Les marchés boursiers américains ont connu une évolution limitée ce vendredi, alors que les investisseurs se préparaient pour des négociations commerciales cruciales entre les États-Unis et la Chine, programmées pour ce week-end à Genève.

L'annonce d'un accord commercial entre les États-Unis et le Royaume-Uni a brièvement stimulé le moral des investisseurs, mais l'incertitude demeurait quant à la possibilité de progrès significatifs lors des discussions avec la Chine.
Le président Donald Trump a évoqué la possibilité de réduire les droits de douane sur les importations chinoises, passant de 145 % à 80 %, tout en soulignant que « de nombreux accords commerciaux » étaient en cours.
À la clôture des marchés, le S&P 500 a enregistré une légère baisse de 0,1 %, tandis que le Dow Jones a perdu 119 points.
Le Nasdaq 100, quant à lui, a terminé presque stable.
Sur l'ensemble de la semaine, le S&P 500 a affiché une baisse de 0,7 %, le Nasdaq a reculé d'environ 0,6 %, et le Dow Jones a enregistré un déclin d'environ 0,2 %.
Le CAC 40 et l'Europe positivent avec un nouveau record du Dax
En Europe, la tendance était à la hausse, avec le CAC 40 de Paris clôturant en hausse de 0,64 % à 7 743,75 points.
À Francfort, le Dax a progressé de 0,59 %, tandis qu'à Londres, le FTSE 100 a gagné 0,27 %.
L'indice EuroStoxx 50 a également enregistré une hausse de 0,39 %, le FTSEurofirst 300 de 0,35 %, et le Stoxx 600 de 0,44 %.
Cependant, sur la semaine, le CAC 40 a perdu 0,36 %, tandis que le Stoxx 600 a gagné 0,24 %.
Les marchés européens ont été soutenus par l'espoir d'une détente des tensions commerciales qui ont perturbé les marchés actions ces dernières semaines.
Les indices mondiaux se rapprochent des niveaux observés avant l'imposition de droits de douane réciproques au début du mois d'avril, alimentés par l'optimisme d'un apaisement des tensions commerciales qui ont conduit de nombreuses entreprises à revoir à la baisse leurs prévisions annuelles.
L'accord entre le Royaume-Uni et les États-Unis, qui maintient des droits de douane de base de 10 % tout en prévoyant plusieurs exceptions, a suscité des attentes quant à des avancées avec d'autres partenaires commerciaux, notamment la Chine.
Les représentants américains et chinois doivent se rencontrer samedi à Genève, ce qui pourrait marquer le début de négociations commerciales entre les deux pays.
Sur le plan des valeurs, Pinterest a enregistré une forte hausse de 4,8 % grâce à des prévisions de recettes publicitaires solides.
En revanche, Expedia a chuté de 7,3 % après avoir manqué ses prévisions de recettes, et Affirm a plongé de 14,5 % en raison de prévisions médiocres pour le quatrième trimestre.
Ces résultats mitigés des entreprises soulignent la méfiance générale des investisseurs face aux incertitudes commerciales.
En Europe, le groupe IAG, maison mère de British Airways et Iberia, a annoncé une commande à plusieurs milliards de dollars pour 32 Boeing 787 et 21 Airbus A330.
De plus, IAG a précisé avoir exercé en mars des options pour 12 Airbus A350 et 6 Boeing 777, portant à 71 le nombre total de commandes fermes révélées.
À la clôture, l'action d'IAG a gagné 2,38 %, tandis qu'Airbus a progressé de 0,04 % et Air France-KLM de 0,20 %.
En revanche, Dassault Aviation a reculé de 3,44 %.
À Wall Street, Boeing a enregistré une hausse de 0,62 % vers 18H00 GMT.
En France, Renault Group a vu son action augmenter de 2,17 % à 47,66 euros, dans le cadre de son programme de rachat d'actions.
La société a confié à un prestataire de services d'investissement un mandat pour acquérir jusqu'à 1 500 000 actions Renault, en fonction des conditions de marché, sur une période allant du 9 mai jusqu'au 23 mai 2025.
Enfin, Société Générale a progressé de 0,52 % à 46,80 euros, après avoir été sous pression en cours de séance.
La banque a subi l'une des plus fortes baisses de l'indice CAC 40, pénalisée par une note d'UBS qui a dégradé sa recommandation sur le titre de "Acheter" à "Neutre", tout en relevant l'objectif de cours de 44 à 48 euros.
UBS a justifié cette décision par un environnement macroéconomique et politique incertain à court terme, estimant que la valorisation de Société Générale est juste dans le contexte actuel.
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