Créé en 1953, le Groupe comptait plus de 163 milliards de francs suisses d'actifs sous gestion au 31 décembre 2023, 2 600 collaborateurs et 28 implantations dans le monde.

Et l'Europe se réveilla, par Nabil Milali, Portfolio Manager, Multi-Asset & Overlay, Edmond de Rothschild AM.
Il y a des décennies où rien ne se passe, et il y a des semaines où des décennies se produisent. Voici comment pourrait être résumée l'impression générale après les événements de la semaine écoulée tant ils bouleversent profondément les équilibres géopolitiques, économiques et financiers. La scène de tensions entre V. Zelenskyy et D. Trump vendredi 28 février a en effet symbolisé la rupture de l'alliance Atlantique et la fin du dividende de la paix sur lequel ont prospéré les économies et les marchés financiers occidentaux ces dernières décennies, conduisant l'Allemagne à renverser l'intégralité de son cadre fiscal et constitutionnel afin de se donner les moyens d'acquérir une indépendance stratégique vis-à-vis des Etats-Unis.
Avant même la formation du nouveau gouvernement, le futur chancelier allemand, F. Merz, a repris la formule de M. Draghi et annoncé un « quoi qu'il en coûte » qui redéfinit la politique allemande sur le plan de la défense et surtout de la dette. La proposition historique comporte 4 volets aussi significatifs les uns que les autres :
1) Toutes les dépenses dans la défense au-delà de 1 % du PIB ne seront désormais plus intégrées dans le calcul du frein à l'endettement. En tenant compte du fait que Berlin y consacre aujourd'hui près de 2 % de son PIB, cela libère immédiatement 1% de marges de manœuvre budgétaires, ce qui permet d'éviter à la nouvelle coalition des tractations difficiles pour réduire la dépense publique sur d'autres sujets. Il est important de noter qu'aucune limite n'a été définie concernant ces dépenses militaires, permettant théoriquement à l'Allemagne d'accroitre ses capacités autant et aussi longtemps que nécessaire.
2) Un fonds spécial de 500 MM€ sur 10 ans sera créé pour investir dans les infrastructures sans qu'il ne soit intégré dans le calcul du frein à l'endettement, ce qui représente une enveloppe de 1,2 % du PIB par an. Cette mesure est probablement une concession faite au SPD et aux Verts mais constituera un soutien majeur pour l'économie allemande dont une partie des maux économiques s'explique par le vieillissement du tissu industriel.
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