Revue de presse : l'info à la une du 03/03/2022

Presse française boursière et financière du jeudi 3 mars 2022.

Au menu de la presse française ce matin :

LE MONDE

- Guerre en Ukraine : « Face au diktat russe, il nous faut plus que jamais une diplomatie énergétique commune » .Le spécialiste de l'énergie Michel Derdevet dessine, dans une tribune au « Monde », les contours d'une Europe de l'énergie plus résiliente et solidaire, ce qui passe par le choix du nucléaire et de toutes les énergies renouvelables, et par un rapprochement avec les voisins de l'Union européenne, dont la Turquie.

- « L'Insee met à disposition de tous un tableau le plus riche possible du marché du travail en France » .Les deux experts de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) Sylvain Larrieu et Vladimir Passeron répondent à l'économiste Florence Jany-Catrice, qui interrogeait dans « Le Monde » « l'indépendance dont l'institut se réclame tant ».

- Droits voisins : Google signe un accord avec l'Alliance de la presse d'information générale .La négociation avec l'association de 300 médias français pour la rémunération d'extraits d'articles sur le moteur de recherche durait depuis 2019.

- « La Méthode michelin » : itinéraire d'un burn-out .Ancien cadre, Eric Collenne livre un ouvrage acerbe sur son expérience traumatisante au sein de la firme industrielle, et pointe ce qu'il considère comme des dysfonctionnements managériaux.

- L'art islamique, un marché qui reste relativement abordable .Après les excès du début des années 2000, ce marché irrégulier permet de profiter de baisses des prix sur certains objets.

- Guerre en Ukraine : l'Allemagne contrainte à réviser ses choix énergétiques .Alors que le développement économique allemand s'accommodait de sa dépendance au gaz et au pétrole russe, le conflit avec Moscou l'oblige à revoir sa politique de transition vers le renouvelable.

- « La petite musique de campagne sur la réduction des dépenses publiques dégage une impression de déjà-vu » .Au sortir de deux ans de crise et alors que le report de l'âge de la retraite reste très impopulaire, les objectifs de baisse de dépenses des candidats semblent hypothétiques, constate Audrey Tonnelier, journaliste au « Monde », dans sa chronique.

- Greg Kelly, ex-bras droit de Carlos Ghosn chez Nissan, condamné à six mois de prison avec sursis au Japon .L'Américain était accusé d'avoir contribué à minorer les déclarations de revenus du dirigeant déchu de l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi.

- Guerre en Ukraine : prise dans une tempête financière, la Russie au bord du défaut de paiement .A la suite des sanctions occidentales, les obligations en roubles ne sont plus remboursées aux étrangers, la monnaie russe poursuit sa chute et Sberbank a fait faillite en Europe.

- Guerre en Ukraine : Bruxelles prépare des « mesures exceptionnelles » pour soutenir le monde agricole .Face à la flambée des prix, les ministres européens de l'agriculture ont prôné mardi la « souveraineté alimentaire », quitte à aller à l'encontre des objectifs de verdissement du secteur.

- Neutralité carbone : trois ONG assignent TotalEnergies en justice pour pratique commerciale trompeuse .Les Amis de la Terre, Greenpeace et Notre Affaire à tous estiment que le géant pétrolier et gazier induit les consommateurs en erreur en se présentant comme un « acteur majeur de la transition énergétique ».

- Guerre en Ukraine : « L'Afrique est très vulnérable à la hausse des prix des produits énergétiques et alimentaires » .L'économiste Rabah Arezki met en garde contre un « choc majeur » pour les ménages du continent, du fait des répercussions de l'offensive russe sur les marchés.

- Télécoms : séparé de Huawei, Honor affiche ses ambitions .Au Mobile World Congress de Barcelone, la sous-marque chinoise uniquement vendue sur Internet cherche à se faire une place sur le marché des smartphones.

- Guerre en Ukraine : gaz, matières premières, céréales… quelle interdépendance économique entre l'UE et la Russie ? .L'Union européenne est très dépendante de la Russie pour son approvisionnement en gaz et en pétrole, mais elle est aussi indispensable à l'économie russe, dont elle est le premier partenaire commercial.

- Xavier Niel raccompagné à la porte de « La Provence » .Venu à Marseille, mercredi 2 mars, avec l'intention de rencontrer une partie des représentants du personnel, l'actionnaire minoritaire du groupe de presse a été mis dehors par le PDG du quotidien.

- Guerre en Ukraine : « Une centrale européenne d'achat de gaz répondrait au monopole d'exportation de Gazprom » .L'économiste Christian Stoffaës préconise, dans une tribune au « Monde », de réduire la dépendance des pays de l'Union européenne vis-à-vis du gaz russe en coordonnant l'action des opérateurs privés et des Etats, quitte à s'affranchir du dogme de la libre concurrence.

- A Marseille, l'ambitieuse académie de l'armateur CMA CGM sort de terre .Tangram, centre de formation continue, de recherche et d'innovation à l'intention des 120 000 salariés du groupe de transport et de logistique, ouvrira ses portes en septembre 2023.

- Guerre en Ukraine : en Finlande, le boycott des produits russes .Depuis le début de l'invasion de l'Urkaine par les troupes russes, jeudi 24 février, plusieurs enseignes finlandaises ont suspendu la vente de produits fabriqués en Russie.

- Internet : Baidu, la revanche du Google chinois .Marginalisé sur la scène mondiale, le plus petit des géants du high-tech chinois jette ses forces dans l'intelligence artificielle, notamment pour l'automobile. Un rebond spectaculaire comme en rêveraient les Européens, observe Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».

- Ericsson, soupçonné de corruption en Irak, dans le viseur de la justice américaine .La justice américaine accuse le géant suédois des télécommunications de ne l'avoir pas suffisamment informée des résultats de son enquête interne sur sa branche en Irak, révélée dimanche 27 février par « Le Monde » et ses partenaires.

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LES ECHOS

- Crédit Agricole et BNP Paribas dans la tourmente de la guerre en Ukraine .Les deux banques françaises comptent plus de 7.000 salariés en Ukraine. Dans des conditions très difficiles, elles s‘efforcent de maintenir leurs services aux clients, voire en leur accordant des facilités. En Pologne, où les deux groupes sont également très présents, l‘aide s‘organise pour accueillir des salariés ayant dû quitter leur pays.

- Les initiateurs du projet de paiement paneuropéen contraints de revoir leur copie .Après le départ de la banque mutualiste allemande DZ Bank, 13 banques et acteurs du paiement restent engagés dans le projet EPI. Ces derniers se donnent deux mois pour aboutir à une nouvelle mouture de ce projet qui vise à lutter contre la domination des américains Visa et Mastercard.

- Ukraine : le mécanisme de garantie des dépôts va indemniser les clients européens de Sberbank .Après la faillite de la filiale européenne de la banque russe, quelque 913 millions d‘euros d‘indemnisation devraient être versés à ses clients, en majorité basés en Allemagne.

- Guerre en Ukraine : les prix du gaz et du charbon atteignent des records .Les opérateurs de marché se préparent à des sanctions directes sur les hydrocarbures russes. L‘Europe et la Chine tournent le dos au charbon russe.

- Ukraine : les investisseurs dans le flou sur les expositions des banques européennes à la Russie .Les banques européennes ont été sévèrement sanctionnées en bourse depuis le début de l‘invasion russe en Ukraine. Les investisseurs peinent à chiffrer leurs expositions précises à la Russie et à l‘Ukraine, et redoutent un environnement économique sérieusement détérioré.

- L‘Opep et la Russie ne font rien pour calmer les marchés pétroliers .Les 23 pays exportateurs de brut ne dévient pas de leur stratégie d‘augmentation mesurée et progressive de leur production. Le baril de brent a dépassé 113 dollars mercredi. Des acheteurs occidentaux se détournent du pétrole russe, ce qui contribue à la flambée des prix.

- Au sein de l‘Opep, les Emirats arabes unis face à un dilemme stratégique .Les Occidentaux, dont les Emirats arabes unis sont les alliés, souhaiteraient qu‘ils défendent une augmentation des volumes de production au sein de l‘Opep. Mais leurs liens stratégiques avec la Russie les gardent de tout virage brutal.

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