Les prix du pétrole reculent en Amérique du Nord ce jeudi, perdant plus de la moitié de leurs gains de la dernière séance alors que les investisseurs scrutent les conséquences du Brexit.
L‘ancien maire de Londres, Boris Johnson, s‘est retiré de la course à la place de premier ministre ce jeudi.
Le secrétaire britannique de la Justice, Michael Gove, un fervent défenseur du Brexit, a indiqué ce jeudi qu‘il briguait le poste de premier ministre.
Le ministre de l‘Intérieur, Theresa May, qui a soutenu le maintien dans l‘UE, a également annoncé sa candidature pour la direction du parti.
D‘autres politiques du parti conservateur ont déclaré souhaiter remplacer David Cameron, comme le secrétaire du Pays de Galles, Stephen Crabb, et le secrétaire à la Défense, Liam Fox.
Le brut pour livraison en août sur le Nymex perd $1,18, ou 2,37%, à $48,70 le baril.
Hier, le pétrole échangé à New York a progressé de $2,03, ou 4,24%, sa meilleure hausse journalière depuis avril, après les chiffres qui ont montré que la production de pétrole américaine a diminué davantage que prévu la semaine dernière et que la production de brut continue à baisser.
L‘EIA a indiqué dans son rapport hebdomadaire que les réserves de brut ont diminué de 4,1 millions de barils la semaine dernière à 526,6 millions.
Les analystes prévoyaient un recul de 2,4 millions de barils.
La production américaine de brut a atteint 8,62 millions de barils par jour la semaine passée, plus bas que son pic de 9,6 millions de barils par jour de l‘an dernier.
A Londres, le Brent pour livraison en septembre recule de $1,20, ou 2,34%, à $50,12 le baril, après avoir repris $2,06, ou 4,18%, mercredi.
Les craintes d‘une baisse de a production en Norvège en raison d‘une grève s‘estompent alors que la production norvégienne ne diminuerait sur d‘environ 7 % en cas de grève.
Environ 7 500 employés sur sept sites de pétrole et de gaz en Norvège pourraient entrer en grève à partir de samedi si aucun nouvel accord sur les salaires n‘est trouvé avant vendredi.
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