Revue de presse / a la une du 24/06/2020

Presse française boursière et financière du mercredi 24 juin 2020.

Au menu de la presse française ce matin :

LE MONDE

.

LES ECHOS

- La dégradation de la situation des entreprises françaises les plus endettées s’accélère .Près de la moitié des entreprises françaises évaluées par Moody’s pourraient voir leur note baisser dans la deuxième partie de l’année et en 2021. Les sociétés les plus touchées seront celles dont la dette est déjà en catégorie spéculative.

- AXA enterre la hache de guerre avec le restaurateur Stéphane Manigold .Après avoir fait condamner AXA, tenu d’indemniser ses pertes subies du fait du confinement, le propriétaire de restaurants Stéphane Manigold a trouvé un accord financier avec l’assureur et renonce à d’autres poursuites.

- L’endettement des entreprises françaises, principal risque pour la reprise .Le risque lié à l’endettement est davantage du côté des PME que des grands groupes. L’endettement net du CAC 40 diminue depuis 2011. Les entreprises les plus endettées ne sont pas nécessairement les plus fragiles.

- Pertes d’exploitation : le régulateur met les assureurs sous pression .L’ACPR estime que 7 % des entreprises sont potentiellement ou explicitement couvertes contre les dommages financiers créés par la pandémie. Son analyse conforte en partie le discours des assureurs, mais elle les invite à passer des provisions et à répondre aux demandes des assurés.

- Les Français ont placé 5 milliards d’euros sur leur Livret A en mai .La collecte cumulée sur le Livret A atteint 17,5 milliards d’euros depuis janvier. Ce mouvement vers l’épargne est plus contrasté qu’il ne paraît, selon une étude de la BPCE.

- BNP Paribas pousse les feux dans le capital investissement .La banque de la rue d’Antin veut porter de 2 à 4 milliards d’euros ses investissements en fonds propres dans les PME et les ETI à horizon 2024. Cette annonce intervient alors que les réflexions se poursuivent sur le dispositif permettant de soutenir le bilan des entreprises affaiblies par la crise du coronavirus.

- Pour la première fois, une néobanque autorisée à faire du crédit aux PME .En pleine crise du coronavirus, l’ex-Margo Bank, rebaptisé Memo Bank, a obtenu son agrément bancaire et levé 20 millions d’euros. L’établissement vise la clientèle des PME dont le chiffre d’affaires dépasse 2 millions d’euros.

- Les vendeurs à découvert profitent de la débâcle boursière de Wirecard .Des hedge funds ont gagné plus de 2 milliards de dollars cette année en pariant sur le plongeon du titre. Certains alertent depuis des années sur les zones d’ombre du groupe allemand. La révélation du scandale conforte leur rôle de lanceurs d’alerte des marchés.

- Berlin s’inquiète des retombées du scandale Wirecard .Alors que l’ex-patron du spécialiste des paiements s’est rendu aux autorités judiciaires lundi soir, le ministre des Finances Olaf Scholz a promis des règles de surveillance plus strictes. Berlin s’inquiète pour l’image du pays.

.