Le cabinet PwC a élaboré trois scénarios dont le plus pessimiste inclurait la perte de près d’un demi-million d’emplois.

Cette conséquence de la crise économique liée au coronavirus pourrait menacer la souveraineté industrielle de la France.
La casse dans l’emploi industriel est assurée.
Selon une étude du cabinet de conseil et d’audit PwC réalisé à la demande de l’UIMM, la France pourrait perdre jusqu’à 463 000 emplois, du fait de la crise sanitaire et économique liée au coronavirus.
Trois scénarios envisagés
Selon trois scénarios (modéré, central et pessimiste) établis par l’étude, l’industrie manufacturière pourrait perdre entre 187 000 et 463 000 emplois, sans compter les quelque 81 000 emplois non créés par la filière et qui pénaliseront l’arrivée des nouvelles générations sur le marché du travail.
Souveraineté industrielle en jeu
Outre une hausse des défaillances d’entreprises à prévoir, le nombre d’entreprises industrielles qui perdront de l’argent (avant impôt) pourrait doubler entre 2020 et 2021.
L’aéronautique, un des rares secteurs exportateurs avant la crise, sera un des plus sévèrement touchés.
La balance commerciale de l’automobile, déficitaire depuis la fin des années 2000, devrait s’aggraver.
Selon l’étude, la souveraineté industrielle du pays est clairement en jeu.
La baisse de la valeur ajoutée cumulée de l’industrie manufacturière est estimée en moyenne à 75 milliards d’euros sur la période 2020-2022, présentant un risque historique de désindustrialisation.
0 Commentaire