
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- Danone : la pression de rendements insoutenables .La crise de gouvernance que traverse le groupe agroalimentaire résonne comme un dur rappel aux réalités de la primauté des actionnaires sur les autres parties prenantes : salariés, consommateurs, fournisseurs et citoyens.
- Dans les start-up, la frontière est ténue entre engagement total et management toxique .Depuis deux mois, une page Instagram recueille des témoignages accablants sur les conditions de travail dans ces petites entreprises.
- Ici Radio Covid : les employeurs parlent à leurs salariés .Création de radio, location de plateaux télé, témoignages vidéo… la communication en entreprise a pris une place centrale depuis la crise sanitaire, décrit Anne Rodier, journaliste du « Monde », dans sa chronique.
- Uber : « worker », ou le troisième statut d'emploi .Entre « salarié » et « indépendant », une décision britannique a créé un statut intermédiaire pour les chauffeurs Uber ; un modèle pour la France ? La réalité est plus complexe, explique le juriste Jean-Emmanuel Ray dans sa chronique.
- « Quand l'ingénierie sociale oublie la société » .L'historien Pierre-Cyrille Hautcœur regrette, dans sa chronique, l'incapacité répétée des élites expertes à prendre en compte la vie réelle et l'avis des « gens ordinaires », comme l'a montré une fois de plus l'épilogue de la convention citoyenne sur le climat.
- « Sept négociations qui ont fait l'histoire de France » : gros plan sur les grands négociateurs de l'histoire .De Louis XI à Simone Veil, Jean-Edouard Grésy et Eric Le Deley racontent dans leur ouvrage la manière dont sept grands personnages de l'histoire de France ont tiré parti de la négociation pour parvenir à leurs fins.
- Quand l'administration fiscale peut vous surveiller sur les réseaux sociaux .Un décret vient d'être publié qui autorise les services fiscaux à exploiter les données publiées sur Facebook, Twitter, Instagram, LinkedIn… ou sur les plates-formes de vente en ligne.
- « Le gouvernement s'apprête à réduire les aides à la rénovation énergétique des logements des familles modestes » .Six organisations de lutte contre la précarité alertent, dans une tribune au « Monde », sur le risque de voir disparaître un dispositif de financement des travaux d'économie d'énergie pour les ménages à faibles revenus.
- « Entrisme » ou « relations tout à fait normales » ? Enquête sur la French Connection de Huawei à Paris .Le groupe chinois de télécommunications, leader mondial de la 5G, multiplie depuis des années les initiatives de lobbying en France. Son but : gagner la confiance des décideurs politiques.
- A Canal+, les signataires d'une pétition de soutien à Sébastien Thoen sous pression .Les personnes ayant soutenu l'humoriste seraient contraintes à regretter leur signature sous peine de perdre leur emploi. La chaîne de télévision dément cette version des faits
- La Commission européenne lance une enquête sur le remboursement des vols annulés pour cause de Covid-19 .Les compagnies aériennes disposent de trois semaines pour répondre aux autorités de protection des consommateurs. Si elles persistent dans leur refus de rembourser leurs clients, elles encourront des sanctions financières.
- Réforme de l'assurance-chômage : « Les demandeurs d'emploi concernés vont avoir un lourd sentiment d'injustice » .L'un des principaux artisans de la réforme de 2019, Antoine Foucher, ex-directeur du cabinet de la ministre du travail Muriel Pénicaud, estime que sa mise en œuvre se justifie moins aujourd'hui dans un contexte de crise.
- ByteDance, le nouvel ogre de l'Internet en Chine, ne cesse de grossir .Le propriétaire de TikTok a embauché 40 000 employés en 2020 et pourrait faire de l'ombre aux deux géants chinois Alibaba et Tencent.
- Le PDG, une espèce de plus en plus contestée au sein des entreprises du CAC 40 .A l'image de Danone, la tendance dans les grands groupes est à la dissociation entre les fonctions de président et de directeur général. Le gage d'un meilleur contrôle de ce dernier.
- Fantasme ou risque réel, les Etats-Unis se divisent sur l'inflation .Le risque de voir les étiquettes valser, avec dans la foulée un resserrement monétaire, est pris au sérieux par certains économistes. Ces derniers jugent que le plan Biden est surdimensionné.
- « Le “Green Deal” implique des changements majeurs dans la politique étrangère de l'Europe » .Cinq experts observent, dans une tribune au « Monde », que l'objectif européen de neutralité carbone pour 2050 va modifier profondément les relations de l'Union avec les pays étrangers fournisseurs d'énergie, dont certains devront céder la place à de nouveaux venus.
- Football français en crise : « A Toulouse, nous ne sommes pas dans une démarche spéculative avec nos jeunes » .Pour le président du Toulouse FC, Damien Comolli, le « trading » ne doit pas être la seule solution pour permettre aux clubs d'équilibrer leurs comptes ; il met en avant d'autres outils pour bien recruter.
- BNP Paribas condamnée pour discrimination liée à l'origine « arabe ou maghrébine » d'un cadre .Conseiller en gestion de patrimoine, le plaignant était resté au même poste durant dix ans. Après ce jugement, la banque « se réserve le droit d'un pourvoi en cassation ».
- « Vestiaire Collective brise, à son tour, le plafond de verre qui a souvent cantonné les jeunes start-up françaises dans leur pré carré hexagonal » .La société spécialisée dans la vente en ligne de vêtements et accessoires de luxe d'occasion entre dans le club fermé des licornes valorisées à plus de 1 milliard d'euros. Le groupe Kering va prendre 5 % du capital de la plate-forme, contribuant à élargir le marché du luxe à de nouveaux clients, observe Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
- Emmanuel Faber, un statut à moitié déboulonné chez Danone .Le conseil d'administration a voté une future dissociation des fonctions de président et de directeur général. M. Faber conservera la présidence.
.Source : Le monde
LES ECHOS
- Pourquoi la Fed est condamnée à rester le premier acheteur de dette américaine .Les Etats-Unis affichent encore des besoins de financement de l‘ordre de 3.000 milliards de dollars cette année. Alors que les investisseurs étrangers se désengagent, et que les acteurs financiers domestiques sont proches de la saturation, c‘est bien la Fed qui devra absorber le surplus d‘émissions de bons du Trésor.
- Orange cherche un repreneur pour sa banque .L‘opérateur télécoms cherche un repreneur pour acquérir les parts de Groupama dans la néobanque. Il serait prêt à abandonner le contrôle de sa filiale, qui accumule les pertes depuis son lancement en 2017.
- Brexit : comment la City compte lancer sa contre-attaque .Pour attirer à Londres davantage de candidats à la cote, un rapport très attendu, qui doit être publié ce mercredi, préconise d‘assouplir les règles encadrant l‘usage des actions à droits de vote multiples et de revoir le niveau minimum du flottant lors des introductions en bourse.
- Plus d‘un milliard de revenus pour les parrains du capital investissement mondial .Les fondateurs des poids lourds du non coté mondial, Blackstone, Apollo et KKR, ont cumulé plus de 1,2 milliard de revenus l‘an dernier malgré le Covid. Steve Schwarzman se taille la part du lion avec un cumulé de 610 millions de dollars.
- La société de gestion de Credit Suisse tombe à son tour dans le piège des actifs illiquides .Credit Suisse Asset Management et sa compatriote GAM ont gelé les souscriptions et rachats de leurs fonds exposés à Greensill, une fintech spécialiste de l‘affacturage au bord du dépôt de bilan. Plus de 10 milliards de dollars sont investis dans ces fonds.
- Goldman Sachs veut faire main basse sur le trading des cryptos et du bitcoin .Goldman Sachs se lance en mars dans le trading du bitcoin qui s‘établit à 48.600 dollars (40.400 euros). La banque américaine est l‘un des principaux courtiers des hedge funds, une clientèle attirée par la volatilité et les rendements des cryptos. Elle accompagne l‘institutionnalisation du marché.
- Brexit : Dublin récupère la plus grosse part du gâteau de la City .Selon une étude du cabinet EY, la capitale irlandaise est la première destination des services financiers quittant Londres en raison du Brexit. Luxembourg et Francfort complètent le trio de tête, Paris étant au pied du podium.
- Face à la crise, les banques libanaises contraintes de se recapitaliser .A la demande de la banque centrale, le secteur devait procéder avant fin février à des augmentations de capital et de ses liquidités à l‘étranger. Il est cependant peu probable que ces mesures permettent une levée des très strictes restrictions bancaires dans le pays.
.Source : Les echos
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