
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- « C'est un métier ! » : les spécialistes du BIM n'ont pas encore envahi le monde de la construction .A son émergence, il y a dix ans, ce processus de modélisation des projets promettait une révolution numérique des méthodes de travail dans le bâtiment. Sa mise en place prend du temps.
- La France, un pays inquiet et mécontent frappé par la crise politique .La douzième vague de l'enquête annuelle « Fractures françaises », réalisée par Ipsos pour « Le Monde », la Fondation Jean Jaurès, le Cevipof et l'Institut Montaigne dresse le portrait d'une France décliniste, qui n'a plus confiance en son personnel politique et en ses institutions.
- De l'importance du délai pour réclamer un legs .Le chef d'orchestre Jean-François Keck, censé hériter des droits patrimoniaux sur l'œuvre du compositeur Roger Roger (1911-1995), se heurte à la prescription
- Scandale « CumCum » : le gouvernement français s'aligne sur les banques face aux tentatives de mettre fin à la fraude sur les dividendes .Des parlementaires tentent de profiter des discussions sur le budget 2025 pour bloquer définitivement les techniques de contournement de l'impôt sur les dividendes, révélées en 2018 par « Le Monde ». Mais le gouvernement s'oppose à ces solutions.
- Pourquoi l'automobile allemande est aujourd'hui en perte de puissance .En quelques années, les dirigeants des groupes automobiles allemands se sont retrouvés brutalement concurrencés par les géants des logiciels, côté américain, et par les spécialistes des batteries, côté asiatique. Reportage outre-Rhin chez Volkswagen.
- Carlos Tavares poussé hors de Stellantis : les raisons d'une éviction .Le patron qui avait réussi la fusion du groupe italo-franco-américain a démissionné dimanche 1er décembre. Le conseil d'administration du groupe automobile fait état de « points de vue différents » avec son directeur général. John Elkann, héritier de la famille Agnelli et président du groupe, assurera la transition.
- Défense : l'industrie des armes continue de prospérer sur les crises .Les Etats-Unis, qui comptent 41 sociétés dans le Top 100 des marchands d'armes, pèsent la moitié de l'activité mondiale de défense, selon un rapport de l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, publié lundi 2 décembre.
- Stellantis annonce la démission « avec effet immédiat » de son patron, Carlos Tavares .Le groupe automobile avait annoncé, en octobre, avoir lancé « le processus d'identification de son successeur ».
- Automobile : « Les succès allemands de la tech restent encore trop rares » .Hendrik Brandis, cofondateur et associé du fonds d'investissement Earlybird, estime que l'Allemagne doit revoir la façon dont elle organise et finance l'innovation de rupture.
- L'horlogerie suisse, qui s'est réinventée, peut-elle inspirer l'automobile allemande ? .Dans les années 1970 et 1980, l'industrie suisse de la montre s'est relevée de la « crise du quartz », qui était déjà une perturbation technologique venue d'Asie.
- Commerce : « L'UE doit soigneusement réfléchir à la nécessité de négocier avec Trump » .L'économiste Uri Dadush fait l'hypothèse, dans une tribune au « Monde », que le président des Etats-Unis engagera des négociations bilatérales, plaçant chaque Etat-membre de l'Union dans un dilemme entre sécurité et commerce.
- Peut-on faire de son conjoint survivant son seul héritier ? .Pour protéger le membre du couple qui vivra le plus longtemps, la « clause d'attribution intégrale » est une option, mais elle présente plusieurs inconvénients, détaille Caroline Emerique, notaire associée chez KL Conseil.
- Paul Christophe, le gagnant des arbitrages du budget de la Sécurité sociale .Ministre des solidarités, de l'autonomie et de l'égalité entre les femmes et les hommes, cet ex-député (Horizons) du Nord obtient une hausse inédite des crédits pour les personnes âgées dans le projet de financement de la Sécurité sociale, présenté au vote lundi 2 décembre à l'Assemblée nationale.
- « La détresse des agriculteurs est d'abord le fruit de choix politiques qui ne sont jamais assumés » .A rebours des discours gouvernementaux, non seulement les normes protègent l'environnement et la santé, mais elles sont l'unique argument contre un accord avec le Mercosur, observe dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
- Agriculture : Annie Genevard veut réduire « les normes et les procédures », des « boulets » selon la ministre .Le travail de l'Anses sera orienté en priorité vers l'examen des demandes d'autorisation d'intrants, a notamment décidé la ministre de l'agriculture, samedi. La FNSEA se dit satisfaite de mesures qui « vont dans le bon sens ».
- Au Vietnam, le Parlement approuve un projet de ligne ferroviaire à grande vitesse de 63 milliards d'euros .La ligne de plus de 1 500 kilomètres entre le Nord et le Sud, cœur économique du pays, doit mettre Hanoï, la capitale, à cinq heures de Ho Chi Minh-Ville.
- Budget 2025 : la censure « n'est pas inéluctable » si le premier ministre « accepte de négocier » avec le RN, assure Marine Le Pen .Alors que le projet de loi de finances est encore en débat au Sénat, le vote du budget de la « Sécu » est prévu à l'Assemblée nationale, lundi. Michel Barnier pourrait décider, pour ne pas risquer le rejet du texte, d'activer l'article 49.3 de la Constitution.
- Face au surtourisme, la Norvège veut mettre en place une taxe de séjour .Les communes pourront décider d'imposer ou non une taxe d'un montant ne devant pas dépasser 5 % du prix de l'hébergement. Le secteur de l'hôtellerie critique une mesure qui devrait pénaliser les Norvégiens, sans résoudre les problèmes.
- « Entre 2009 et 2024, Tesla a embauché 6 976 travailleurs immigrés qualifiés » .L'économiste Jérôme Valette souligne, dans une tribune au « Monde », que les annonces hostiles aux immigrés de Donald Trump, loin de l'« immigration zéro » prônée par certains en Europe, ne concernent pas la politique d'attraction des cerveaux pratiquée traditionnellement par les Etats-Unis.
- « La tomate, un concentré de colère agricole » .Les accords de libre-échange entre l'Union européenne et le Maroc, notamment leur extension au Sahara occidental, sont au cœur des tensions, explique Laurence Girard journaliste économique au « Monde ».
.Source : Le monde
LES ECHOS
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Source : Les echos
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