Les marchés financiers européens s'apprêtent à connaître une ouverture mitigée ce vendredi, après une semaine marquée par des résultats d'entreprises en demi-teinte, particulièrement dans les secteurs du luxe et de la technologie.

L'attention des investisseurs se porte désormais sur les données économiques à venir, notamment l'indice d'inflation PCE aux États-Unis, qui pourrait influencer les décisions futures de la Réserve fédérale américaine.
Les indices boursiers européens montrent des signes d'incertitude à l'approche de l'ouverture.
Le CAC 40 français pourrait connaître une légère hausse de 0,30%, tandis que le Dax allemand est attendu en baisse de 0,15%.
Le FTSE londonien et le Stoxx 600 pourraient quant à eux progresser respectivement de 0,30% et 0,05%.
Cette hésitation fait suite à plusieurs séances difficiles, où les résultats décevants de certaines entreprises, notamment dans les secteurs du luxe et de la technologie, ont pesé sur le moral des investisseurs.
En ce qui concerne les entreprises, les investisseurs examineront les résultats de Mercedes-Benz, Air Liquide, Eni, Capgemini et BASF, entre autres.
Cependant, tous les yeux ne sont pas rivés sur Hermès qui a démontré une résilience remarquable face au ralentissement du marché chinois, qui affecte durement ses concurrents.
Du côté des gestionnaires d'actifs, Amundi apporte une note positive en annonçant un niveau record d'encours sous gestion à la fin du mois de juin.
L'événement majeur de la journée sera sans conteste la publication de l'indice d'inflation PCE aux États-Unis, prévue à 14h30.
Cet indicateur, particulièrement scruté par la Réserve fédérale, devrait montrer une légère décélération de la hausse des prix sur un an, passant de 2,6% en mai à 2,5% en juin, selon les prévisions des économistes.
Les investisseurs évalueront également plusieurs indicateurs économiques en Europe aujourd'hui, y compris les prévisions d'inflation de la zone euro pour le mois de juin, le taux de chômage espagnol pour le deuxième trimestre et les données sur la confiance des consommateurs français et italiens pour le mois de juillet.
La séance de la veille à Wall street
Hier, la Bourse de New York a connu une séance contrastée, avec un Dow Jones en hausse de 0,20%, tandis que le S&P 500 et le Nasdaq ont reculé respectivement de 0,51% et 0,93%.
L'annonce d'une croissance économique américaine de 2,8% en rythme annualisé pour le deuxième trimestre a insufflé un vent d'optimisme sur les parquets.
Ce chiffre, nettement supérieur aux attentes des analystes qui tablaient sur 2%, témoigne de la résilience de l'économie américaine face aux vents contraires.
Ford a connu une journée noire avec une chute vertigineuse de 18,36% de son action.
Le constructeur automobile de Dearborn a publié des résultats bien en deçà des attentes, plombés par l'augmentation des coûts liés à son programme de garantie.
Cette contre-performance contraste avec celle de son rival General Motors qui, deux jours plus tôt, avait revu ses objectifs à la hausse.
Dans le secteur technologique, l'euphorie des dernières semaines semble laisser place à une certaine prudence.
Les géants de la tech ont vu leurs cours baisser, à l'image de Microsoft (-2,45%), Nvidia (-1,72%) et Alphabet (-2,99%).
Ce dernier a particulièrement souffert, perdant près de 8% en deux séances malgré des résultats globalement positifs.
Malgré ce tableau général en demi-teinte, certaines entreprises ont su tirer leur épingle du jeu.
Les compagnies aériennes American Airlines (+4,23%) et Southwest Airlines (+5,52%) ont surpris positivement, leurs bénéfices dépassant les prévisions malgré les défis du secteur.
Dans le domaine du jouet, Hasbro a réussi à limiter la casse avec une hausse de 3,53% de son action, son chiffre d'affaires ayant moins diminué que prévu.
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