Les marchés boursiers européens ont affiché une certaine dispersion mercredi, alors que les investisseurs se positionnaient en prévision de la prochaine réunion de la Réserve fédérale et étaient attentifs aux nombreuses publications de résultats.

Le point focal de la semaine pour les investisseurs était la prochaine décision de la Fed, prévue à 20h00, qui suscitait l'attente de nouvelles indications sur la trajectoire de l'économie américaine en 2024.
Bien que les taux d'intérêt devraient rester inchangés pour la cinquième réunion consécutive, l'attention se portait sur la conférence du président Powell pour obtenir des éclaircissements sur le calendrier éventuel des baisses de taux cette année.
Baisse du CAC 40 après un nouveau sommet historique
À Paris, le CAC 40, après avoir affiché un plus haut historique dans la matinée à 7702 points, a enregistré une perte de 0,27%, se repliant par rapport au record établi lors de la séance précédente.
Cette baisse était attribuée aux rapports sur l'inflation des grandes économies européennes et à une nouvelle série de résultats d'entreprises.
Néanmoins, le CAC 40 a enregistré une progression de 0,98% ce mois-ci.
Le DAX 40 à Francfort a reculé de 0,46% pour s'établir à 16 920 points, annulant les modestes gains de l'après-midi, principalement en raison de pertes dans le secteur technologique, alors que les traders se préparaient à la prochaine annonce de la politique de la Réserve fédérale.
Le FTSE britannique a également affiché un recul de 0,28%.
L'indice EuroStoxx 50 a clôturé la séance en baisse de 0,33%, tandis que le FTSEurofirst 300 et le Stoxx 600 sont restés stables.
Simultanément, les investisseurs ont assimilé diverses données économiques.
Le taux d'inflation allemand a ralenti à 2,9% en janvier, marquant son plus bas niveau depuis juin 2021 et se situant en dessous du consensus du marché de 3%.
Par ailleurs, le taux de chômage du pays a atteint 5,8%, légèrement inférieur aux prévisions de 5,9%.
D'autres indicateurs ont révélé une baisse plus importante que prévu des prix à l'importation en décembre et une chute inattendue des ventes au détail au rythme le plus rapide depuis octobre 2022.
Du côté des valeurs, Seb a enregistré une performance notable sur le SBF 120, relevant ses prévisions de résultat opérationnel pour 2023 avec une progression désormais estimée à au moins 15%, contre au moins 10% précédemment.
Sartorius Stedim a également connu une belle séance, rebondissant de plus de 40% au cours des trois derniers mois.
Neoen et Bénéteau ont complété le groupe de tête sur le SBF 120.
Sur le CAC 40, Vivendi a pris la tête, affichant une hausse de 1,60% après l'approbation par son conseil de surveillance du projet de scission de ses activités.
En revanche, Atos occupe de nouveau la dernière place du SBF 120, précédant VusionGroup, Solutions 30 et Eutelsat, l'opérateur satellitaire étant sous pression depuis son avertissement sur les résultats de lundi.
Bien que Teleperformance soit lanterne rouge du CAC 40, le groupe a néanmoins enregistré une hausse de plus de 35% sur trois mois.
En ce qui concerne l'actualité économique, les marchés ont été animés par plusieurs indicateurs mercredi.
L'inflation en France et en Allemagne a baissé plus que prévu en janvier, tandis que l'indicateur ADP de créations d'emploi par le secteur privé aux États-Unis a progressé moins fortement que prévu début 2024.
La séance du jour à Wall street
À Wall Street, les clôtures européennes se sont révélées mitigées, sous la pression de résultats décevants pour les entreprises technologiques et de la prudence des investisseurs avant la prochaine réunion de la Fed.
À la clôture en Europe, les échanges à la Bourse de New York indiquaient un Dow Jones stable, tandis que le Standard & Poor's 500 affichait une baisse de 0,8% et le Nasdaq Composite une baisse de 1,45%, principalement due au recul de Microsoft et surtout d'Alphabet, la maison-mère de Google, qui a enregistré une chute de plus de 6%.
Bien que les résultats de ces deux membres des "magnificent seven" soient excellents et dépassent les attentes, les investisseurs ont exprimé leur mécontentement quant aux résultats publicitaires de Google, légèrement en dessous des attentes du consensus des analystes.
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