La croissance du secteur privé de la zone euro est demeurée faible en décembre malgré un léger rebond de l'activité dans les services, la tiédeur de la demande extérieure amplifiant la contraction du secteur manufacturier, montrent les résultats préliminaires de l'enquête réalisée par IHS Markit auprès des directeurs d'achat (PMI).

L'indice "flash" composite, qui combine l'activité des services et celle du secteur manufacturier, s'affiche à 50,6 pour le mois en cours, comme en novembre et légèrement en dessous du consensus, qui le donnait à 50,7.
Le secteur manufacturier s'enfonce un peu plus en territoire de contraction (45,9 contre 46,9 en novembre) et déçoit puisque le consensus l'attendait à 47,3.
Cela va un peu mieux en revanche pour les services, qui restent en croissance (52,4 contre un consensus de 52,0, après 51,9 en novembre).
La Banque de France abaisse sa prévision de croissance pour 2020 à 1,1%
La Banque de France a confirmé sa prévision de croissance française à 1,3% pour cette année.
Une prévision 'robuste (face) à des effets causés par la prolongation des mouvements sociaux', selon son directeur général.
La croissance de l'économie française devrait se tasser l'an prochain pour reculer à 1,1% en raison d'une nette dégradation de l'environnement international qui devrait se traduire par un ralentissement marqué des exportations, a déclaré lundi la Banque de France (BdF).
Elle prévoyait auparavant une croissance de 1,3% l'an prochain, stable par rapport à son estimation pour 2019 confirmée dans ses projections trimestrielles publiées lundi.
La croissance du produit intérieur brut (PIB) de la France devrait néanmoins rester soutenue par le dynamisme de la demande intérieure et elle devrait remonter à 1,3% en 2021 puis en 2022 avec le redressement du commerce extérieur.
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