
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- « Se soucier des effets concrets du travail sur la santé et l'environnement, c'est commencer à rompre avec le productivisme » .L'économiste Thomas Coutrot observe, dans une tribune au « Monde », la manière dont la gauche, et en particulier la CGT, défend la réduction du temps de travail subordonné (RTTS) et met la démocratie au travail, au cœur de son projet.
- L'individualisation des rémunérations, casse-tête pour les manageurs .Si elle peut favoriser la motivation des équipes, la part variable des rémunérations peut aussi complexifier la tâche des manageurs.
- Le télétravail thérapeutique : un soutien à l'emploi handicapé .Le télétravail représente désormais une opportunité pour l'emploi et les conditions de travail des personnes en situation de handicap, explique la journaliste du « Monde » Anne Rodier dans sa chronique.
- Le plan d'épargne retraite fait-il de l'ombre à l'assurance-vie ? .Le PER est un excellent outil de défiscalisation, mais attention aux frais.
- « “Crise énergétique” et relance du nucléaire : un air de déjà-vu » .Dans les années 1960 aux Etats-Unis, la peur des coupures d'électricité a justifié l'extension de la part de l'énergie atomique, rappelle l'historien Jean-Baptiste Fressoz dans sa chronique.
- En Provence-Alpes-Côte d'Azur, le grand saut dans l'inconnu de la concurrence ferroviaire .La région va inaugurer l'ouverture des marchés régionaux. Les contribuables méridionaux n'en sortiront pas forcément gagnants, pas plus que les usagers, qui paieront le billet unitaire plus cher qu'aujourd'hui.
- L'Assemblée nationale vote la poursuite du plan de relance .Les députés ont adopté le deuxième volet du plan de 100 milliards d'euros destiné à contrecarrer les effets de la pandémie sur l'économie. Les oppositions dénoncent un « saupoudrage ».
- Le CAC 40, qui a pris 25 % depuis janvier, est à son plus haut niveau depuis 21 ans .La bourse parisienne, qui a établi un nouveau record en clôture mardi, est dopée par la politique des banques centrales et la reprise de l'économie.
- Vienne, pionnière des villes sensibles au genre .Depuis les années 1990, la capitale autrichienne multiplie les projets de développement urbain pour que femmes et hommes puissent profiter équitablement de l'espace public. Une démarche plus inclusive qui, certes, suscite encore des réticences, mais fait des émules au niveau européen.
- En Côte d'Ivoire, le développement d'une économie verte passe par les universités .La formation des futurs ingénieurs est un enjeu majeur pour le pays, dont les secteurs agricole, énergétique et minier, très polluants, sont en plein boom.
- La bourse de paris bat son record de clôture, vieux de vingt et un ans .L'indice vedette CAC 40 a terminé en hausse de 0,49 %, soit 33,74 points de plus que la veille. Il bat ainsi son record en clôture de 6 922,33 points du 4 septembre 2000.
- « Le monde est encore assoiffé d'huile fossile » .Saudi Aramco a confirmé, dimanche 31 octobre, son intention d'accroître sa production de pétrole. Paradoxe bien connu : le moyen le plus efficace pour réduire les émissions de gaz à effet de serre est que le prix des combustibles fossiles soit élevé, mais cela renfloue les caisses des oligarchies de l'or noir, souligne Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
- Contrat d'engagement : l'aide pour les jeunes sans activité pourrait aller « jusqu'à 500 euros par mois » .Le dispositif vise les moins de 26 ans sans emploi ni formation et devrait entrer en vigueur le 1er mars 2022, a annoncé Emmanuel Macron sur Facebook, mardi.
- Comment la France espère faire évoluer le pacte de stabilité européen et les règles budgétaires .Le sujet sera posé à l'occasion de la présidence française, début 2022. Mais l'affaire n'est pas simple pour la France, partagée entre la nécessité de faire évoluer les traités et la complexité politique d'un tel chantier.
- Emballement autour du RSA pour les non-vaccinés .Les présidents socialistes de quinze départements refusent « d'assumer seuls » les décisions de l'Etat.
- Trêve entre les Etats-Unis et l'Europe dans leur différend sur l'acier et l'aluminium .En suspendant ce conflit qui empoisonnait la relation transatlantique depuis 2018, Washington et Bruxelles veulent prouver la force retrouvée de leur partenariat. En réalité, les Européens ont dû faire de lourdes concessions pour y parvenir, signe que des tensions persistent.
- Vendre avant de fabriquer : quand la précommande bouscule la mode .« Ne produire que le strict nécessaire », tel est le principe de certaines marques de mode. Née des difficultés de jeunes créateurs à financer leurs premières collections, la formule répond à la volonté des Français de consommer moins mais mieux.
- Comment la Chine tente de prendre le contrôle d'entreprises européennes de semi-conducteurs .Le pays cherche à accélérer sa course vers le leadership technologique mondial.
- Jean-Pierre Denis, ex-président du Crédit mutuel Arkéa, obtient 2,5 millions d'euros d'indemnités de départ .L'ex-président du groupe régional, rassemblant les fédérations de Bretagne et du Sud-Ouest, avait lancé la bataille pour divorcer du groupe Crédit mutuel. Il reste à la tête des propriétés viticoles de l'établissement.
- Deux projets de « ferme-usine » de saumons dans le Pas-de-Calais suscitent la polémique .Le singapourien Pure Salmon et le suisse Local Ocean souhaitent, chacun, s'installer dans le Boulonnais, au grand dam de riverains, d'associations et d'élus.
.Source : Le monde
LES ECHOS
- L‘incroyable valse des patrons de banques européennes .Jes Staley, qui a démissionné de Barclays lundi, est le dixième patron d‘une grande banque européenne cotée à quitter ses fonctions depuis la fin 2019. Une instabilité qui tranche avec la pérennité observée dans les banques américaines.
- Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le CAC 40 en 10 questions .Créé en 1988, l‘indice phare de la bourse de paris est devenu l‘emblème des marchés actions français. Pour les particuliers comme les professionnels, il est une référence incontournable. Y rentrer est une consécration pour les grandes entreprises cotées.
- CAC 40 : en vingt et un ans, le luxe a supplanté les télécoms comme moteur de l‘indice .Le profil de la bourse de paris a profondément changé. Le champion mondial du luxe LVMH est aujourd‘hui la première capitalisation du CAC 40, devant L‘Oréal et Hermès. En septembre 2000, c‘était France Télécom qui dominait de toute sa hauteur l‘indice parisien.
- La néobanque brésilienne Nubank valorisée 50 milliards de dollars avant sa cotation à wall street .100 % numérique, le phénomène latino espère lever 3 milliards de dollars à l‘occasion de son introduction en bourse à New York le mois prochain. La néobanque vaut désormais davantage que la plus grande banque brésilienne, Itaú Unibanco.
- La banque centrale d‘Australie amorce le resserrement de sa politique monétaire .Après une semaine agitée sur les marchés obligataires, la RBA a jeté l‘éponge. Elle a annoncé mardi abandonner sa politique de contrôle de la courbe des taux, mise en place pour faire face à la pandémie. Cette décision intervient alors que les banques centrales du monde entier sont mises sous pression par la flambée de l‘inflation.
- Le CAC 40 bat le record historique de la bulle Internet .A 6.927,03 points, le CAC 40 a dépassé ce mardi son record historique de clôture datant de septembre 2000. Tiré par la performance boursière des champions mondiaux du luxe, le retour en force des banques et de l‘industrie, il fait la course en tête des grands indices mondiaux cette année. La bourse de paris a grimpé de près de 25 % en 2021.
- Natixis Investment Managers, le plus américain des gérants français .Deuxième acteur européen de l‘investissement pour compte de tiers, Natixis IM gère la moitié de ses encours aux Etats-Unis. Il y compte neuf boutiques locales, mais reste en retard dans l‘ESG.
- COP26 : les investisseurs ne veulent plus endosser des plans de verdissement qui manquent d‘ambition .L‘année 2021 a vu l‘émergence des résolutions climatiques aux assemblées générales. Mi-octobre, les actionnaires du géant minier BHP ont approuvé le plan de transition énergétique à seulement 87 %, un taux d‘approbation relativement faible. Les investisseurs ne veulent plus donner un blanc-seing à des plans qui manquent d‘ambition.
- Les gérants d‘actifs français se montrent plus sélectifs sur les marchés américains .Aux Etats-Unis, la résurgence de l‘inflation interroge les marchés financiers. Dans un contexte de reprise post-pandémie, les gérants d‘actifs privilégient les valeurs bénéficiant de tendances fortes et adoptent des choix tactiques.
.Source : Les echos
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