
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- Economie : « Le risque de désastre a toujours posé un problème existentiel à la finance » .Le chercheur en finance Karl Eychenne observe, dans une tribune au « Monde », que la multiplication des « produits de couverture » des risques de catastrophe n'a guère trouver de légitimité auprès des professionnels de la finance comme des épargnants.
- Ces arnaques financières qui ciblent les jeunes sur les réseaux sociaux .Solutions miracles pour gagner beaucoup d'argent sans prendre de risque, encaissement de chèques contre commission… Sur Instagram, Snapchat ou Facebook, il faut être vigilant, les escroqueries visant les jeunes sont légion.
- Enseignant-chercheur en gestion, une profession en observation .D'actuels et d'anciens membres du Conseil national des universités relatent le malaise qui parcourt aujourd'hui la profession d'enseignant-chercheur en sciences de gestion et du management.
- « La pandémie et la guerre en Ukraine montrent que le phénomène du complotisme et ses dangers risquent de se raviver à chaque occasion » .Le conspirationnisme se nourrit de facteurs communicationnels, psychologiques, sociopolitiques, économiques et sociaux. Sans leur prise en compte, il est impossible d'attaquer le mal à la racine soulignent dans une tribune au « Monde » des universitaires, parmi lesquels Gérald Bronner.
- Les diplomates français appelés à faire grève pour la première fois depuis vingt ans .Le mouvement, rarissime dans une maison traditionnellement discrète et peu portée sur la contestation, a été lancé à l'appel de six syndicats et d'un collectif de 500 jeunes diplomates.
- Comment nos habitudes de consommation se heurtent à l'exigence de sobriété .« Surconsommation : l'impasse » (4 /5). Dans une société où tout repose sur la croissance, et donc sur la frénésie d'achats, le chemin de la remise en question s'annonce long.
- En France, selon l'Insee, l'ascenseur social n'est pas en panne .Selon une étude novatrice, 72 % des enfants de parents modestes gagnent mieux leur vie qu'eux.
- La Croatie remplit les conditions pour adopter l'euro en 2023 .La décision formelle sera prise, début juillet, par les ministres des finances de l'Union européenne, mais la porte est désormais grande ouverte à la monnaie unique. « Cela va renforcer l'économie de la Croatie », s'est félicitée la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
- La France compte 4,5 millions de « riches », selon l'Observatoire des inégalités .L'association a créé son propre seuil de richesse, avec un niveau de revenus fixés à 3 673 euros par mois pour un adulte seul. Cette méthode désigne une tranche favorisée de 7,3 % de la population.
- Guerre en Ukraine : « Pour vaincre Poutine, nous devons aussi protéger les Européens, en particulier les plus vulnérables, des ondes de choc de la guerre » .Afin de renforcer le budget européen sur fond de conflit en Ukraine, les eurodéputés socialistes Sylvie Guillaume et Pedro Marques, dans une tribune au « Monde », proposent d'instaurer une taxe sur les transactions financières et une autre sur les bénéfices exceptionnels des grandes multinationales.
- « Aux urgences, un service sur cinq est en danger de fermeture cet été. Il y aura donc des morts » .Des unités engorgées et une « gestion déshumanisée » des ressources humaines ont pour conséquence la désertion des personnels hospitaliers, alerte, dans une tribune au « Monde », Frédéric Adnet, chef de service des urgences de l'hôpital Avicenne à Bobigny.
- Peut-on déterminer un « seuil de richesse », comme on définit un « seuil de pauvreté » ? .L'Observatoire des inégalités, dans son nouveau rapport sur la richesse en France, utilise la notion de « seuil de richesse ». Pourquoi se référer à cette notion, qui n'est pas utilisée dans le débat public, et avec quelles limites ?
- Roland-Garros : Amélie Mauresmo reconnaît que les sessions nocturnes amènent à s'interroger quant au confort des joueurs .Au lendemain du quart de finale qu'il a perdu, dans la nuit de mardi à mercredi, contre Rafael Nadal, Novak Djokovic a estimé que les matchs nocturnes commençaient « trop tard ».
- Les syndicats de l'électricité et du gaz se mobilisent contre « la baisse du pouvoir d'achat » .Les quatre fédérations représentatives appellent à une journée de mobilisation, jeudi 2 juin, avec un préavis de grève jusqu'au lundi 13, pour obtenir une revalorisation des salaires.
- Le niveau des enseignants, une inquiétude qui monte .Les concours de l'enseignement présentent des taux d'admissibilité alarmants. Les capes de lettres et de mathématiques n'ont pas assez d'admissibles pour le nombre de postes à pourvoir, tout comme plusieurs académies dans le premier degré. Une situation qui entraîne mécaniquement une baisse de l'exigence dans le recrutement.
- Philippe Martinez ne brigue pas de nouveau mandat à la tête de la CGT .Le secrétaire général propose d'être remplacé, en 2023, par Marie Buisson, secrétaire générale de la fédération éducation, recherche et culture.
- Réforme des retraites : pour les syndicats, les urgences sont ailleurs .Les organisations syndicales, unies contre l'idée de repousser l'âge d'ouverture des droits à une pension, se félicitent que l'exécutif repousse le calendrier des négociations.
- Rosneft : « Festin d'actionnaires sur fond de guerre » .La compagnie pétrolière russe a décidé de verser un dividende historique pour le second semestre 2021. Dans l'immédiat, elle profite de la flambée des cours, mais l'embargo décidé par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'UE assombrit l'horizon, estime Jean-Michel Bezat, journaliste économique au « Monde ».
- Dans l'académie de Versailles, des journées de « job dating » pour recruter des enseignants contractuels .Le recours croissant aux personnels non titulaires transforme la gestion des ressources humaines de l'éducation nationale, comme l'illustre le retentissant « job dating » organisé par l'académie de Versailles.
- Sobriété alimentaire : le grand écart des Français devant leur assiette .Si les consommateurs se tournent volontiers vers les grandes enseignes de la restauration rapide, comme McDonald's, ils font aussi plus attention à ce qu'ils mangent, en fonction de leurs valeurs et de leurs préoccupations.
.Source : Le monde
LES ECHOS
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Source : Les echos
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