Les principaux marchés européens devraient ouvrir en négatif vendredi, la conférence de presse dans la journée de donald trump sur le dossier de hong kong alimentant des prises de bénéfices après une semaine de rebond sur les marchés boursiers.

La bourse de Tokyo a clôturé en baisse de 0,18%, s'éloignant d'un plus haut de trois mois touché la veille avec le regain de tension entre la Chine et les USA.
Le nikkei affiche un gain de 7,3% sur l'ensemble de la semaine, sa meilleure performance hebdomadaire depuis la semaine au 10 avril.
A Hong Kong, l'indice Hang Seng perd -0,7%, se dirigeant vers une troisième séance de baisse d'affilée.
A 8h19, les futures signalent une baisse de -1,2% pour l'indice vedette de la bourse de paris et de -1,13% pour le dax à francfort et de -0,75% pour le ftse à londres.
Du côté des entreprises, renault a livré vendredi son plan de réduction des coûts fixes de plus de 2 milliards d'euros sur trois ans, qui se traduira par la suppression de plus de 14,600 postes dans le monde.
Essilor Luxottica a émis jeudi des obligations pour un montant total de 3 milliards d'euros.
euronext a annoncé jeudi qu'il comptait cesser ses activités de marché réglementé pour les titres et dérivés au Royaume-Uni d'ici au 30 juin 2020.
Après quatre séances de hausse d'affilée, les marchés européens sont revenues à leurs sommets depuis début mars, portées par la levée progressive des mesures de confinement qui fait espérer une reprise rapide économique stoppée net par la pandémie de coronavirus.
Les relations tendues entre les etats-unis et le géant asiatique au sujet de hong kong avaient jusqu'ici été reléguées au second plan.
Mais l'annonce, jeudi soir, d'une rencontres de presse ce vendredi de donald trump sur le dossier chinois a tendu les traders qui redoutent d'éventuelles mesures de rétorsions à l'encontre de la chine.
Cette rencontres de presse intervient tandis que le parlement chinois a donné jeudi son feu vert pour poursuivre le processus d'adoption d'un projet de loi sur la sécurité nationale à hong kong, considéré comme une menace pour l'autonomie et les libertés par de multiples pays occidentaux dont les etats-unis.
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