Bourse : wall street, le nasdaq préserve les 11000 points in extremis

Le Dow Jones et le S§P 500 se sont retournés peu avant la clôture mais ont réussi à clôturé dans le vert alors que le nasdaq a chuté de près de 1% après avoir établi un nouveau record à 11 108 points ce jeudi .

L'indice technologique a subi la pression de grandes valeurs telles qu'Apple (-2,27%), Netflix (-2,82%), Microsoft (-1,79%) et Tesla (-2,48%) , mais l'indice a réussi à préserver les 11000 points in extremis.

Sur le front des statistiques, le département du travail a fait état de 1,763 million de créations de postes non agricoles le mois dernier après un niveau inégalé de 4,791 millions enregistré en juin.

Ce chiffre, qui marque un affaiblissement important, ressort toutefois au-dessus des attentes des économistes interrogés par reuters qui anticipaient en moyenne 1,6 million de créations d'emplois.

Les intervenants étaient également attentifs au blocage des discussions sur un nouveau plan de soutien à l'économie, qui se sont soldées vendredi par un échec.

L'impasse des négocitions aux Etats-Unis maintient les actions dans l'attente

Les indices européens ont réussi à effacer les baisses initiales et ont terminé la dernière séance de la semaine en légère hausse, à la clôture, la bourse de paris est restée stable, le DAX 30 a enregistré une hausse de 0,5 % et le FTSE 100 a gagné 0,1 %.

Sur la semaine, le DAX 30 a progressé de 2,8 %, le CAC 40 a fait un bond de 2,2 % et le FTSE 100 a progressé de 2,3 %.

En Europe, la séance de la matinée a été animée par les dernières publications de résultats et les chiffres de la production industrielle en France.

Les chiffres récents de la production industrielle allemande et française ont dépassé les attentes du marché et les exportations allemandes ont augmenté de 14,9 % par rapport au mois précédent, la plus forte hausse ayant été enregistrée depuis 1990.

Toutefois, les tensions géopolitiques croissantes et le rapport mitigé sur l'emploi aux Etats-Unis ont pesé sur le sentiment du marché.

De plus, de nombreux investisseurs ont perdu l'espoir que les législateurs américains parviennent aujourd'hui à un accord sur le plan de relance.