Les marchés boursiers européens ont clôturé en légère hausse jeudi, manquant cependant d'entrain sans la participation des investisseurs américains, fermés pour Thanksgiving.

La séance raccourcie de vendredi à New York a également influencé cette atmosphère mitigée.
La tendance positive a été stimulée par des achats opportunistes, principalement dans le secteur de l'énergie, après deux journées de repli.
Le CAC 40 termine en petite hausse sans Wall Street, TotalEnergies recherché
À la clôture à Paris, le CAC 40 a progressé de 0,24% pour atteindre 7277 points.
Le FTSE britannique a gagné 0,19%, tandis que le Dax allemand a avancé de 0,23%.
Les indices EuroStoxx 50 et FTSEurofirst 300 ont également affiché des gains de 0,21% et 0,28% respectivement.
Le Stoxx 600, après avoir atteint un pic de deux mois mercredi, a enregistré une hausse de 0,27%.
Sur le marché, LDC a enregistré l'une des plus fortes hausses, suite à la publication de résultats solides pour le premier semestre 2023-2024.
Son titre a grimpé de +3,93% à 145,50 euros.
Stellantis et Dongfeng ont conclu un accord selon lequel le constructeur euro-américain rachètera 50 millions de ses propres actions ordinaires à Dongfeng.
Parmi les composants du CAC 40, Eurofins Scientific et TotalEnergies ont affiché les meilleures performances, avec des hausses de 1,8% et 1,7% respectivement.
À l'inverse, Worldline a été le plus en retrait, enregistrant une baisse de 1,1%.
En ce qui concerne l'économie, malgré des indices PMI en zone euro montrant une activité économique du secteur privé en territoire négatif en novembre, les marchés sont restés confiants.
Les chiffres des PMI, bien que moins pessimistes que prévu, laissent entrevoir un possible ralentissement de l'économie de la zone euro.
Au Royaume-Uni, l'activité économique a renoué avec la croissance en novembre, tandis qu'en France, le PMI composite est légèrement inférieur aux attentes.
Du côté de la politique monétaire, le compte rendu de la dernière réunion de la Banque centrale européenne (BCE) a indiqué la possibilité d'une hausse des taux, même si ce n'est pas le scénario privilégié par l'institution de Francfort.
En effet, lors de la réunion d'octobre, les membres de la BCE ont unanimement convenu de maintenir les taux d'intérêt à des niveaux restrictifs pour contenir l'inflation dans la fourchette ciblée et dans un délai approprié.
Toutefois, ils restent ouverts à de potentielles hausses des taux si la situation économique l'exige.
Les traders anticipent une réduction de 90 points de base du coût du crédit en zone euro d'ici 2024.
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