Sur la semaine passée, la plupart des bourses mondiales ont cédé du terrain. En Asie, le nikkei a perdu 0,7%, le Shanghai composite 0,9% et le Hang Seng 1,8%.

En europe, malgré le sursaut de la fin de semaine, les pertes sont plus importantes, la bourse de paris a perdu environ 6%, sa plus forte baisse depuis la mi-mars, le dax se repli de 3,5% et le footsie de 1,8%.
Pour les pays périphériques de l'euroland, le Portugal chute de 4,8%, l'Espagne cède 2,5% et l'Italie 2%.
Aux etats-unis, l'indice phare de la bourse de new york perd 2,9%, le s§p500 2,6% et l'indice des valeurs technologiques de la bourse de new york confirme sa résilience, avec une baisse de seulement 1,4%.
L'indice des valeurs technologiques conserve un gain de plus de 4% depuis le 1er janvier.
D'un côté, les traders se sont rassurés avec les indicateurs optimistes montrant un redémarrage de la demande chinoise en avril, parallèlement à un sursaut de l'activité des usines.
Au même moment, la livre sterling a baissée à son plus bas niveau en 7 semaines après que le négociateur européen du brexit, michel barnier, a indiqué que le troisième cycle de négociations UE-Royaume-Uni était "décevant", alors que le cabinet du premier ministre boris johnson a certifié qu'il n'étendrait pas l'échéance de transition du brexit après décembre.
L'administration trump a prévu de bloquer l'approvisionnement mondial en puces du géant de l'équipement de communications huawei sur liste noire.
En réponse, la Chine a dévoilé qu'elle était prête à placer certaines des principales sociétés américaines sur la "liste des entités non fiables", ce qui pourrait signifier le lancement d'enquêtes et l'imposition de restrictions à qualcomm, cisco systems et apple, ainsi que la suspension de l'achat d'avions boeing, rapporte le global times.
Le climat des opérateurs s'est dégradé à l'issue d'une nouvelle série d'indicateurs très décevants sur l'économie américaine.
Les indicateurs économiques de vendredi ont montré que les ventes au détail et la production industrielle aux Etats-Unis chutaient à une cadence record en avril sous l'impact d'un confinement général au niveau nationale, alors que des chiffres similaires publiés par le géant asiatique plus tôt dans la journée suggéraient que le redémarrage en particulier pour les consommateurs serait lent et inégal.
Cependant, le sentiment des consommateurs de l'université du michigan pour les USA s'est élevé à 73,7 en mai 2020, se redressant légèrement du creux de huit ans du mois précédent de 71,8 et supérieur aux attentes du marché des valeurs de 68, selon un aperçu préliminaire.
Il s'agissait tout de même de la seconde publication la plus basse depuis décembre 2011, le comportement des marchés américains a été contrasté durant la séance de vendredi.
En effet, malgré le rebond dynamique de la bourse, les traders sont encore attentifs à la prochaine vague d'infections de coronavirus et par le fait que la récession sera plus longue qu'anticipé et qu'il n'y aura pas de rebond en forme de v.
L'or s'est redressé de près de 1% pour toucher 1 749,45 $ l'once vendredi, son plus haut niveau depuis le 27 novembre 2012 et se dirige vers sa plus grande hausse hebdomadaire à l'issue d'une nouvelle série d'indicateurs économiques moroses soulignant la portée limitée des actifs refuges tels que les obligations pour offrir un prime dans un avenir prévisible.
Les valeurs annualisées sur le pib en provenance du japon sont les principales publications dont l'annonce est prévue, mais elles ne sont pas susceptibles avoir beaucoup d'impact sur lescours.
De surcroît, les bourses devraient être dirigés par les flux d'actualités politiques et liés au coronavirus.
Sur le front des indicateurs cette semaine
Les comptes rendus de la Réserve fédérale, de la BCE et de la RBA seront à l'honneur cette semaine, tandis que les banques centrales de Chine, de Turquie, d'Indonésie, de Thaïlande et d'Afrique du Sud décideront des taux d'intérêt.
Sur le front des données économiques, les enquêtes flash PMI pour les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la zone euro, le Japon et l'Australie permettront de savoir si ces économies se sont remises des contractions historiques d'avril, alors que plusieurs pays sortaient d'une période de confinement lié aux coronavirus.
Il faudra également surveiller un indicaterur sur l'immobiliier aux Etats-Unis, ainsi que le rapport sur l'emploi au Royaume-Uni, l'inflation et le commerce de détail, le moral des consommateurs de la zone euro, le PIB du Japon au premier trimestre, l'inflation et la balance commerciale.
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