Revue de presse : l'info à la une du 01/03/2022

Presse française boursière et financière du mardi 1 mars 2022.

Au menu de la presse française ce matin :

LE MONDE

- Les « points aveugles » du système orpea .Dans sa chronique, Pierre-Yves Gomez, professeur à l'EM Lyon, revient sur l'écart abyssal entre les résultats et documents publics du gestionnaire d'Ehpad et le « travail réel », qui a longtemps attendu d'être dénoncé.

- indice de réparabilité : les notes des constructeurs surévaluées, d'après une association .Les fabricants s'attribuent eux-mêmes leur note de réparabilité. Selon l'association Halte à l'obsolescence programmée (HOP), celles-ci seraient surévaluées.

- Comment acheter des parts de SCPI via un contrat d'assurance-vie .Grâce à son imposition attractive, l'assurance-vie est une enveloppe intéressante pour loger des sociétés civiles de placement immobilier. A condition de bien choisir son contrat.

- L'Union européenne veut raccorder en urgence l'Ukraine à son réseau électrique .Les ministres de l'énergie de l'Union européenne ont donné leur feu vert pour une synchronisation. Par ailleurs, les Etats membres se préparent à la possible interruption des flux gaziers en provenance de Russie.

- « La Fed ne sait pas piloter les atterrissages en douceur lorsqu'il s'agit de combattre la hausse des prix » .la réserve fédérale américaine augmentera-t-elle ses taux d'intérêt, au risque de provoquer une récession ? Les Etats-Unis en prennent tout droit le chemin, constate Arnaud Leparmentier, correspondant du « Monde » à New York, dans sa chronique.

- Guerre en Ukraine : le casse-tête du soutien à l'économie française et au pouvoir d'achat .Les mesures à prendre et le coût pour les finances publiques restent très incertains.

- Grande distribution : achats malins et budgets serrés nourrissent l'ascension du discount .Les tarifs compétitifs pratiqués par les enseignes allemandes Lidl et Aldi sont assurés en s'appuyant sur de gros volumes, grâce à une présence dans plusieurs pays.

- Guerre en Ukraine : TotalEnergies n'entend pas cesser dans l'immédiat ses activités en Russie .Le groupe français possède près de 20 % de Novatek, une importante société gazière russe réputée proche du Kremlin. BP, Shell et Equinor ont annoncé leur sortie de Russie.

- Le groupe Altice acquiert les chaînes TFX et 6Ter .Les groupes TF1 et M6 ont annoncé lundi avoir consenti une exclusivité au groupe de Patrick Drahi pour le rachat de chaînes dont ils doivent se séparer dans le cadre de leur fusion.

- Tunisie : fragilisées par les crises politique et sanitaire, les PME peinent à se relancer .Deux ans de pandémie ont gravement accru les difficultés de nombreuses petites et moyennes entreprises, qui regrettent le manque de soutien de l'Etat et des banques.

- Comment Mario Draghi veut récupérer la manne des plages privées italiennes .Dans un décret publié le 16 février, le président du conseil italien a annoncé que les concessions actuelles des plages privées du pays prendraient fin en 2023. Une mesure susceptible de rapporter des milliards à l'Etat, qui a jusque-là soulevé une opposition virulente.

- « Notre société doit tendre vers un objectif zéro pesticide pour préserver notre environnement et notre alimentation » .L'ensemble des acteurs de la filière bio, réuni au sein de La Maison de la bio, présidée par Pierrick De Ronne, se mobilise, dans une tribune au « Monde », pour proposer la création d'un marché de quotas pour les pesticides chimiques, à l'instar de ce qui se fait pour les émissions de CO2.

- Guerre en Ukraine : les sanctions économiques plongent la Russie dans une grave crise financière .Le rouble dévisse, une filiale européenne d'une banque russe a fait faillite. La banque centrale du pays a doublé son taux d'intérêt, à 20 %.

- Un nouveau contrat pour favoriser l'« accès à l'emploi » .Les contrats d'engagement remplacent la garantie jeunes, à partir du 1er mars. Ils prévoient une allocation et au moins 15 heures d'accompagnement par semaine.

- « 2021 a tout simplement été la meilleure année de l'histoire de Blackstone, la plus grande société au monde d'investissement en capital privé » .L'entreprise fondée en 1985 par Stephen Schwarzman est devenue un immense conglomérat, symbole de la montée en puissance du « private equity ». Mais avec l'inflation grandissante, chacun guette l'explosion de la bulle qui bousculera ce modèle économique, estime Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».

- L'équipementier CNIM, fleuron industriel en cours de dislocation .Placé sous procédure de sauvegarde judiciaire par le tribunal de commerce de Paris en janvier, le groupe varois cède ses filiales une à une. Dans les différentes branches, le personnel s'inquiète.

- Guerre en Ukraine : L'Algérie se dit prête à fournir plus de gaz à l'UE « en cas de difficultés » .Plusieurs pays européens dépendent fortement de la Russie pour leurs importations de gaz.

- L'ombre de Thales plane sur l'activité de cybersécurité d'Atos .Le groupe de défense contrôlé par l'Etat et dassault aviation étudie le rachat de la division big data et sécurité du groupe informatique.

- Atos, de la gloire sous l'ère Thierry Breton à la menace d'un démantèlement .Le groupe de services informatiques, qui vient de changer de directeur général, lutte pour conserver son intégrité.

- Guerre en Ukraine : l'espace aérien de l'Europe se ferme aux avions russes .En représailles à l'invasion de l'Ukraine par Moscou, les pays de l'UE ainsi que le Canada, le Royaume-Uni et l'Islande interdisent le survol de leur territoire aux appareils russes. Air France a également suspendu ses liaisons avec le pays de Vladimir Poutine.

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LES ECHOS

- Olivier Vigneron, un Français pour prévenir les risques chez Deutsche Bank .Après un court passage chez Natixis, ce financier qui a passé une grande partie de sa carrière chez JPMorgan rejoint ce mardi Deutsche Bank où il prendra en juin la fonction de chief risk officer.

- Rothschild a quadruplé son résultat l‘an dernier .Après un marché des fusions-acquisitions euphorique en 2021, le contexte géopolitique, qui crée un niveau d‘incertitude élevé, pourrait freiner la dynamique. Si la banque d‘affaires veut continuer à recruter, elle est aussi prête à s‘adapter à la nouvelle donne.

- Le système financier russe au bord du gouffre .Le blocage des actifs de la Banque centrale russe a pulvérisé la forteresse bâtie ces dernières années par Moscou. Devant la gravité de la situation, la banque centrale russe n‘a pas tardé à contre-attaquer en relevant ses taux directeurs de 9,5 % à 20 %, son niveau le plus élevé depuis 20 ans.

- Guerre en Ukraine : l‘impact de l‘invasion russe sur les marchés en 9 questions .L‘invasion russe en Ukraine pèse lourdement sur les bourses mondiales, en particulier sur le Vieux Continent. A Paris, le CAC 40 a chuté de plus de 5 % depuis le début du mois de février. Les valeurs plus exposées à la Russie, comme renault ou Société Générale, ont tiré l‘indice parisien à la baisse.

- Gel des avoirs : 7 milliards de dollars échappent aux talibans .La moitié des 7 milliards de dollars d‘avoirs de la banque centrale d‘Afghanistan gelés aux Etats-Unis depuis l‘arrivée des talibans pourrait servir à indemniser les familles des victimes du 11 septembre 2001. L‘autre partie sera versée dans un fonds hors de portée du régime actuel.

- Guerre en Ukraine : le fonds souverain norvégien se joint au boycott de la Russie .Le plus grand fonds souverain au monde, celui de la Norvège, va céder ses 2,8 milliards de dollars de placements en Russie, essentiellement des actions (Sberbank, Lukoil, Gazprom). Il souhaite attendre pour ne pas vendre dans de mauvaises conditions dans la panique, malgré les risques.

- Les sanctions provoquent un krach du rouble .Le rouble a connu un krach, avec un plongeon de 28 %. Il perdait 23 % dans l‘après-midi malgré la hausse des taux. Les marchés estiment que la Russie a plus d‘une chance sur deux de faire défaut sur sa dette. Ils évaluent à 30 % la probabilité que Vladimir Poutine quitte le pouvoir en 2022.

- Guerre en Ukraine : les bourses européennes terminent dans le rouge .Le CAC 40 a terminé la séance en baisse de 1,39 %, après avoir perdu plus de 3 % plus tôt dans la journée. Le Dax à Francfort, a terminé en légère baisse de 0,73 %, tandis que l‘EuroStoxx 50 abandonnait 1,17 %. wall street, de son côté évoluait en ordre dispersé, le Dow Jones lâchant 0,86 %, tandis que le nasdaq était revenu à l‘équilibre, après avoir attaqué la séance en baisse. L‘escalade des sanctions a ravivé les craintes des investisseurs.

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