Les principaux marchés européens, hormis Londres, ont terminé dans le vert jeudi, tandis que Wall Street s'est retournée en fin de matinée dans une journée volatile où les opérateurs ont été partagés entre des statistiques montrant une nouvelle fois une résistance de l'économie US et les solides résultats publiés par de grands groupes, dont Nvidia.

Le CAC 40 termine dans le vert avec les résultats des sociétés
A la clôture, le CAC 40 a terminé sur une hausse de 0,25% à 7317 points, alors que le Dax allemand a gagné 0,49%.
Le Footsie britannique a l'inverse a terminé en baisse de 0,29% avec des valeurs comme AstraZeneca (-2,52%) et GSK (-1,63%) dans la santé.
L'indice EuroStoxx 50, pour sa part, a gagné 0,36%, le FTSEurofirst 300 0,03% et le Stoxx 600 0,06%.
Du côté des valeurs, les actions pétrolières et gazières ont porté le marché sur le Vieux Continent, et les actions liées au secteur technologique ont également rebondi après que le fabricant de puces Nvidia a publié une perspective haussière.
Rolls-Royce a bondi de près de 24% après avoir prévu une croissance des bénéfices en 2023 et a déclaré que la société était capable d'améliorer ses résultats après avoir dépassé les attentes l'année dernière.
Pourtant, les investisseurs restent prudents, car les minutes de la dernière réunion de la Réserve fédérale ont montré que les décideurs américains étaient largement d'accord pour continuer à lutter contre l'inflation avec davantage de hausses de taux d'intérêt.
En France, Stellantis NV a pris +3,56%, suivie d'Unibail-Rodamco(+3,33), après que Goldman Sachs ait relevé son opinion sur l'immobilier commercial de vendre à neutre et augmenté son prix cible de 52 à 68 euros.
Axa gagne +3,24% et Bouygues +2,01% suite à la publication de leurs résultats.
Le plus grand perdant de la séance a été Essilorluxottica (-4,24%) en raison de performances opérationnelles inférieures aux attentes.
Dans l'actualité économique, la révision surprise à la hausse de l'inflation sous-jacente de la zone euro devrait encourager la majorité des membres de la BCE qui souhaitent aller plus loin avec des hausses significatives des taux d'intérêt.
Pendant ce temps, la croissance économique américaine au quatrième trimestre a été plus faible que prévu, tandis que les chiffres d'inflation préférés de la Réserve fédérale ont été révisés à la hausse.
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