Bourse : prudence à wall street, first republic toujours sous pression

Le Dow Jones a ouvert en hausse de près de 200 points et le S&P 500 a gagné 0,2 %, tandis que le Nasdaq est resté stable ce lundi, les investisseurs analysant la santé du secteur bancaire mondial et les efforts déployés par les gouvernements pour renforcer la confiance.

Dimanche, le gouvernement suisse a forcé le rachat de Credit Suisse par UBS, mais dans le cadre de l'accord, environ 16 milliards de francs suisses d'obligations dites "Additional Tier 1" seront complètement dépréciées.

Du côté des valeurs les banques américaines évoluent dans le vert, notamment Citigroup (1,4 %), Goldman Sachs (1,2 %), JPMorgan (1 %), Wells Fargo (0,9 %) et Bank of America (0,8 %).

A l'inverse, les actions de First Republic Bank chutebt de 18 %, s'ajoutant à une baisse de plus de 80 % déjà enregistrée ce mois-ci, après que S&P a abaissé la note de la banque à un niveau encore plus bas et a déclaré que la récente injection de liquidités de 30 milliards de dollars pourrait ne pas suffire à résoudre ses problèmes de liquidités.

Les opérateurs attendent également la très attendue réunion de deux jours du FOMC qui débutera demain.

Les marchés européens rassurés après le rachat de Credit Suisse par UBS

Les mesures d'urgence mises en place pendant le week-end pour apaiser les inquiétudes concernant Credit Suisse et réduire la tension sur le système bancaire ont permis aux Bourses européennes de se redresser lundi, mais les banques restent sous pression.

Après une ouverture en baisse et une forte volatilité, les indices européens se sont redressés à Paris (+1,20%), Londres (+0,40%), Milan (+1%) et Francfort (+0,75%), après une semaine difficile pour le secteur bancaire qui a eu des répercussions sur l'ensemble des marchés.

Cependant, le SMI en Suisse est resté dans le rouge (-0,08%).

Le secteur financier continue de souffrir, avec une baisse de 1,50% pour les banques européennes dans l'indice Eurostoxx 600, notamment une chute d'environ 3% pour BNP Paribas, 4% pour ING et 2,30% pour Deutsche Bank.

L'action de Credit Suisse a chuté d'environ 60% et est devenue moins chère que l'offre de rachat proposée par son concurrent UBS, qui a également perdu 3,5% vers midi.