
Détente des marchés obligataires sur fond d'accord sur le plafond de la dette US et de désinflation en Eurozone, par Jeanne Asseraf-Bitton, Responsable de la Recherche et Stratégie de BFT IM.
Le taux 10 ans perd de l'ordre de 15 points de base (pdb) à environ 3.65% aux Etats-Unis et autour de 25 pdb à environ 2.3% en Allemagne et 2.85% en France. Les actions progressent sur la semaine, tirées par le marché américain qui profite de l'engouement pour l'intelligence artificielle. Les titres euro s'effritent, entravés par le repli des valeurs défensives. Le dollar reperd du terrain contre l'euro et le yen. Le Brent varie peu (76$/baril) et la chute du prix du gaz naturel se poursuit.
Situation aux Etats-Unis mitigée entre récession industrielle, dynamisme de l'emploi et chute de la productivité.
L'enquête ISM de mai confirme une sévère récession industrielle. L'emploi salarié surprend avec 339 000 créations en mai mais le taux de chômage (dérivé de l'enquête emploi auprès des ménages) remonte à 3.7%. L'inflation salariale se modère progressivement mais la hausse des salaires conjuguée à la chute de la productivité (-4.6% annualisé au 1er trimestre (T1)) menacent la profitabilité des entreprises.
Divergence de croissance au sein de l'Eurozone mais désinflation et fermeté du marché du travail pour tous.
La croissance au T1 ressort à +0.1% pour l'union monétaire avec une divergence entre l'Espagne et l'Italie en expansion et l'Allemagne en récession. Le chômage de la zone tombe à 6.5% en avril et la désinflation s'avère plus rapide que prévu à 6.1% au total et +5.3% en « cœur » en mai.
En France, demande intérieure en panne et désinflation.
Le PIB du T1 croit de 0.2%, tiré par le commerce extérieur qui profite de la chute des importations ; la consommation est atone et l'investissement se contracte. La consommation réelle en biens se creuse en avril à -4.3% l'an. L'inflation reflue à 5.1% l'an en mai ; la hausse des prix des biens s'effrite, celle des services reste ferme à 3% l'an.
Au Japon, le marché de l'emploi tient mais l'activité marque le pas.
Le chômage se replie à 2.6% en avril et le taux d'offres sur demande reste stable à 1.3. Mais la production industrielle et des mises en chantier baissent plus que prévu. L'activité chinoise continue de décevoir. Les profits des entreprises se contractent de -20% l'an et les enquêtes PMI marquent un recul inattendu.
A propos de BFT Investment Managers
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* Périmètre des fonds éligibles, hors fonds à échéance.
** au 30 juin 2022. Données BFT Investment Managers.
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