Revue de presse / a la une du 07/06/2020

Presse française boursière et financière du dimanche 7 juin 2020.

Au menu de la presse française ce matin :

LE MONDE

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LES ECHOS

- Pétrole : l’Opep et la Russie s’accordent pour prolonger leur accord historique .Les treize Etats du cartel et leur allié russe prolongent d’un mois leurs quotas de production pour soutenir les cours du pétrole. Les cours du brut ont doublé depuis le plus-bas atteint fin avril, mais l’amélioration reste fragile en raison des gigantesques stocks de brut accumulés aux quatre coins de la planète.

- Les bourses européennes accélèrent, portées par les espoirs de redémarrage économique .Après les Etats-Unis, le rebond boursier prend de l’ampleur en Europe. A Paris, le CAC 40 a clôturé à 5.197,79 points, vendredi. il signe sa plus forte hausse hebdomadaire (+10,70 %) depuis décembre 2011.

- La nouvelle génération de fonds cotés débarque aux Etats-Unis .Moins transparents que les ETF traditionnels, ces nouveaux fonds indiciels cotés combinent la simplicité des ETF à la complexité d’une gestion active. Les plus grands gérants d’actifs comme BlackRock et Fidelity sont déjà sur les rangs.

- L’Italie s’inquiète des visées françaises sur son secteur financier .Le milliardaire Leonardo Del Vecchio a demandé l’autorisation de monter à 20% du capital de Mediobanca, principal actionnaire de l’assureur Generali. Certains s’inquiètent des appétits étrangers.

- Hong Kong : HSBC et Standard Chartered soutiennent Pékin et provoquent la colère de Londres .Cotées à Londres et à Hong Kong, les deux banques ont leurs sièges à Londres, où elles sont régulées. Mais elles dégagent l’essentiel de leurs revenus en Asie. Prendre le gouvernement chinois à rebrousse poil n’est donc pas une option.

- Le fort rebond de l’euro complique la tâche de la BCE .L’euro a gagné 5 % par rapport au billet vert depuis la mi-mai. La vigueur de la devise européenne traduit la confiance d’une sortie de la crise du coronavirus. Mais elle complique la tâche de la BCE, en lutte contre la menace de la déflation.

- Raison d’être : les investisseurs veulent des engagements concrets .Cette année, sept entreprises du SBF 120 vont inscrire une raison d’être dans leurs statuts. Les investisseurs s’y disent très favorables mais attendent des entreprises qu’elles rendent des comptes. 

- Comment le virus favorise la recomposition des indices boursiers .Avec la chute des cours, certaines valeurs ne remplissent plus les critères pour faire partie du CAC 40. Les flottants de sodexo, d’Accor et de renault se sont particulièrement réduits. A l’inverse, teleperformance se présente comme le candidat idéal. Le verdict sera connu le 11 juin, après bourse.

- La France, championne européenne des prêts garantis par l’Etat .Depuis le début de la pandémie, les banques françaises ont accordé 93 milliards d’euros de prêts garantis par l’Etat à 490.000 entreprises. L’Hexagone s’impose ainsi en tête des pays européens qui ont mis en place de genre de dispositifs. Revue par ordre décroissant. 

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