Revue de presse : l'info à la une du 01/10/2023

Presse française boursière et financière du dimanche 1 octobre 2023.

Au menu de la presse française ce matin :

LE MONDE

- Que vaut une réponse du fisc par messagerie électronique ? .Si vous interrogez l'administration sur votre situation au regard d'une règle fiscale par l'intermédiaire du site des impôts, la réponse ne sera pas systématiquement opposable, prévient Olivier Rozenfeld, consultant indépendant et conseiller du groupe harvest.

- Transition climatique : « Il n'y a pas d'autre chemin pour sortir des énergies fossiles qu'une nouvelle révolution industrielle » .Le chercheur Pierre Veltz estime, dans une tribune au « Monde », que la transition ne pourra se passer d'un grand plan industriel et de solutions techniques, à rebours du discours écologiste.

- La Fiat 600 électrique veut tenir tête aux voitures chinoises .Le constructeur n'avait plus sorti de nouveau modèle depuis sept ans. Cette petite familiale doit relever le défi de démocratiser l'accès à la mobilité électrique.

- Ce qui change le 1ᵉʳ octobre pour votre budget : crédit immobilier, Ma prime Rénov', handicap, épargne, Chèques-vacances, APL… .Plusieurs mesures très attendues entrent en vigueur, notamment la déconjugalisation de l'Allocation adulte handicapé et le relèvement du plafond du Livret d'épargne populaire (LEP).

- En Antarctique, les volontaires de l'institut polaire français en froid avec leur employeur .Chaque année, l'Institut Paul-Emile-Victor recrute des volontaires de service civique pour rejoindre ses bases scientifiques polaires. Des jeunes, souvent multidiplômés, dont les maigres indemnités ont récemment diminué. Ils ont envoyé le 4 septembre à l'organisme public une mise en demeure pour obtenir un statut de salarié.

- « Le cours du cuivre est sur le fil » .Le secteur de l'immobilier absorbe, à lui seul, près d'un quart du cuivre consommé par la Chine. La crise du secteur pèse donc sur le cours du métal rouge, constate Laurence Girard, journaliste économique au « Monde ».

- Punaises de lit : comment les reconnaître ? Comment s'en débarrasser ? .Jean-Michel Bérenger, entomologiste à l'institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée infection de Marseille, donne ses conseils pour distinguer les punaises de lit et pour adopter les bons gestes.

- La chasse aux promos, d'un supermarché discount à l'autre : « Le temps où l'on faisait des grands repas pour toute une table, c'est fini » .« Voyage dans une France plus chère ». Repérer les meilleurs prix, faire durer les produits, changer leurs habitudes alimentaires… à Rillieux-la-Pape, en banlieue de Lyon, les habitants s'adaptent. Dans chaque magasin, les affiches vantent « les offres spéciales », ou autre « repères contre l'inflation ». Mais ils y croient moyennement.

- La Chine de l'intérieur en pleine crise de l'immobilier : « Je ne sais pas comment on va faire » .A Xi'an, cité impériale de la province du Shaanxi, les effets de la crise immobilière se font également sentir et fragilisent de nombreuses personnes, au-delà des seuls salariés de ce secteur-clé de l'économie du pays.

- L'appel au boycott de la COP28 de 180 responsables d'associations et d'entreprises : « Organiser une conférence sur le climat à Dubaï est absurde et dangereux » .Les lobbyistes des énergies carbonées ont fait main basse sur les COP, dénoncent, dans une tribune au « Monde », un collectif de 180 personnes engagées dans la lutte pour le climat. Elles appellent les Etats à réinventer le modèle de ces conférences et à les placer sous la protection des Nations unies.

- A Vanves, la ligne 15 du métro à la rescousse du marché immobilier .Si le nombre de transactions marque le pas dans cette commune des Hauts-de-Seine, les prix flambent encore près de la future gare du Grand Paris Express.

- Patrick Artus : « Peut-on encore parler d'assurance quand ce rôle est dévolu à l'Etat ? » .Comment l'Etat peut-il financer la couverture de risques de plus en plus fréquents et généralisés, que les assureurs privés peuvent de moins en moins prendre en charge ?, s'interroge l'économiste dans sa chronique.

- New York : après des pluies et des inondations, les infrastructures de la ville ont été débordées .Quinze centimètres d'eau se sont abattus sur Manhattan vendredi, submergeant les capacités d'évacuation de la ville et mettant à l'arrêt une partie des transports. Les égoûts ont débordé, laissant les rues inondées, les voitures noyées, les voies rapides bloquées et le métro paralysé.

- En Moselle, les efforts récompensés des bénévoles du rail .Des passionnés continuent d'entretenir un tronçon de la ligne Sarreguemines - Niederbronn-les-Bains malgré sa mise hors service en 2014. Maintenu en état, ce bout de chemin de fer a été choisi pour accueillir les tests d'un futur TER électrique dédié aux zones rurales.

- La reprise d'Air Antilles et la liquidation d'Air Guyane ordonnées par la justice .Le tribunal de commerce de Pointe-à-Pitre a prononcé la cession partielle des actifs du transporteur régional caire à la société Cipim alliée à la collectivité de Saint-Martin. 176 emplois sur 300 seront supprimés.

- Retour chaotique pour le média d'extrême droite « Livre noir », qui lance un magazine .Alors que ses anciens associés portent plainte contre lui, Erik Tegnér, le cofondateur du site identitaire, publie un trimestriel. Samedi soir, un événement avec Eric Zemmour au Cirque d'hiver accompagnera ce lancement.

- Réforme du RSA : le gouvernement s'allie à la droite pour durcir le dispositif .L'Assemblée nationale a entériné, vendredi, la conditionnalité du versement du revenu de solidarité active à au moins quinze heures d'activité hebdomadaire. Les débats ont cristallisé le clivage entre le camp Macron et la gauche sur le rapport au travail.

- Transport aérien : le tribunal de commerce valide la reprise d'Air Antilles, fin d'activité pour Air Guyane .Le tribunal a autorisé le licenciement pour motif économique de 176 des quelque 300 salariés du groupe aérien caire.

- Punaises de lit : une désinfection qui coûte cher aux propriétaires .La loi prévoit que c'est au bailleur de s'acquitter des frais d'élimination des insectes, sauf s'il prouve que le locataire les a introduits.

- En Martinique, un bouclier peu efficace face à des produits alimentaires hors de prix .« Voyage dans une France plus chère ». Mis en place dans les territoires ultramarins après les grèves qui ont secoué les Antilles en 2009, le « bouclier qualité-prix » a été amélioré fin 2022. Mais ce dispositif peine à convaincre dans le département outre-marin où les prix des produits alimentaires dépassent de 40 % ceux de l'Hexagone.

.

LES ECHOS

.