Les bourses européennes ont clôturé encore en négatif ce jeudi, malgré une petite reprise en fin de séance, les traders s'inquiètent d'un redémarrage économique plus long qu'espéré, comme l'a mentionné Jerome Powell mercredi, ainsi que d'un regain de l'épidémie, comme craint par l'oms.

La bourse de paris a fermé en forte baisse jeudi (-1,65%) pour la quatrième séance consécutive, redoutant toujours une deuxième vague de contaminations et des dégâts durables sur l'économie.
L'indice cac 40 a perdu 71,82 points à 4,273,13 points, la veille, le cac 40 avait nettement baissé de 2,85% et le repli cumulé depuis quatre séances s'élève à 6,2%.
Sur le front des valeurs , PSA (-5,23%) et Fiat Chrysler Automobiles (-2,81%) ont clôturé dans le rouge après avoir renoncé tous deux à verser un dividende ordinaire au titre des résultats 2019, une décision qu'ils justifient par l'impact de la crise du COVID-19.
En hausse, l'opérateur boursier euronext a gagné 2,63% après des résultats en hausse et supérieurs aux attentes et EDF a pris 1,92% après une baisse de son chiffre d'affaires trimestriel jugée "marginale" par JPMorgan.
Le footsie britannique a perdu 2,75% et le Dax allemand a cédé 1,95%.
L'indice EuroStoxx 50 a reculé de 1,79%, le FTSEurofirst 300 de 2,16% et le Stoxx 600 de 2,17%.
wall street baisse après les inscriptions au chômage US
Au moment de la clôture européenne, wall street était en baisse, lestée par des chiffres sur le chômage illustrant une nouvelle fois le choc économique de la pandémie de coronavirus, le Dow Jones, le S§P 500 et le nasdaq composite perdant entre 0,29% et 0,81%.
Sur le front des indicateurs économique, le Département américain du Travail annonce ce jeudi avoir dénombré 2,981,000 nouveaux inscrits aux allocations chômage la semaine dernière, à comparer à 3176000 la semaine précédente (3,169,000 en estimation initiale).
C'est supérieur de 20% à ce qui était attendu, le consensus visant plutôt 2,5 millions d'inscriptions.
Entre les propos inquiétants mercredi du président de la fed qui craint une incidence durable de la pandémie sur l'économie et les avertissements de l'OMS jeudi selon laquelle le coronavirus pourrait "ne jamais disparaître", les opérateurs ont vu s'accumuler les perspectives sombres.
De son côté, Donald trump s'en est encore pris au géant asiatique, alors qu'une guerre du vaccin menace, en particulier suite aux déclarations du FBI et de Sanofi.
La montée des tensions entre la Chine et les Etats-Unis ont également eu une incidence négatif.
Washington a accusé mercredi pékin de tenter de pirater la recherche américaine sur un vaccin contre le nouveau coronavirus.
Jeudi, le géant asiatique a exprimé "sa ferme opposition face à cette diffamation américaine".
Peu après Donald Trump a encore durci le ton, menaçant de rompre toute relation avec le géant asiatique à cause de sa gestion du coronavirus et assurant qu'il ne souhaitait plus parler à son président Xi Jinping.
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