Les marchés boursiers européens ont clôturé en ordre dispersé mercredi, prolongeant le rebond observé lors de la séance précédente.

Les investisseurs ont réagi à une série de résultats d'entreprises solides tout en évaluant les risques potentiels pour la croissance européenne, notamment en raison des menaces de droits de douane formulées par le président américain Donald Trump.
Le STOXX 50 de la zone euro a enregistré une hausse de 0,6 %, atteignant 6 337 points, son plus haut niveau depuis plus de 24 ans.
De son côté, le STOXX 600 a gagné 0,5 %, clôturant à un nouveau record de 534 points.
Le CAC 40 termine en repli, le luxe à la peine
En France, le CAC 40 a enregistré une légère baisse de 0,3 %, clôturant à 7 873 points.
Cette baisse a été principalement attribuée aux fortes pertes des valeurs du luxe, qui ont éclipsé les performances positives d'autres secteurs.
Parmi les valeurs phares, ASML a connu une forte progression de 5,8 % après que ses réservations pour le quatrième trimestre aient largement dépassé les estimations des analystes.
Le secteur technologique a été le principal moteur de cette hausse, avec Schneider Electric en hausse de 4,6 %, tandis que Siemens et SAP ont également enregistré des gains de plus de 1,5 %.
En France, LVMH a chuté, entraînant dans son sillage d'autres acteurs du secteur comme L'Oréal, qui a perdu 3,1 %, et Kering, en baisse de 5,4 %.
Le géant du luxe LVMH, a été au cœur des préoccupations des investisseurs après la publication de résultats jugés décevants.
Avec une baisse de 4,98% de son action, le groupe a été pénalisé par une demande asiatique en berne et un environnement économique difficile.
Cette situation a également eu un impact sur d'autres acteurs du secteur, tels que Kering et L'Oréal, qui ont enregistré des baisses significatives.
Les résultats de LVMH ont non seulement affecté son propre cours, mais ont également pesé sur l'ensemble de l'indice CAC 40, illustrant l'interconnexion des performances au sein du secteur du luxe.
En revanche, Schneider Electric a vu son action progresser de 4,7 %, tandis que Legrand a gagné 3,6 %, se remettant de pertes antérieures dans un contexte d'apaisement des inquiétudes concernant l'impact de l'intelligence artificielle sur la demande.
Rémy Cointreau a enregistré une chute de 7,35 %, se négociant à 55,45 euros, après avoir annoncé un chiffre d'affaires de 787,8 millions d'euros pour les neuf premiers mois de l'année, marquant une baisse de 17,8 % en termes organiques.
Le groupe de vins et de spiritueux a également révisé à la baisse ses prévisions de ventes annuelles, s'attendant désormais à un recul proche de 18 % en organique.
Sur le front économique, les stocks de grossistes aux États-Unis ont diminué de 0,5 % en décembre, dérogeant aux attentes d'une légère hausse.
Parallèlement, les stocks de pétrole brut ont augmenté de 3,463 millions de barils, dépassant les prévisions des analystes.
Ces données mettent en lumière les défis persistants auxquels l'économie mondiale est confrontée, notamment en matière d'approvisionnement et de demande.
Les marchés restent attentifs aux décisions à venir de la Réserve fédérale et de la Banque centrale européenne, qui pourraient avoir des implications significatives pour les tendances économiques.
La Fed devrait maintenir ses taux d'intérêt à leur niveau actuel, mais les commentaires concernant l'impact des politiques économiques antérieures seront particulièrement scrutés.
De son côté, la BCE pourrait envisager une réduction de 25 points de base, en réponse à la faiblesse de l'activité économique en Europe et à un recul de l'inflation.
Ces décisions sont susceptibles d'influencer les comportements des investisseurs et les orientations des marchés dans les semaines à venir.
La séance du jour à Wall street
Les marchés boursiers américains affichent des performances variées en attendant la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale.
Les stocks de grossistes ont déçu, ressortant inférieurs aux attentes pour décembre.
À la clôture des marchés en europe, le Dow Jones progressait de 0,05 % à 44 870 points, tandis que le Nasdaq a perdu 0,70 % à 19 595 points.
Dans ce contexte, Starbucks a enregistré une forte progression de 6,75 %, atteignant 107,18 dollars, après avoir dépassé les prévisions de chiffre d'affaires pour le premier trimestre de son exercice 2024-2025, malgré une légère baisse de ses ventes.
Le chiffre d'affaires s'est établi à 9,40 milliards de dollars, contre des attentes de 9,32 milliards, bien que le bénéfice par action ait chuté à 69 cents, en baisse par rapport à l'année précédente.
General Dynamics a également annoncé de bons résultats pour 2024, avec un bénéfice net de 3,8 milliards de dollars, en hausse de 14,1 %, et des revenus de 47,7 milliards de dollars, en progression de 12,9 %.
L'entreprise a reversé 3 milliards de dollars aux actionnaires sous forme de dividendes et de rachats d'actions.
GE Vernova prévoit d'investir près de 600 millions de dollars dans ses installations américaines au cours des deux prochaines années, créant plus de 1 500 emplois et visant à rendre l'énergie plus abordable tout en renforçant la sécurité nationale.
En revanche, Kohl's a annoncé une réduction de près de 10 % de ses effectifs, suite à la fermeture de 27 magasins peu performants et d'un centre de traitement des commandes.
Teva Pharmaceutical Industries a connu une chute de son action après des résultats mitigés, avec un bénéfice ajusté de 0,71 dollar par action pour le quatrième trimestre, en baisse par rapport à l'année précédente, et un chiffre d'affaires de 4,2 milliards de dollars, inférieur aux attentes.
Les résultats de Meta, Tesla et Microsoft seront dévoilés après la clôture, suscitant l'attente des investisseurs.
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