
Au menu de la presse française ce matin :
LE MONDE
- Ce qui change le 1er avril pour le budget des ménages : crédit immobilier, chômage, RSA, passoires thermiques, factures d'énergie… .Avril est traditionnellement marqué par la revalorisation de plusieurs prestations, comme le RSA et la prime d'activité. Mais de façon exceptionnelle, cette année, l'allocation-chômage bénéficie aussi d'un coup de pouce de printemps, lié à l'inflation.
- Placements immobiliers : des SCPI dans l'incertitude .Ces fonds d'immobilier non cotés font face à un marché qui ralentit brutalement. La répercussion sur les prix de part pourrait néanmoins prendre du temps.
- Usines, agriculture, eau potable… Quelles quantités d'eau sont prélevées et consommées par secteur ? .Près de la moitié des 32 milliards de mètres cubes d'eau prélevés officiellement en France servent à refroidir les centrales électriques thermiques.
- Autoroutes : « Créons un établissement public pour gérer l'ensemble du réseau routier national » .Une trentaine de sénateurs et de députés socialistes défendent, dans une tribune au « Monde », la réduction de la durée des concessions, la diminution des péages et la création d'un établissement public chargé de gérer, en plus du réseau routier non concédé, les autoroutes concédées lorsque leurs contrats seront échus.
- Jean Pisani-Ferry : « L'Union européenne est loin de s'être dotée d'une doctrine de politique industrielle » .Avec pour double objectif de contrer l'ascension chinoise et de créer des emplois pour la classe moyenne américaine, Joe Biden promeut une politique industrielle volontariste, alors que les Européens restent au milieu du gué, analyse l'économiste dans sa chronique.
- La rédaction du « Parisien » défend son indépendance .Inquiets de voir le quotidien perdre la neutralité politique qu'il a toujours revendiquée, les journalistes craignent désormais pour leur indépendance vis-à-vis de leur actionnaire, le groupe LVMH.
- Les raisons de l'inexorable progression de la dette publique française .En France, la dette publique frôle les 3 000 milliards d'euros soit trois à quatre fois plus qu'en 2000. Une situation qui n'a rien de singulier et dont les crises économiques des vingt dernières années sont les premières responsables.
- Le monde merveilleux et addictif de Douyin, le TikTok chinois .Alors que l'application est sous le feu des critiques en Occident, sa version chinoise est plus populaire que jamais en Chine, mais pose les mêmes problèmes d'addiction.
- Avec les « golden shares », Pékin surveille les géants chinois de la tech .L'obsession du contrôle de la société et des entreprises chinoises rend difficile le développement à l'étranger de ces entreprises, accueillies avec suspicion du fait de leurs liens forcés avec l'Etat et le Parti communiste chinois.
- Les entreprises « zombies » finissent par mourir aux Etats-Unis .La fin de l'argent gratuit conduit à un retour de la sélection des entreprises par le marché et provoque une remontée logique des faillites, alors que certaines tentent des sauvetages de la dernière chance.
- Energie : « Solaire et éolien offrent les plus grands potentiels à coût nul » .L'économiste Cédric Philibert estime, dans une tribune au « Monde », que les énergies renouvelables sont les moins coûteuses pour le budget public et la balance commerciale de la France.
- La revue britannique « Tribune », porte-voix des jeunes auteurs .Le numéro 17 de cette publication socialiste est consacré à l'austérité, politique de restriction budgétaire poursuivie par le gouvernement britannique depuis treize ans.
- « La puissance publique doit assumer une forme de “colbertisme vert” pour développer l'énergie solaire » .Un collectif d'énergéticiens plaide, dans une tribune au « Monde », en faveur de la révision de la programmation énergétique française afin de donner une place centrale au solaire thermique et photovoltaïque.
- « Dans un monde où les énergies fossiles sont encore indispensables, il nous faut optimiser leur exploitation » .Les économistes Stefan Ambec et Claude Crampes proposent, dans une tribune au « Monde », des outils permettant d'analyser l'impact carbone du pétrole et du gaz, qu'il faudra continuer à extraire pendant encore longtemps.
- Sécheresse : pourquoi ne pas dessaler l'eau de mer ? .Le réchauffement climatique aggrave les risques de sécheresse récurrentes, mais transformer l'eau salée en eau douce n'est pas forcément une solution à grande échelle.
- Semi-conducteurs : « C'est bien une guerre industrielle et commerciale qui se joue dans le camp occidental » .Alors que le Japon annonce, vendredi, restreindre l'exportation de machines à microprocesseurs, le lobby américain du secteur a réussi, sous couvert de tensions sino-américaines, à imposer des contraintes à l'ensemble des sociétés occidentales, explique Jean-Michel Bezat, journaliste économique au « Monde ».
- Quinze propositions pour renforcer la déontologie et l'éthique dans les collectivités territoriales .Une association de fonctionnaires territoriaux appelle à simplifier et renforcer les règles de probité applicables aux élus et aux agents pour limiter les conflits d'intérêts.
- L'inflation ralentit en mars à 5,6 %, les prix de l'alimentaire continuent de grimper .Les produits frais se sont renchéris de 16,6 % sur un an et les autres produits alimentaires de 15,6 %.
- La sécheresse oblige des maires du Var à suspendre les permis de construire : « Le dérèglement climatique devient concret pour nous » .Les villages du pays de Fayence ont décidé de ne plus accorder, pour cinq ans, de permis de construire de nouvelles habitations. Une décision inédite en France à l'échelle d'une communauté de communes.
- Sophie Binet, élue à la tête de la CGT, s'engage à poursuivre le travail avec l'intersyndicale contre la réforme des retraites .Agée de 41 ans, la première femme à accéder au poste de secrétaire générale du syndicat était à la tête, jusqu'à présent, de la CGT-Cadres. Elle a annoncé vendredi qu'elle participerait à la réunion à Matignon avec les autres syndicats, le 5 avril.
.Source : Le monde
LES ECHOS
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Source : Les echos
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