Ce matin, l'ambiance était contrastée à la Bourse de Tokyo, où les performances remarquables des entreprises spécialisées dans la technologie des semi-conducteurs ont équilibré les reculs observés chez des géants comme Fast Retailing, la maison mère d'Uniqlo, et Nissan Motor.

Lors de la clôture, le Nikkei affichait une légère baisse de 0,04%, s'établissant à 40 398 points, tandis que le Topix, affichant une portée plus large, a légèrement progressé de 0,11% pour atteindre 2 780 points.
D'autre part, en Chine, la dépréciation récente du yuan par rapport au dollar a semé l'inquiétude parmi les investisseurs, focalisant l'attention sur les mesures de soutien au secteur immobilier.
Dans ce contexte, les autorités régulatrices encouragent les banques à faciliter la validation des prêts pour les promoteurs privés en quête de liquidités, selon des informations rapportées par Reuters.
L'indice composite de Shanghai a connu un léger recul de 0,04%, alors que le CSI 300, regroupant les plus importantes capitalisations, a enregistré une hausse de 0,35%.
L'Europe attendue sans direction à l'ouverture , à suivre Atos
Quant aux marchés européens, ils s'apprêtent à entamer la séance de mardi sans tendance claire, dans un environnement plutôt serein sur le front macroéconomique, tout en anticipant les futures révélations sur l'inflation privilégiée par la Réserve fédérale américaine plus tard dans la semaine.
Malgré une ouverture prudente due à l'absence de catalyseurs significatifs, tous les yeux sont rivés sur l'annonce de vendredi concernant l'indice des prix PCE aux États-Unis, ainsi que sur les données relatives à l'inflation en Europe.
Les prévisions initiales suggèrent une ouverture stable pour le CAC 40 à Paris, tandis que Francfort et le Dax devraient suivre cette tendance.
Le FTSE à Londres pourrait connaître une légère baisse de 0,30%, et le Stoxx 600 une diminution de 0,1%.
Dans le secteur des entreprises, Atos a entamé des discussions conciliatrices avec ses créanciers dans le but de renégocier sa dette.
En proie à des difficultés financières, le groupe a révélé une perte nette alarmante de 3,44 milliards d'euros pour l'année 2023.
Pour Pizzorno Environnement, une hausse significative de 16,6% a été enregistrée au niveau de son chiffre d'affaires, le portant à 264,6 millions d'euros, une performance notable observée au cours de l'année 2023 par rapport à l'exercice antérieur.
De son côté, Quadient a annoncé pour l'exercice 2023 un Ebitda de 244 millions d'euros, soit une progression de 1,8% par rapport à l'exercice 2022.
La société a également noté une amélioration de sa marge d'Ebitda, qui est passée de 22,4% en 2022 à 23% en 2023.
Sur le front des analystes, Barclays a rehaussé sa recommandation pour LVMH de "neutre" à "surpondérer", tandis que l'opinion sur BNP Paribas a été revue à la baisse par Goldman Sachs.
Berenberg a ajusté sa position sur Stellantis, passant de "acheter" à "conserver".
Moody's a optimisé sa vision de l'avenir de TotalEnergies, passant d'une perspective "stable" à "positive", un geste reflétant l'amélioration de son portefeuille d'activités de production.
Dans le domaine des indicateurs macroéconomiques, les investisseurs sont en attente des données suivantes provenant des États-Unis : les commandes de biens durables pour le mois de février, qui seront publiées à 13h30, suivi de l'indice S&P Case-Shiller concernant les prix de l'immobilier en février à 14h, et enfin, l'indice de confiance des consommateurs du Conference Board pour le mois de mars, attendu à 15h.
L'attention se concentre sur l'annonce prévue vendredi de l'indice des prix à la consommation personnelle (PCE) aux États-Unis, un indicateur clé de l'inflation suivi de près par la Réserve fédérale.
De même, les informations relatives à l'inflation dans divers pays européens sont également au centre des préoccupations.
Cette semaine, l'activité boursière sera réduite à quatre jours pour la plupart des marchés, en raison des célébrations de Pâques, ajoutant un élément supplémentaire de prudence à une période déjà marquée par des messages ambigus de la part des décideurs de la Fed concernant l'évolution future des taux d'intérêt.
Austan Goolsbee, de la Fed de Chicago, envisage trois réductions de taux cette année, contrastant avec les appels à la prudence de Lisa Cook et les déclarations de Raphael Bostic, président de la Fed d'Atlanta, qui maintient sa vision d'une unique baisse.
En Europe, les dernières déclarations de la BCE, notamment de Fabio Panetta confirmant une orientation vers la baisse des taux, semblent passer inaperçues sur les marchés.
La séance de la veille à Wall street
Enfin, la Bourse de New York a clôturé en baisse hier, les investisseurs prenant leurs bénéfices suite à un rallye récent.
Le Dow Jones a perdu 0,41%, tandis que le S&P 500 et le Nasdaq Composite ont respectivement reculé de 0,31% et 0,27%.
Parmi les nouvelles importantes, Boeing a annoncé le départ de son PDG, Jim Calhoun, prévu pour la fin de l'année 2024.
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