Les marchés boursiers européens ont clôturé en hausse ce mercredi, portés par les performances ascendantes des secteurs bancaires et pétroliers.

Dans une démarche rassurante pour les investisseurs, le gouvernement italien a fait savoir que la récente imposition sur les bénéfices bancaires ne dépasserait pas 0,1% de la valeur totale de leurs actifs.
Cela contraste avec les inquiétudes émises par les analystes de Citigroup (Citi), qui redoutaient un taux plus élevé.
L`annonce d`un taux d`imposition inférieur aux attentes a agi comme un catalyseur pour le secteur bancaire en Europe, propulsant l`indice de ce secteur à la hausse de 1%, ce qui a permis de récupérer une partie des pertes subies la veille.
Les signes de déflation en Chine ont été relégués au second plan dans ce contexte.
L`indice des prix à la consommation dans ce pays a en effet enregistré son premier recul en plus de deux ans le mois dernier.
Le CAC 40 parisien a pris 0,72% porté TotalEnergies et le secteur bancaire, le Stoxx 600 a prix 0,43%
À Paris, le CAC 40 a enregistré une progression de 0,72%, atteignant ainsi les 7322 points.
Le FTSE britannique a quant à lui gagné 0,8%, tandis que le DAX allemand a augmenté de 0,49%.
L`indice EuroStoxx 50 a clôturé en progression de 0,66%, le FTSEurofirst 300 de 0,38% et le STOXX 600 de 0,43%.
En ce qui concerne les développements au sein des entreprises, le secteur bancaire a été à l`honneur.
Les titres des banques à Milan ont été entourés d`attention, après que le gouvernement dirigé par Giorgia Meloni a apaisé les craintes concernant la taxation des bénéfices exceptionnels des banques.
Intesa Sanpaolo, Banco BPM, UniCredit et FinecoBank ont vu leurs valeurs augmenter respectivement de 2,33% à 7,12%.
En France, BNP Paribas et Société Générale ont enregistré des gains supérieurs à 1,3%, tandis que Crédit Agricole a enregistré une légère baisse de 0,1%.
En parallèle, c`est TotalEnergies, classée quatrième en termes de capitalisation boursière, qui a enregistré la progression la plus marquée au sein de l`indice, avec une hausse de 3,4%, principalement en raison de l`augmentation des prix du pétrole.
Par ailleurs, Stellantis a quasiment vu sa valeur chuter d`1%.
Cette évolution a été influencée par une dégradation de la recommandation émise par Citi, passant d`un avis achat à neutre sur les actions du constructeur automobile, tout en réduisant son objectif de cours de 21 à 18 euros.
Dans l`activité économique, les indicateurs macroéconomiques US ont montré une augmentation de 5,851 millions de barils dans les stocks hebdomadaires de pétrole brut, ce qui contraste avec les attentes du consensus fixées à 0,567 million.
Cette hausse intervient après une chute de 17,049 millions de barils la semaine précédente.
Les investisseurs suivront demain le rapport mensuel sur l`indice des prix à la consommation publié par le Département américain du Travail, qui pourrait indiquer une résistance notable en juillet.
Comme de coutume, les opérateurs chercheront à identifier le moment clé attendu de changement dans les mesures de resserrement de la politique monétaire, à mesure que les indications d`un ralentissement de l`inflation se font de plus en plus nombreuses.
La séance du jour à Wall street
Au moement de la clôture des marchés européens, Wall Street connaît un léger repli à moins de 24 heures de la publication des chiffres mensuels de l`inflation aux États-Unis.
Les prévisions des experts indiquent une légère augmentation des tarifs pour le mois de juillet, atteignant 3,3%, après une croissance de 3% enregistrée en juin, la plus modérée observée au cours des deux dernières années.
Aux alentours de 17h40, l`indice Dow Jones enregistre une légère baisse de 0,10%, se situant à 35 282 points, tandis que le Nasdaq affiche un recul plus marqué de 1,10%, atteignant 13 733 points.
En ce qui concerne les valeurs boursières, WeWork subit une chute conséquente après avoir notifié à la SEC ses inquiétudes quant à sa viabilité future.
Dans le contexte de cette journée, la seule donnée macroéconomique à relever concerne les réserves hebdomadaires de pétrole brut, qui ont dépassé largement les attentes préalables.
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