Zone euro : L'inflation en zone euro a accéléré en janvier, mettant temporairement du baume au cœur à la banque centrale européenne, qui s'efforce depuis des mois de relancer la croissance et les prix, notent les analystes.

Selon une première estimation de l'Office européen de statistiques Eurostat diffusée vendredi, les prix à la consommation ont progressé de 0,4% en janvier, contre 0,2% en décembre.
Ce chiffre --le plus haut depuis 15 mois--est conforme à ce qu'attendaient le consensus des analystes interrogés par le fournisseur de services financiers Factset.
Cette petite embellie reste toutefois très loin de la hausse des prix légèrement sous 2% visée par l'institut monétaire basée à Francfort.
'C'est un modeste pas dans la bonne direction pour la BCE', a observé Howard Archer, analyste de IHS Global Insight.
Quelque 68'459 tonnes ont été exportées dans le monde, soit une hausse de 0,3% sur un an.
Cela représente des recettes de 613,7 millions de francs, en recul de 3,8%.
France : L'activité économique a redémarré en France en 2015 avec une hausse du Produit intérieur brut (PIB) de 1,1%, une reprise toutefois poussive après quatre années de croissance atone.
Désormais, l'Insee raccourcit substantiellement les délais de diffusion des comptes trimestriels.
La première estimation est désormais rendue publique moins de 30 jours après la fin du trimestre, au lieu de 45 jours jusqu'à présent.
Les résultats présentés seront actualisés lors de la deuxième estimation qui sera rendue publique le 26 février 2016.
Ces délais plus courts amènent à recourir à des extrapolations supplémentaires pour les données non disponibles 30 jours après la fin du trimestre.
Il peut en résulter des révisions légèrement plus amples qu'auparavant, surtout sur le commerce extérieur et les stocks.
Sur l'ensemble des marchés (marché intérieur et marchés extérieurs), les prix de production des produits industriels reculent à nouveau en décembre 2015 (-1,1%), après trois mois de quasi-stabilité.
Sur un an, ils baissent de 2,2%, surtout du fait de la chute des prix des produits pétroliers raffinés (-28,0%).
Le e-commerce a progressé de 14,3 % en 2015.
Sur l'ensemble de 2015, le produit intérieur brut de la France a progressé en moyenne de 1,1 %, selon l'Insee, soit son niveau le plus élevé depuis 2011, après 0,2 % en 2014.
La croissance du Produit intérieur brut (PIB) a atteint 1,1% en France en 2015, après s'être établie au quatrième trimestre à 0,2%, a annoncé vendredi l'Insee.
La reprise reste poussive en France.
La croissance a atteint 1,1 % en 2015, sous la moyenne de la zone euro attendue à 1,5 %.
En janvier 2016, selon les estimations provisoires réalisées en fin de mois, l'indice des prix à la consommation baisserait de 1,0% par rapport au mois précédent, comme en janvier 2015.
La baisse sur le mois des prix à la consommation en janvier 2016 serait principalement due au repli saisonnier des prix des produits manufacturés, en raison des soldes d'hiver, et à un nouveau recul des prix des produits pétroliers.
Etats-Unis : La croissance de l'économie américaine a ralenti plus que prévu au quatrième trimestre, sous le coup d'un nouvel effet de stocks négatif.
Chute des prix pétroliers et renforcement du dollar ont pesé sur la croissance aux Etats-Unis qui a fortement ralenti au dernier trimestre2015 tandis que les consommateurs se sont montrés plus prudents dans leurs dépenses.
En décembre 2015, les dépenses de consommation des ménages en biens se redressent, progressant de 0,7% en volume* après une forte baisse en novembre (-1,4%).
En particulier, les achats de textile et d'habillement rebondissent et la consommation en produits alimentaires accélère.
Après une hausse de 2% au troisième trimestre, le PIB n’a progressé que de 0,7% d’octobre à décembre en rythme annuel.
La croissance économique des Etats-Unis a nettement marqué le pas au 4e trimestre, ralentie par une chute des investissements des entreprises notamment dans le secteur énergétique et une décélération des dépenses de consommateurs, selon la première estimation du département du commerce publiée vendredi.
D'octobre à décembre, le Produit intérieur brut (PIB) américain a progressé de 0,7% en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières contre 2% au 3e trimestre.
Les analystes s'attendaient à un ralentissement mais dans une moindre mesure, leur prévision médiane tablant sur 0,9%.
Pour l'ensemble de 2015, la croissance a été de 2,4% comme en 2014.
Malgré un hiver exceptionnellement doux jusqu'en décembre, les dépenses de consommation qui constituent les deux tiers du PIB américain, n'ont progressé que de 2,2% après avoir gagné 3% au trimestre précédent.
Coup de froid sur la croissance aux Etats-Unis : elle est retombée à 0,7 % au quatrième trimestre contre 2 % sur le trimestre précédent.
Chute des prix pétroliers et renforcement du dollar ont pesé sur la croissance aux Etats-Unis qui a fortement ralenti au dernier trimestre 2015 tandis que les consommateurs se sont montrés plus prudents dans leurs dépenses.
Allemagne : Le commerce de détail en Allemagne a signé en 2015 sa meilleure année depuis plus de 20 ans, selon des chiffres publiés vendredi qui viennent confirmer le rôle moteur de la consommation pour l'économie, rôle qu'elle jouera encore cette année.
Faisant état d'une hausse de 2,7% sur un an l'année dernière des ventes au détail, hors inflation, l'Office fédéral des statistiques Destatis a rappelé que 'depuis 1994, il n'y avait pas eu de hausse aussi forte sur une année'.
Destatis précise aussi qu'il s'agit de la sixième hausse annuelle consécutive du chiffre d'affaires du commerce de détail en Allemagne.
'Les conditions sont optimales' pour la consommation, a rappelé lors d'une conférence de presse à Berlin Stefan Genth, directeur de la fédération HDE des commerçants allemands, citant pêle-mêle le faible taux de chômage, les taux d'intérêts bas qui n'incitent pas à épargner, la chute du prix du pétrole qui amoindrit la facture énergétique des ménages.
Pour 2016, la HDE attend une nouvelle hausse des recettes, de 1,5% hors inflation.
Suisse : Le volume des exportations de fromage suisse a grignoté l'an dernier 0,3% pour représenter un total de 68'459 tonnes.
La valeur commerciale de ces envois en revanche s'est tassée de 3,8% à 613,7 mio CHF, indique vendredi le rapport périodique distribué par la faîtière de la branche.
La hausse du volume s'explique par la diversification des débouchés hors des frontières de l'Union européenne, qui reste avec une part de 80% le premier marché étranger pour les pâtes molles, dures, voire fondues helvétiques.
La demande sur le Vieux continent s'est tassée de 1,5%.
Les exportations intercontinentales ont en revanche bondi de 8,9% pour représenter 12'702 tonnes.
La demande russe s'est notamment renforcée de 15,3%, mais la valeur de ces échanges s'est effondrée de presque autant (15,2%).
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