèle que l'ancienne dirigeante du National Stock Exchange, de 2013 à 2016, était en fait une marionnette aux mains d'un prétendu maître spirituel. Celui qui se serait fait passer pour le guide mystique vient d'être arrêté.
- La montagne face au changement climatique : penser un avenir sans ski .La menace qui plane sur les stations n'est pas seulement écologique, elle est aussi économique. Car si le tournant est souvent pensé, il est rarement financé.
- La suspension des tirs de fusées russes Soyouz suscite l'inquiétude en Guyane .Le lancement de deux satellites du système de géolocalisation Galileo prévu début avril est annulé, et le personnel russe qui travaillait au Centre spatial de Kourou a regagné son pays.
- Jason Schreier : « L'industrie du jeu vidéo a besoin d'être réinitialisée » .Dans son deuxième livre, le journaliste américain enquête sur les faillites de grands studios de jeux vidéo américains et les conséquences pour ses employés.
- Le Nigeria, premier producteur de pétrole d'Afrique, confronté à une grave pénurie d'essence .Les autorités ont annoncé que 100 millions de litres de carburant frelaté avaient été déversés sur le marché. Mais alors que la crise se prolonge, cette explication peine à convaincre les spécialistes.
- Telecom Italia est prêt à se couper en deux pour échapper à un rachat .Affaibli par de lourdes pertes en 2021 et visé par le fonds KKR, l'opérateur envisage de scinder ses réseaux fixes dans une nouvelle entité.
- Plan de résilience économique : le gouvernement prêt à « poursuivre les efforts » pour le pouvoir d'achat .Alors que le chef de l'Etat a admis, mercredi 2 mars, que la croissance serait « immanquablement affectée », le premier ministre va consulter les entreprises des filières touchées par la crise et les partenaires sociaux en début de semaine.
- Les NFT en débat dans un colloque et à l'Assemblée .Une loi autorisant la vente aux enchères de jetons non fongibles a été promulguée, alors même qu'une discussion sur le sujet avait lieu à l'Institut de France, à Paris.
- Retraites : déception après les premières revalorisations des pensions agricoles .L'Association des maires de France relaye le mécontentement de chefs d'exploitation, qui trouvent le dispositif injuste s'ils ont été ou sont encore élus locaux.
- Santé mentale des enfants : aux Etats-Unis, enquête ouverte contre TikTok .Les procureurs de huit Etats américains s'intéressent aux stratégies mises en place par le réseau social pour augmenter le temps qu'y passent ses plus jeunes utilisateurs.
- Guerre en Ukraine : « Les inconnues d'un monde plus cher » .Comme le Covid-19, la crise ukrainienne accélère des tendances qui nous font basculer dans un monde oublié depuis trente ans, celui de l'inflation. Le chaos logistique, l'explosion du prix des matières premières, les impératifs de décarbonation et de relocalisation vont dans le même sens, celui d'une explosion des prix. Il va y avoir de la bagarre, estime Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
- Guerre en Ukraine : les groupes du luxe embarrassés par leur présence en Russie .LVMH et Kering se montrent peu pressés de se retirer du marché russe, dont ils dépendent. Mais c'est aussi en raison des relations privilégiées entre Bernard Arnault, le patron de LVMH, et le président russe, Vladimir Poutine.
- Guerre en Ukraine : l'opprobre qui frappe les oligarques atteint le marché de l'art .Les maisons de vente sont embarrassées, en particulier Phillips, détenu par le groupe de luxe russe Mercury.
- Guerre en Ukraine : l'exécutif s'engage à « accompagner » les entreprises face aux conséquences de la crise .Des travaux au niveau européen pourraient déboucher sur des aides ciblées vers les entreprises les plus fragiles et les plus exposées au prix du gaz.
- Dans les supermarchés, les prix vont augmenter d'au moins 3 % sur 2022 .Les négociations commerciales entre industriels et distributeurs pour fixer le tarif des marques nationales se sont achevées mardi 1er mars.
- Face aux conséquences de la guerre en Ukraine, la Fed répond timidement à l'inflation .Le président de la Réserve fédérale des Etats-Unis, Jerome Powell, proposera, mi-mars, de relever les taux directeurs d'un quart de point pour contenir la hausse des prix.
.Source : Le monde
LES ECHOS
- Quand les marchés financent la guerre .L‘émission d‘obligations de guerre par l‘Ukraine rappelle que les marchés ont joué un rôle dans le financement des deux guerres mondiales. Outre les impôts et les taxes, les pays ont recours à la dette à long terme pour financer des conflits de plus en plus coûteux.
- Guerre en Ukraine : le négoce de matières premières sous tension .Les banques se montrent plus frileuses à financer le négoce de matières premières, très exposé à la Russie. L‘accès à des liquidités abondantes est toutefois vital au bon fonctionnement de celui-ci. Les établissements bancaires redoutent de nouvelles sanctions.
- Le palladium, victime collatérale des sanctions contre la Russie .L‘interdiction des appareils russes dans l‘espace aérien européen perturbe la logistique de ce métal précieux, habituellement transporté dans des avions de lignes régulières. Le palladium est indispensable à l‘industrie automobile pour fabriquer les pots catalytiques des voitures à essence.
- Generali annonce son retrait progressif de Russie .Le numéro un de l‘assurance en Italie, a annoncé la fermeture de sa représentation à Moscou et le prochain arrêt de l‘activité de sa filiale d‘Europ Assistance. Le groupe s‘est aussi retiré du conseil d‘administration d‘Ingosstrakh, un assureur russe dont il détient 38,5 %.
- BlackRock a cessé d‘acheter des titres russes depuis l‘invasion de l‘Ukraine .Les sanctions occidentales imposées à Moscou après l‘invasion de l‘Ukraine ont incité les investisseurs internationaux à se détourner des actifs russes, désormais mis au ban des marchés. Les autorités russes ont toutefois interdit aux courtiers locaux de vendre des titres détenus par des étrangers.
- Guerre en Ukraine : ce que risquent les banques internationales présentes en Russie .Si Société Générale a voulu se montrer plus transparent dans le détail de son exposition à la Russie, évaluer le risque encouru par le secteur bancaire reste difficile : entre expropriation, impayés en Russie ou à l‘international, voici pourquoi le secteur devrait subir des pertes.
- Assurance-vie : entre la pandémie et la guerre en Ukraine, le rebond pourrait être de courte durée .L‘assurance-vie a bien démarré l‘année, sur la lancée de ses performances record de 2021. La collecte nette est revenue à 3 milliards d‘euros en janvier, un seuil qu‘elle n‘avait plus atteint depuis près de deux ans. Mais la guerre en Ukraine et les risques qu‘elle implique pour l‘économie pourraient bien modifier à nouveau les priorités des épargnants.
- L‘Etat italien sonde les partenaires de BMPS pour préparer l‘augmentation de capital .La banque toscane doit procéder à un renforcement de ses fonds propres d‘au moins 2,5 milliards d‘euros. Bruxelles exige que l‘augmentation de capital s‘effectue auprès d‘acteurs privés. AXA et Anima holdings pourraient être sondés par le Trésor italien.
- Guerre en Ukraine : la mise au ban des actifs russes prend de l‘ampleur .Difficile de trouver preneur pour les titres de sociétés russes. Alors que la bourse de Moscou est fermée depuis lundi, le monde de la finance cherche à couper les ponts avec la Russie. Exclusion des indices boursiers, gel des fonds d‘investissement, suspension de cotation : les mesures se multiplient pour isoler les actifs russes.
.Source : Les echos
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