L'europe contaminée par le pessimisme allemand: dax 30 -0,12%

Investing.com -Les bourses européennes restaient majoritairement sur la défensive ce mardi après-midi, dans le sillage des résultats peu encourageants de l‘Allemagne, à  la veille l‘intervention du chef de la banque centrale des Etats-Unis.

En seconde partie de séance locale, l‘EURO STOXX 50 régressait de 0,38%, le CAC 40 franà§ais de 0,39%, et le DAX 30 allemand de 0,12%.

Le centre de recherches économiques ZEW a ainsi révélé que son baromètre de l‘humeur économique de l‘Allemagne était tombée de 38,5 vers 36,3 pour juillet, au lieu des 39,6 espérés.

Celui du bloc ayant adopté la monnaie unique dans son entier est cependant remonté depuis 30,6 vers 32,8 dans le màªme temps, au lieu des 31,8 envisagés.

La nervosité était palpable dans l‘expectative de l‘audition de Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, au sujet de sa politique monétaire, sur fond de rumeurs d‘une diminution de ses 85 milliards d‘USD rachats mensuels.

La finance était encore morose, la Deutsche Bank allemande se repliant de 0,30%, suivie des franà§ais BNP Paribas et Société Générale avec respectivement 0,52 et 0,37%.

La périphérie était moins unanime, les espagnols Banco Santander et BBVA chutant de 1,02 et 0,82%, tandis que les italiens Intesa Sanpaolo et Unicredit arrachaient 0,16 et 0,62%.

L‘opérateur Telecom Italia plongeait pour sa part de 3,14% après avoir interrompu le plan de séparation de ses réseaux, estimant que la décision des autorités nationales du secteur de rabaisser les coà»ts de l‘accès à  ses infrastructures pourrait "affecter sa sa faisabilité".

Tout n‘était cependant pas désespéré, le transporteur aérien Deutsche Lufthansa s‘envolant de 1,26% après que Goldman Sachs en ait remonté l‘appréciation depuis le conseil de vente vers la neutralité.

A Londres, le FTSE 100, riche en matières premières, a fini par suivre le mouvement de repli général de 0,03%, après qu‘il ait été montré que l‘inflation britannique avait été quelque peu inférieure aux attentes le mois passé.

Les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto amassaient tout de màªme, poursuivant leurs avancées avec 2,37 et 2,77%, le poids lourd des hydrocarbures Anglo American partageant le màªme sort avec 1,81% et Eurasian Natural Resources aussi avec 2,67%.

Le deuxième avait annoncé à  l‘aube que la production de minerai de fer mondiale avait explosé de 7% au second trimestre.

La City redressait majoritairement la barre, HSBC holdings empochant 0,04%, la Royal Bank of Scotland 0,70%, et Barclays 0,76%, tandis que Lloyds Banking laissait échapper 0,17%.

Les perspectives des marchés américains n‘étaient pas non plus très optimistes: les options sur le Dow Jones prévoyaient une hausse de 0,09%, celles sur le S&P 500 l‘estimant à  0,04% et celles sur le nasdaq 100 à  0,09%.

Il était d‘autre part à  noter que l‘inflation à  la consommation de la zone euro s‘était maintenue à  1,6% annualisés en juin, conformément aux prédictions et aux premières estimations.

Les Etats-Unis comptaient de leur côté conclure la journée avec l‘évolution de leurs prix à  la consommation, les chiffres de leur production industrielle et le taux d‘utilisation de leurs capacités.

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