La Grèce fait défaut sur sa dette cette semaine, mettant ainsi fin à un long suspens sur la dramatique histoire de la crise de la dette en Europe .

Alors même que la confirmation du taux de participation définitif à l'échange de la dette est arrivée tard dans la soirée de vendredi 09 mars.
L'ISDA a déclaré que l'échange constituait un «événement de crédit», déclenchant ainsi les CDS.
Toutefois, il ne faut pas se faire d'illusions sur l'issue de cette tragédie grecque, il est d'avis de tout le monde que cette histoire n'est pas terminée.
Dans une coïncidence un peu ironique, le défaut de la Grèce est arrivé trois ans jour pour jour depuis le creux post-Lehman sur les indices boursiers américains.
Toutefois, il est a noter que la réaction sur les marchés américains et européens n'a pas été d'un grand enthousiasme, malgré quelques frayeurs survenu en début de semaine, on n'aurait pu imaginer le pire sur l'issue de cet épisode grecque.
En effet, il restait encore quelques inquiétudes, sur le nombre de créancier qui allait apporter leur participation à l'échange sur la dette grecque.
Mais une fois l'incertitude passée, les marchés on bénéficié d'un rapport sur l'emploi meilleur que prévu.
En effet le nombre des nouvelles embauches meilleur que prévu aux États-Unis dont la masse salariale est en hausse de plus de 220 000 personnes pour le troisième mois d'affilée, à été un bon alibi pour les marchés américains et européens de finir sur une note légèrement positive , Le Standard & Poor's 500 et le nasdaq ont enregistré leur quatrième semaine consécutive de gains, une hausse de 0,1% et 0,4% respectivement.
L'Institut de la finance internationale a fait remarquer cette semaine qu'un défaut désordonnée de la dette grecque pourrait entraîner plus d'un 1000 milliards d'euros de dommages dans la zone euro.
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