Les prix du brut ont atteint mardi des sommets de plusieurs années, les bouleversements en Iran suscitant des inquiétudes quant aux perturbations potentielles de l'approvisionnement dans la région alors que les efforts de réduction de l'offre par les producteurs pétroliers mondiaux continuent de soutenir l'or noir.

Le contrat brut pour livraison en février aux États-Unis a augmenté de 13 cents, soit environ 0,23%, à 60,55 dollars le baril d'ici 04h00 (8h00 GMT), le plus haut niveau depuis juin 2015 : Ailleurs, le Brent pour livraison en mars sur l'ICE futures Exchange à Londres était en hausse de 11 cents ou environ 0,16% à 66,99 $ le baril, juste après avoir atteint un sommet de près de trois ans de 67,29 $.
Les manifestants iraniens ont attaqué des postes de police lundi soir, au cours de leur quatrième jour de manifestations, ce qui représente le plus grand défi pour le leadership clérical du pays depuis 2009.
Les prix du brut ont également continué à être soutenus par des réductions de production menées par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et la Russie.
Les producteurs ont convenu en décembre de prolonger les réductions actuelles de la production de pétrole jusqu'à la fin de 2018.
L'accord visant à réduire la production de pétrole de 1,8 million de barils par jour (bpj) a été adopté l'hiver dernier par l'OPEP, la Russie et neuf autres producteurs mondiaux.
L'accord devait se terminer en mars 2018, et a déjà été prolongé une fois.
Par ailleurs, l'essence se progresse de 0,16% à 1,789 $ le gallon, tandis que le gaz naturel a bondi de 2,10% à 3,015 $ par million d'unités thermiques britanniques.
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