[1] Free cashflow yield
Les prix du pétrole et du gaz divergent dans un contexte de changement de la dynamique des matières premières, par Jianwen Sun, Stratège quant multi-actifs and Robin Haworth, Analyste recherche actions, secteur de l'énergie chez Lombard Odier.
Points clés
- Les cours du pétrole de Brent augmentent en raison de perturbations liées à l'offre et de signes indiquant un raffermissement de la demande. Nous pensons qu'ils continueront à évoluer dans la limite supérieure d'une fourchette comprise entre 80 et 90 USD/baril
- Aux niveaux actuels, les prix du pétrole ne devraient pas faire dérailler la tendance au recul de l'inflation mondiale, ni notre prévision d'une trajectoire d'assouplissement monétaire aux États-Unis et dans la zone euro cette année
- Le prix du gaz naturel est retombé à ses niveaux d'avant l'invasion de l'Ukraine, aidant ainsi l'économie de la zone euro
- L'environnement macroéconomique et géopolitique actuel offre un soutien à de nombreuses matières premières. Nos expositions structurelles et tactiques aux actifs américains bénéficient du statut des Etats-Unis en tant qu'exportateur d'énergie majeur. Nous avons également une préférence tactique envers les titres du secteur de l'énergie.
La hausse des cours du pétrole attise les inquiétudes des investisseurs, qui craignent qu'une inflation persistante ne retarde ou ne fasse dérailler les perspectives de baisses de taux. Cependant, la chute des prix du gaz naturel marque la fin d'un choc énergétique pluriannuel et devrait préfigurer le début d'une reprise en Europe.
Début avril, les prix du pétrole brut se sont approchés de leur plus haut niveau depuis six mois. Les attaques contre les raffineries russes et les tensions croissantes au Moyen-Orient ont ravivé les inquiétudes concernant de possibles perturbations de l'approvisionnement. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et certains pays non membres clés (OPEP+) prolongent leurs réductions de production jusqu'à fin juin, ce qui a resserré l'équilibre du marché pétrolier.
Il existe également des signes indiquant une reprise naissante de la demande mondiale de pétrole, notamment grâce au rebond des indices manufacturiers américains et chinois. Les investisseurs se demandent si les cours du pétrole vont augmenter encore et se tournent vers les marchés des dérivés pour se prémunir contre toute hausse des prix.
Cependant, certains pays de l'OPEP+ ont exporté davantage de barils ces dernières semaines, probablement pour compenser en partie la réduction de la production russe. La capacité de réserve actuelle de l'organisation (voir graphique 1) est capable de répondre aux perturbations de l'offre – pour autant qu'elle soit disposée à intervenir.
Si les conditions actuelles se maintiennent, nous pensons que l'OPEP+ annulera progressivement une partie de ses coupes volontaires de production durant le second semestre 2024. Des prix du pétrole oscillant autour de 90 USD le baril sont supérieurs aux niveaux nécessaires à de nombreux pays de l'OPEP+ pour équilibrer leurs budgets (voir graphique 2). Le fait de pomper davantage de barils pour compenser les perturbations de l'offre ailleurs permettrait d'assouplir leur situation budgétaire. Si le niveau actuel des prix du pétrole n'a pas nui à la demande des consommateurs mondiaux, cela pourrait changer en cas de nouvelle augmentation, un risque que l'OPEP+ veut éviter.
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