Les prix du brut ont diminué en Asie ce mardi. American Petroleum Institute publiera aujourd‘hui ses chiffres sur les réserves de brut et de produits raffiné.

Mercredi, les données du Département américain de l‘Energie seront suivis de près.
Sur le Nymex, le brut WTI pour livraison en mai recule de 0,28% à $35,60 le baril.
Le Brent décline de 0,08% à $37,66 le baril.
Les futures sur le brut sont tombés à leur plus bas d‘un mois ce lundi.
Les traders répondent aux signaux baissiers de BNP Paribas (PA:BNPP) concernant la probabilité que le pétrole atteigne son plus bas annuel alors que les réserves augmentent.
Vendredi dernier, le brut WTI a perdu plus de 4 % après que l‘Arabie Saoudite a indiqué qu‘elle ne prendrait pas part à un accord sur un gel de la production si l‘Iran ne fait pas de même.
Sur l‘ICE, le Brent pour livraison en juin a oscillé entre $37,61 et $38,92 le baril avant de terminer à $37,76, en baisse de 0,91 ou 2,35%.
Les futures sur le Brent de la mer du Nord ont fini en recul lors des deux dernières séances.
Les indices de référence internationaux et américains en matière de pétrole brut sont en hausse de plus de 18 % depuis leur plus bas de ma mi-février.
Lundi, les futures sur le brut américain ont reculé après que BNP Paribas a indiqué qu‘il ne serait pas raisonnable que les prix du pétrole retombent à leur plus bas de 13 ans cette année, quand le brut WTI a atteint $26,05 le baril le 11 février.
La semaine dernière, les prix du pétrole ont largement décliné après que le prince héritier saoudien, Mohammed Bin Salman, a indiqué que le royaume ne participerait pas à un gel de la production si l‘Iran n‘y prend pas part.
Plus tôt, l‘Arabie Saoudite, la Russie et deux autres membres de l‘OPEP avaient pensé geler la production à ses niveaux de janvier lors d‘une réunion le 17 avril prochain à Doha.
Un gel de la production russe pourrait s‘avérer inefficace étant donné que la Russie demeure proche de niveaux inédits, avec plus de 11 millions de barils par jour.
L‘Iran hésite à participer à un accord le forçant à limiter sa production, alors que le pays est de retour sur les marchés mondiaux pour la première fois depuis près d‘une décennie.
En mars, l‘Iran avait monté sa production quotidienne à 3,2 millions de barils, et ce moins de deux mois après que les puissances occidentales ont levé les sanctions économiques qui pesaient sur le pays.
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