Revue de presse : l'info à la une du 02/03/2022

Presse française boursière et financière du mercredi 2 mars 2022.

Au menu de la presse française ce matin :

LE MONDE

- L'industrie automobile, bénéficiaire controversée du plan de relance européen .Alors que le secteur bénéficie des fonds en faveur de la transition écologique, la contribution des véhicules hybrides à celle-ci est contestée.

- Quand les juges se trompent .Certains jugements donnent tort au justiciable alors qu'il avait raison, des décisions remises en cause par la Cour de cassation.

- En entreprise, les discriminations persistent pour les femmes seniors .Malgré les lois et dispositifs, les femmes en fin de carrière souffrent toujours de l'effet « boule de neige » des inégalités.

- « Les statistiques actuelles sous-estiment largement les tensions sur le marché du travail » .Les citoyens veulent bel et bien moins travailler depuis le début de la pandémie de Covid-19. Un phénomène que les chiffres officiels du chômage, notamment aux Etats-Unis, ne parviennent pas à quantifier, constate l'économiste Pauline Grosjean dans sa chronique.

- Guerre en Ukraine : première victime des sanctions, le gazoduc Nord Stream 2 de Gazprom passe à la trappe .Installée en Suisse, la société a licencié tout son personnel et déposé le bilan. D'autres compagnies russes pourraient suivre.

- Guerre en Ukraine : en Russie, le bitcoin pour se protéger des sanctions .Décriée au début de l'attaque de l'Ukraine par la Russie, la cryptomonnaie est devenue quelques jours plus tard un outil recherché permettant de contourner les sanctions financières.

- « L'économie russe n'est jamais parvenue à se dégager de la rente pétrolière » .Si le système financier de la Russie n'est pas en déshérence, le modèle économique du pays demeure trop dépendant des recettes provenant du pétrole ou du gaz, estime le professeur d'économie Julien Vercueil, dans une tribune au « Monde ».

- « Il ne peut y avoir de décentralisation sans qu'une réflexion approfondie sur l'Etat soit conduite » .La « loi Defferre » sur la décentralisation a 40 ans. Vincent Aubelle, professeur associé des universités à l'université Gustave-Eiffel, revient sur les apports et les insuffisances de ce texte.

- « Une population croissante de travailleurs très qualifiés se lance dans le travail indépendant par choix » .Le spécialiste des mutations du marché du travail Charly Gaillard appelle, dans une tribune au « Monde », à une clarification des rapports entre entreprises et travailleurs indépendants et à protéger ces derniers en garantissant un socle universel de droits.

- TikTok autorise les vidéos de dix minutes .Apprécié par un public souvent jeune pour ses vidéos de quelques dizaines de secondes, le réseau social chinois a décidé d'offrir une plus grande variété de format.

- La Kia EV6 est élue voiture de l'année 2022 .Ce modèle électrique du constructeur coréen a été élu voiture de l'année, lundi 28 février, par un jury de 59 journalistes européens, devançant de peu la renault Mégane E-Tech et la Hyundai Ioniq 5.

- Guerre en Ukraine : la Chine reste prudente dans son soutien économique à la Russie .Les relations commerciales entre les deux pays peuvent compenser en partie les sanctions imposées à Moscou.

- En difficulté, Sigfox attire de multiples prétendants .Neuf dossiers de reprise ont été déposés au tribunal de commerce pour l'ancienne vedette française des objets connectés.

- TotalEnergies et Engie en Russie : Bruno Le Maire évoque un « problème de principe » à travailler avec des proches du pouvoir russe .Après les déclarations du ministre de l'économie, TotalEnergies a annoncé qu'il « n'apporter[ait] plus de capital à de nouveaux projets en Russie », mais il ne se retire pas pour autant des projets dans lesquels il est actuellement investi.

- « Obnubilées par le chaos logistique, les entreprises doivent aussi se préoccuper du danger des routes immatérielles d'Internet » .Le géant automobile Toyota a été contraint de stopper la production de ses 14 usines au Japon. En cause, non pas le Covid, la guerre en Europe, ou les pénuries mais un virus informatique. La course à l'efficacité et au « juste à temps » fait face à de plus en plus d'obstacles, souligne Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».

- En Grèce, Lidl retire sa plainte pour vol à l'encontre d'une retraitée pauvre, après un appel au boycott de ses supermarchés .L'enseigne allemande est au cœur d'une polémique après avoir décidé de poursuivre une femme de 70 ans en grande difficulté financière pour vol. Un appel au boycott sur les réseaux sociaux a fait reculer le discounter.

- Guerre en Ukraine : les banques françaises sur le qui-vive malgré des bénéfices record en 2021 .Les établissements français cherchent à évaluer leurs risques en Ukraine et en Russie et préparent des plans de secours.

- Chez Just Eat, il ne reste qu'un quart des 4 500 livreurs à vélo embauchés en CDI .Les syndicats FO et CGT dénoncent des conditions de travail dégradées et des courses toujours plus longues.

- Guerre en Ukraine : le gaz russe continue d'alimenter les pays européens .Le transport du combustible par le gazoduc Brotherhood connaît un surcroît d'activité.

- « Si l'on doit souhaiter un avant et un après orpea, c'est aussi pour gagner en clairvoyance sur les mécanismes de notre économie » .Dans sa chronique, Pierre-Yves Gomez, professeur à l'EM Lyon, revient sur l'écart abyssal entre les résultats et documents publics du gestionnaire d'Ehpad et le « travail réel », qui a longtemps attendu d'être dénoncé.

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LES ECHOS

- Guerre en Ukraine : les marchés hantés par le spectre de nouveaux défauts sur la dette russe .Le gouvernement et les entreprises russes doivent trouver des liquidités en devises étrangères pour honorer les remboursements de leur dette obligataire et verser les coupons dus aux investisseurs internationaux. Le gouvernement russe doit en particulier rembourser un emprunt obligataire de 2 milliards de dollars le 4 avril prochain.

- Ukraine-Russie : les fonds d‘investissement victimes de l‘onde de choc .Le secteur de la gestion d‘actifs est en moyenne peu exposé à la Russie, mais certains fonds et sociétés de gestion sont en première ligne face aux sanctions internationales qui visent à isoler Moscou. Une contagion indirecte des autres fonds européens n‘est pas exclue par Fitch ratings.

- Pétrole : le Brent dépasse les 110 dollars, alors que l‘AIE va puiser dans ses réserves stratégiques .Les membres de l‘Agence internationale de l‘énergie ont décidé de libérer 60 millions de barils de brut face à la hausse des cours liée à l‘invasion de l‘Ukraine. Une décision prise alors que les cours continuent de flamber. Ce mercredi, le baril de Brent a dépassé les 110 dollars pour la première fois depuis 2014.

- Citigroup exposé à hauteur de 10 milliards de dollars à la Russie .Citi a déclaré être exposé à la Russie via des prêts, de la dette publique et d‘autres actifs pour 9,8 milliards de dollars. Le contexte géopolitique risque de compliquer le projet de cession de sa banque russe, annoncé l‘an dernier dans le cadre de son recentrage stratégique.

- La Banque Postale change de stratégie dans le paiement fractionné .Moins d‘un an après l‘annonce d‘un partenariat avec la fintech Alma, la filiale de La Poste a décidé de changer de braquet et s‘est tournée vers une autre start-up, Pledg, pour lancer sa propre solution. Elle espère profiter des relations que sa maison mère entretient avec la quasi-totalité des e-commerçants de France.

- Swift : 6 questions sur cette épée de Damoclès (financière) au-dessus de Moscou .Les principales banques russes vont être exclues du réseau bancaire Swift, rouage discret mais essentiel des échanges bancaires internationaux. Voici six questions à se poser sur l‘une des plus importantes sanctions possibles pour l‘économie russe.

- Ukraine : les investisseurs internationaux pris au piège des sanctions contre la Russie .Le krach du marché russe n‘était qu‘un avant-goût des turbulences traversées par les gérants d‘actifs. Les dernières sanctions internationales et la fermeture de la bourse de Moscou ne leur permettent plus de vendre leurs titres. Certains fonds ont décidé de bloquer les rachats, empêchant ainsi leurs clients de sortir.

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