Wall street redoute la grèce et l'espagne: dow jones -1.1%

forexpros -Les options sur les actions américaines pointaient vers une ouverture en berne de plus de 1% ce lundi, l'angoisse grandissante que l'Espagne nécessite un programme d'aide et que la Grèce quitte la zone euro poussant les investisseurs à  bouder les valeurs plus risquées.

Celles sur le Dow Jones prévoyaient alors une régression de 1,1%, celles sur le S&P 500 l'estimant à  1,1% aussi et celles sur le nasdaq 100 à  1,2%.

Le taux des emprunts décennaux espagnols a en effet culminé à  7,57% en début de matinée, un nouveau sommet de tous les temps, dépassant de nouveau le seuil critique des 7%, généralement estimé intenable à  long terme, en raison de la peur grandissante de l'éventualité d'un plan de sauvetage total pour le pays, après que la communauté de Murcie ait imité la province de Valence, en avouant en fin de semaine avoir besoin de l'aide financière de Madrid.

Les médias du pays ont jeté de l'huile sur le feu en estimant que plusieurs de ses 17 régions semi-autonomes devraient faire de màªme, y compris les deux plus grosses, à  savoir la Catalogne et l'Andalousie.

Le serpent de mer d'une éventuelle sortie de la Grèce hors du bloc euro a quand à  lui fait une fois de plus surface, après qu'Athènes ait demandé, en préparation de sa rencontre de demain avec la troà¯ka, davantage de temps pour remplir les conditions exigées par le plan de sauvetage international.

Ces mauvaises nouvelles ont donc poussé les investisseurs à  bouder les actifs plus risqués, comme les actions et les matières premières, au profit des refuges traditionnels comme la monnaie et les bons du trésor des Etats-Unis.

La finance se trouvait dans la tourmente en pré-ouverture, la banque d'affaire Morgan Stanley, une des plus en vue de wall street, plongeant de 4,8%, la Bank of America de 2,4% et JP Morgan de 1,1%.

Les fournisseurs de mmachines lourdes et de matières premières n'étaient pas non plus à  la fàªte, en raison de la peur persistante d'un ralentissement économique chinois.

Caterpillar a ainsi laissé échapper 1,65%, BHP Billiton 3,65% et Exxon Mobil 0,95%.

Parmi les entreprises faisant l'actualité, le fournisseur d'énergie canadien Nexen s'est envolé de 52% après avoir accepté d'àªtre acheté par le mastodonte pétrolier CNOOC, arrivé de Chine, pour environ 15,1 milliards d'USD.

Le poids lourd de la restauration rapide qu'est McDonald’s demeurait de son côté stable, à  l'approche de la révélation de ses résultats du second trimestre avant l'ouverture des transactions.

Halliburton et Hasbro prévoyaiient de faire de màªme, Texas Instrument préférant attendre la fin de la session.

Les bourses européennes étaient quand à  elles nettement à  la baisse, l'EURO STOXX 50 s'effondrant de 2,1%, le CAC 40 franà§ais de 2,05%, le DAX 30 allemand de 1,7% et le FTSE 100 britannique de 1,8%.

En fin de séance asiatique, le Hang Seng de Hong Kong avait dérapé de 3%, et le nikkei 225 japonais de 1,9%.

La zone euro et les Etats-Unis ne comptaient dévoiler aucun indicateur économique majeur aujourd'hui, plaà§ant du màªme coup la lutte contre le problème du surendettement de l'Europe sous les projecteurs.

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