Investing.com -Les bourses européennes étaient en difficulté ce mercredi matin, alors que les yeux se tournaient vers la banque centrale européenne, qui s‘appràªtait à dévoiler les détails de ses futurs tests d‘effort du secteur bancaire régional.
En première partie de séance locale, l‘EURO STOXX 50 régressait de 0,70%, le CAC 40 franà§ais de 0,67%, et le DAX 30 allemand de 0,34%.
La nervosité était palpable après que l‘autorité monétaire du bloc ait révélé que la définition des capitaux utilisée pour mettre les établisements financiers à l‘épreuve sera désormais plus stricte que celle utilisée lors de l‘étude de leurs actifs dont la publication est imminente, et confirmé que 6% de fonds propres seraient exigés.
Les opérateurs epochaient aussi les plus-values découlant du sursaut ayant suivi l‘annonce par le département d‘état au travail américain des 148,000 créations de postes au cours du mois dernier, bien moins que les 180,000 envisagés.
Le taux de chômage a d‘autre part fondu depuis 7,3 jusqu‘à 7,2%, sa valeur la plus faible en quatre ans et demi, dans le màªme temps, une bonne nouvelle à tempérer car imputable aux sorties de population active de plus en plus nombreuses.
Ce rapport était enfin publié après 18 jours de retard, dà»s aux débrayages partiels ayant touché les administrations du pays.
Cette nouvelle a du coup augmenté les probabilités que la Réserve Fédérale repousse la fermeture du robinet de ses injections de liquidités au moins jusqu‘à l‘année prochaine.
La finance était en berne, la Deutsche Bank allemande laissant échapper 0,78%, suivie des franà§ais BNP Paribas et Société Générale avec respectivement 1,31 et 1,77%.
Il en était de màªme à la périphérie, les espagnols Banco Santander et BBVA sombrant de 1,76 et 1,90%, les italiens Intesa Sanpaolo et Unicredit leur emboà®tant le pas avec 1,66 et 1,30%.
A Paris, l‘opérateur téléphonique Orange dégringolait de 3,15% dans le sillage de bénéfices décevants entre début juillet et fin septembre.
Le fournisseur de semiconducteurs STMicroelectronics s‘effondrait de 4,87%, après avoir subi 142 millions d‘USD de pertes nettes trimestrielles.
A Londres, le FTSE 100 fléchissait de 0,38%, les établissements bancaires de Grande-Bretagne suivant majoritairement le chemin tracé par leurs homologues continentaux.
Lloyds Banking trébuchait ainsi de 0,02%, Barclays de 0,35% et HSBC holdings de 1,71%, tandis que la Royal Bank of Scotland émergeait par contre de 1,43%.
Les entreprises spécialisées dans les matières premières n‘étaient pas à l‘abri, les mastodontes miniers Glencore Xstrata et Rio Tinto fondant respectivement de 0,31 et 0,78%, leur rival Polymetal n‘étant pas en reste avec 0,57%.
Les perspectives des marchés américains partageaient l‘inquiétude ambiante: les options sur le Dow Jones prévoyaient une baisse de 0,38%, celles sur le S&P 500 l‘estimant à 0,48% et celles sur le nasdaq 100 à 0,46%.
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