Les marchés européens ont connu une légère baisse jeudi, marquant une pause après deux journées en territoire positif.

Pendant ce temps, à Wall Street, les indices ont rebondi au milieu de la journée, après une séance baissière la veille.
Les investisseurs semblent adopter une attitude prudente en attendant la publication du rapport sur l'emploi américain prévue pour vendredi.
La session européenne a été caractérisée par des prises de bénéfices dans presque tous les grands secteurs, exception faite du secteur des ressources de base qui a enregistré une progression de 0,91%.
Les marchés européens terminent dans le rouge, Sanofi
À la clôture de la bourse de Paris, le CAC 40 a reculé de 0,10% à 7428 points.
De son côté, le Footsie britannique a affiché une baisse de 0,02%, et le Dax allemand, après avoir atteint un nouveau record à 16727 points mercredi, a enregistré un repli de 0,16%.
L'indice EuroStoxx 50 a quant à lui baissé de 0,21%, le FTSEurofirst 300 de 0,26%, et le Stoxx 600 de 0,27%, malgré un pic de quatre mois atteint mercredi.
Toutefois, le Stoxx 600 se dirige vers une quatrième semaine consécutive en territoire positif.
Concernant les valeurs, Sanofi a clôturé en baisse de 1,2% après avoir présenté son portefeuille de candidats-médicaments, face à la pression des investisseurs suite à l'abandon de ses objectifs pour 2025.
Air France-KLM a enregistré un recul de 3,06% après que JPMorgan ait abaissé sa recommandation à "sous-pondérer".
Le secteur du transport et des loisirs a également cédé 0,21%.
Renault a reculé de -1,05% à 37,62 euros après avoir annoncé un plan de transformation en profondeur de son système industriel.
Cette baisse intervient malgré le gain de près de 6% enregistré la veille.
La société a notamment dévoilé un objectif de réduction des coûts industriels par véhicule d'ici à 2027 et la réduction du temps de développement des véhicules de trois à deux ans, permettant le lancement de 12 nouveaux modèles en 2024.
Worldline a été la plus forte baisse du CAC 40 ce matin, enregistrant une perte de 0,85% à 15,75 euros, affaiblie par Jefferies qui a abaissé son opinion de "Conserver" à "Sous-performance".
Thyssenkrupp a chuté de 5,38% après que deux sources aient rapporté que le groupe allemand pourrait devoir injecter des liquidités dans le cadre d'une reprise de sa division sidérurgique par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky.
À l'inverse, Derichebourg a progressé de 4,35%, avec des prévisions visant un Ebitda courant supérieur à 350 millions d'euros pour 2024, comparé à 334,8 millions atteints lors de l'exercice 2022-2023.
Du côté des indicateurs économiques, le PIB corrigé des variations saisonnières a diminué de 0,1% dans la zone euro conformément au consensus, et est resté stable dans l'Union européenne par rapport au trimestre précédent.
La production industrielle en Allemagne a chuté de 0,4% en octobre alors qu'elle était attendue en hausse de 0,2%, et le déficit de la balance commerciale française est ressorti à 8,6 milliards d'euros en octobre contre un consensus de 8,5 milliards.
La séance du jour à Wall street
Aux États-Unis, le Dow Jones a progressé de 0,05%, le Standard & Poor's 500 de 0,70%, et le Nasdaq de 1,20%, en partie grâce à Alphabet.
Le géant de l'internet a bondi de 5,29% au lendemain de la présentation de Gemini, son modèle d'intelligence artificielle le plus avancé.
Les nouvelles inscriptions au chômage aux États-Unis se sont élevées à 220 000 la semaine dernière, contre un consensus de 222 000, après 219 000 la semaine précédente.
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