Les marchés boursiers européens ont clôturé en forte progression mardi, malgré une hausse inattendue de l'inflation aux États-Unis en février, qui n'a pas ébranlé l'optimisme des investisseurs quant à une possible réduction des taux d'intérêt par la Réserve fédérale (Fed) dans un avenir proche.

Toutefois, certains analystes mettent en garde contre de possibles surprises défavorables en matière d'inflation, susceptibles de retarder cette décision.
En réaction à un rapport faisant état d'une légère surperformance de l'inflation aux États-Unis par rapport aux attentes, les marchés financiers n'ont pas modifié leurs anticipations quant à une baisse des taux d'intérêt.
Il est prévu que la Fed maintienne ses taux actuels lors de sa réunion la semaine prochaine, avec une première baisse anticipée en juin.
L'inflation a été plus forte que prévu en février aux Etats-Unis
À Paris, le CAC 40 a clôturé en hausse de 0,84 % à 8087 points, tandis que le FTSE britannique a progressé de 1,02 %, atteignant son plus haut niveau depuis mai 2023, et le DAX allemand a enregistré une augmentation de 1,23 %.
Les principaux indices européens ont également enregistré des gains, avec une progression de 1,07 % pour l'indice EuroStoxx 50, de 1,03 % pour le FTSEurofirst 300 et de 1,01 % pour le Stoxx 600.
En ce qui concerne les valeurs individuelles, les performances notables incluent des hausses pour Renault (+4,61 %), Alstom (+3,97 %) et ArcelorMittal (+3,24 %), tandis qu'Unibail-Rodamco a enregistré une baisse de 1,80 %.
Sur le front macroéconomique, le taux d'inflation annuel en Allemagne pour février a été confirmé à 2,5 %, en baisse par rapport aux 2,9 % du mois précédent, selon Destatis, l'office fédéral de la statistique.
L'inflation IPCH annuelle a également été confirmée à 2,7 % après avoir été de 3,1 % en janvier.
Malgré la robustesse de l'inflation aux États-Unis en février, révélée lors de la séance de mardi, la confiance des investisseurs en une politique d'assouplissement monétaire de la part de la Fed reste intacte.
Cette dernière, qui se réunira la semaine prochaine, est largement attendue pour entreprendre au moins trois réductions des taux d'intérêt en 2024, probablement dès le mois de juin.
L'indice des prix à la consommation (IPC) a légèrement augmenté le mois dernier, tandis que son indice "core", excluant les prix volatils de l'énergie et des produits alimentaires, a dépassé les attentes, tant sur une base mensuelle que sur une base annuelle.
En Europe, les investisseurs surveilleront avec attention la publication du PIB britannique et de la production industrielle de la zone euro pour le mois de janvier mercredi.
Cela intervient alors que la Banque d'Angleterre (BoE) et la Banque centrale européenne (BCE) examinent de près toutes les nouvelles données économiques avant de prendre des décisions concernant leurs propres politiques monétaires.
La séance du jour à Wall street
À la clôture en Europe, le Dow Jones affichait une hausse de 0,25 %, le Standard & Poor's 500 progressait de 0,60 % et le Nasdaq Composite de 0,90 %.
Du côté des valeurs, Oracle a atteint un niveau record en séance après avoir surpassé les attentes pour son bénéfice trimestriel, enregistrant une augmentation de 12,5 %.
Cependant, les actions des compagnies aériennes américaines ont baissé mardi, certaines d'entre elles signalant que leurs plans d'augmentation de la capacité étaient remis en question en raison des retards de livraison d'avions de Boeing.
Southwest Airlines a enregistré une baisse de 14 % et United Airlines de 3 %.
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