forexpros -Les options sur l'or ont conclu la semaine en léger recul, le dollar U.
S.
ayant retrouvé des couleurs suite aux performances manufacturières américaines médiocres, ainsi qu'aux résultats du test d'effort indépendant subi par les banques espagnoles, montrant que celles-ci nécessitaient près de 60 milliards d'euros de recapitalisation, Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour décembre se sont échangés à 1 775,35 USD de l'once à la clôture des échanges hebdomadaires, cédant 0,05% au cours de ceux-ci.
Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à 1 739,35 USD, leur plancher du 26 septembre, et rencontrer de la résistance à 1 787,55 USD, leur plafond du 21.
Le billet vert a en effet connu un sursaut après que des résultats peu réjouissants en provenance des Etats-Unis aient remis en doute la vigueur de la relance nationale.
Il a ainsi été révélé vendredi que l'indice des directeurs des achats de la région de Chicago avait reculé en septembre sans crier gare, se retrouvant du coup en territoire négatif pour la première fois depuis septembre 2009.
La période l'a ainsi vu chuter de 53 vers 49,7, alors que les experts pensaient qu'il serait stable pour la période considérée.
L'université du Michigan a quand à elle signalé que son baromètre révisé de l'humeur des consommateurs avait davantage plongé en septembre que redouté, reculant ainsi de 79,2 vers 78,3 après ajustement saisonnier, au lieu des 79 envisagés.
Le bureau d'analyse économique des Etats-Unis a par contre souligné vendredi que les dépenses individuelles avaient augmenté comme anticipé en aoà»t, grignotant 0,5%, prolongeant ainsi les 0,4% précédents.
Il avait été noté la veille que l'économie du pays n'avait progressé que de 1,3% au seconod trimestre, au lieu des 1,7% de l'évaluation préliminaire, tandis que les commandes de bien durables avaient subi en aoà»t une dégringolade de 13,2%, la plus importante depuis jaanvier 2009, au lieu des 5% qui étaientt déjà craints.
La Banque d'Espagne a de son côté avoué vendredi suite à des testss d'effort indépendants que la finance nationale aurait sans surprise besoin de 59,3 milliards d'euros pour àªtre renfloué, soulageant du coup l'angoisse d'un nouvel appel au secours.
Le gouvernement dont il fait partie avait annoncé la veille son budget de crise pour 2013, dominé par les coupes budgétaires, pour ce qui semblerait àªtre un avant-goà»t des conditions d'un plan de secours.
Les sommes dont disposeront les ministères chuteront ainsi de 8,9% pour l'année prochaine, et les salaires du secteur public seront gelés pour la troisième année d'affilée, le premier ministre Mariano Rajoy étant aux prises avec un des plus gros déficits régionaux.
Le taux des obligations décennales émises par Madrid a du coup clôturé à 5,94%.
Tous les yeux seront tournés vers l'agence de notation Moody's Investor Services, laquelle pourrait en décider la dégradation dans les prochains jours alors qu'approche la date de conclusion de son audit.
Elle avait déclaré en aoà»t que sa révision de la notation Baa3 du pays pourrait durer jusqu'à la fin septembre, le mois s'achevant ce dimanche, et tout mouvement vers le bas rendrait ses dettes indésirables.
La réunion de la banque centrale européenne de jeudi sera la point d'orgue de la semaine prochaine, bien que l'évoluation de la situation de l'Espagne reste également dans la ligne de mire.
Les Etats-Unis rendront par ailleurs leur rapport mensuel sur l'emploi non agricole lors de la dernière journé de cotation, permettant ainsi de juger de la force d'un marché du travail hésitant.
Les futures sur l'argent pour décembre ont par ailleurs laissé échapper 0,1% dans le màªme temps pour descendre à 34,53 USD de l'once.
Celles sur le cuivre à échéance identique ont effectué un repli de 0,45% pour se retrouver à 3,755 USD la livre dans le màªme temps.
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