Zone euro : Le groupe sidérurgique indien Tata Steel s'apprête à annoncer la suppression de plus de 1000 emplois au Royaume-Uni, principalement dans son usine de Scunthorpe (nord-ouest de l'Angleterre), selon les médias britanniques vendredi.

Scunthorpe, qui emploie actuellement 3000 personnes, est la plus grande usine métallurgique du pays.
Des emplois seraient aussi touchés en Ecosse, dans les usines de Clydebridge Glasgow et Dalzell, près de Glasgow, affirment notamment la BBC, Sky News et le Telegraph, qui parlent de 1,000 à 1,200 emplois supprimés.
Russie : L'agence d'évaluation financière américaine Standard'Poor's, qui avait la première relégué la Russie en catégorie 'spéculative' cette année, a prévenu vendredi qu'un nouvel abaissement était possible notamment si Moscou dilapidait trop rapidement ses réserves face à la crise.
La note de la dette souveraine de la Russie est maintenue à 'BB ' avec une perspective négative, a indiqué S§P dans un communiqué.
'La perspective négative reflète notre opinion que les mécanismes de protection budgétaires pourraient se dégrader plus vite dans les douze mois à venir que nous l'estimons actuellement', a expliqué l'agence.
Les autorités russes bénéficient en effet des réserves accumulées ces dernières années quand les cours du pétrole étaient plus élevées et la croissance au rendez-vous, ce qui leur a permis notamment de renflouer le secteur bancaire ou de financer des projets d'infrastructures ces derniers mois malgré la crise.
S§P explique aussi qu'elle 'pourrait abaisser la note si les événements géopolitiques devaient conduire les gouvernements étrangers à durcir de manière significative le régime de sanctions appliqué à la Russie'.
Grèce : Les députés grecs sont appelés vendredi à se prononcer sur de nouvelles mesures de rigueur, dictées par les créanciers en échange de la poursuite du versement de prêts internationaux, premier test pour le nouveau gouvernement d'Alexis Tsipras.
Etats-Unis : La production industrielle aux États-Unis a reculé en septembre pour le deuxième mois consécutif, selon les données publiées vendredi par la Réserve fédérale (Fed).
Allemagne : La semaine prochaine, la politique monétaire sera au centre de l'attention des investisseurs à Francfort, avec la réunion de politique monétaire de la BCE en ligne de mire jeudi, recelant cependant plus de potentiel de déception que de satisfaction.
'Un élargissement du QE', le programme de rachats d'actifs de la BCE, à l'oeuvre depuis mars, 'est déjà largement pris en compte dans les valorisations' sur le marché, prévient Ulf Krauss, analyste d'Helaba.
Donc même si le président de la BCE, Mario Draghi, annonce ou laisse entrevoir, comme beaucoup s'y attendent, des ajustements au programme, 'la réaction sur les marchés financiers devrait être contenue', prédit l'expert.
'Pour surpasser les attentes du marché, (M.
Draghi) devrait se montrer assez concret sur l'assouplissement à venir', renchérissent les experts de BayernLB.
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