
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- « Si la papeterie est un patrimoine, c'est un patrimoine de merde ! » : Tarascon hantée par son « usine qui pue » .Les effluves de la fabrique de papier Fibre Excellence donnent à la cité provençale une odeur reconnaissable entre mille. Mais depuis 2016, les habitants, inquiets pour leur santé, s'organisent pour obtenir un renforcement des contrôles.
- Aéroports et compagnies ont accumulé retards et annulations de vols cet été .En France, 38 % des voyageurs ont souffert de retards ou d'annulations de vols entre mai et août, selon les données de la société AirHelp. En cause, notamment, le manque de personnels.
- « Derrière la crise financière au Royaume-Uni, l'ombre d'un Brexit qui n'a pas tenu ses promesses » .En faisant souffler un vent de libéralisme teinté de populisme et de conservatisme obtus sur un Royaume-Uni fragilisé, le gouvernement de Liz Truss conduit le pays dans une impasse, estime dans sa chronique Stéphane Lauer, éditorialiste au « Monde ».
- L'argot de bureau : « Equicoaching », ou le cheval qui murmurait à l'oreille des manageurs .L'argot de bureau. Cette pratique, inventée dans les années 1990 pour des cadres américains de Volkswagen, et importée depuis vingt ans en France, est une méthode de développement personnel assistée par un cheval, explique le journaliste du « Monde » Jules Thomas.
- Choc gazier : à travers l'Europe, ces industries qui risquent la délocalisation .Engrais, papier, sidérurgie… La flambée des prix du gaz pousse des secteurs à fermer leurs usines en Europe. Temporairement ? Ou est-on à la veille d'une grande désindustrialisation ?
- Logement occupé illégalement : les propriétaires restent responsables en cas de défaut d'entretien .Un bailleur a été condamné à indemniser une occupante de son appartement victime d'un accident après la rupture du garde-corps d'un balcon.
- Du baron Alexis de Redé à Xavier Niel en passant par la famille Al-Thani, sur l'île Saint-Louis, un hôtel très particulier .A la suite de la cession de l'hôtel Lambert, à Paris, le Qatari Hamad Ben Abdullah Al-Thani a confié à Sotheby's la mise aux enchères de son riche mobilier. Pour attirer les collectionneurs, le 8 octobre, la maison de ventes invoque le passé faste de cet édifice du XVIIe siècle.
- livraisons : « La frontière entre la restauration et le commerce alimentaire de détail se brouille » .L'irruption des entreprises de livraison express dans les grandes villes témoigne des évolutions de nos habitudes alimentaires, qui sont intrinsèquement liées à notre rapport au travail, explique l'historien Claude Fischler, dans un entretien au « Monde ».
- Dans les entrailles des « dark kitchens », ces « cuisines fantômes » qui se multiplient dans les grandes villes .Consacrées exclusivement à la livraison à domicile, ces lieux parfois appelés « restaurants virtuels » pullulent depuis les confinements mis en place face à la pandémie de Covid-19 et suscitent de nombreuses critiques de la part de riverains et d'élus.
- livraisons : l'« économie de la flemme » a-t-elle un avenir ? .En ville, le consommateur peut facilement se faire livrer ses sushis ou ses packs d'eau pour une poignée d'euros. Pénalisées par le durcissement réglementaire et le repli des marchés, les plates-formes qui proposent ces services courent toujours après la rentabilité.
- La discrète arrivée de Sephora sur le marché de la parapharmacie .L'enseigne de cosmétiques et de parfums teste depuis quelques semaines la vente de produits de parapharmacie dans l'un de ses magasins parisiens.
- « Il reste à inventer l'architecture bas carbone et du vivant, comme il a été inventé celle de la pierre et du béton » .Promouvoir une architecture décarbonée revisitant le rapport à la nature, tel est le projet explicité, dans une tribune au « Monde », par les fondateurs du mouvement Unisson(s), afin de favoriser la transition écologique.
- Les Européens peinent à s'entendre sur un nouveau patron du Mécanisme européen de stabilité .A quelques jours de la fin du mandat de l'Allemand Klaus Regling à la tête du MES – l'institution de gestion des crises financières de la zone euro –, qui doit partir à la retraite vendredi 7 octobre, son successeur n'est toujours pas trouvé.
- « Les gens n'en reviennent pas » : dans les supermarchés, les caissières aux premières loges de la flambée des prix .Les employés de la grande distribution observent les scènes de vie quotidienne qui témoignent des angoisses et des stratégies des consommateurs face à l'inflation.
- Immobilier : à quoi s'engage-t-on en signant une offre d'achat ? .L'appartement ou la maison que vous avez visité vous intéresse et vous souhaitez l'acquérir ? Vous devrez faire une « offre d'achat ». Thomas Prud'Homoz, notaire associé chez KL Conseil, détaille la démarche, et ses conséquences.
- « Camaïeu, c'est mort ce soir » : déstockage, larmes et incompréhension avant fermeture définitive .L'enseigne d'habillement féminin, en liquidation judiciaire, ne rouvrira pas après ce samedi 1er octobre. Ses 2 600 salariés seront licenciés.
- « L'usage actuel du mot sobriété provoque la plus grande confusion » .La professeure de management Valérie Guillard s'interroge, dans une tribune au « Monde », sur le sens du mot « sobriété » employé par Emanuel Macron : art de la « vie bonne » ou gestion de la pénurie, et explique que pour changer la société, un temps long est nécessaire.
- « La France est-elle devenue à ce point dépendante des mannes financières du tourisme qu'elle ne peut plus bifurquer ? » .Trois chercheurs en économie du développement pointent, dans une tribune au « Monde », les incohérences entre les investissements privés, et surtout publics, dans l'industrie du tourisme et les ambitions affichées en matière de sobriété par le gouvernement.
- « Le kiwi dit non à la contrefaçon » .La récolte française du fruit exotique est estimée à 45 000 tonnes cette année, en forte baisse à cause des fortes chaleurs de l'été. La filière hexagonale subit aussi la forte concurrence de la production néo-zélandaise, constate Laurence Girard, journaliste économique, au « Monde ».
- La Grèce réfléchit à son avenir face à l'hypertourisme .Les recettes du secteur devraient atteindre 20 milliards d'euros en 2022, un record. Mais la hausse du nombre de visiteurs inquiète les autorités.
.Source : Le monde
LES ECHOS
.
Source : Les echos
0 Commentaire