Les places boursières européennes ont terminé la journée sur une note négative jeudi, suite à la décision de la Banque centrale européenne (BCE) de maintenir ses taux d'intérêt à des niveaux historiquement bas pour la cinquième fois consécutive.

La présidente Lagarde a souligné la flexibilité de la BCE, affirmant que les décisions seront guidées par les données économiques, si celles-ci confirment une approche de l'inflation vers l'objectif fixé.
La BCE, tout en maintenant ses taux directeurs inchangés, a évoqué la possibilité d'un assouplissement de sa politique monétaire, tandis que les perspectives de la Réserve fédérale américaine pourraient compliquer ce processus.
De ce fait, les analystes considèrent qu'il est peu probable que la BCE prenne la décision de réduire ses taux d'intérêt avant que la Réserve fédérale américaine ne lance son propre cycle d'assouplissement monétaire.
Cette prudence découle de l'interconnexion des politiques monétaires entre les deux grandes institutions financières.
En effet, si la Fed commence à assouplir sa politique monétaire en réduisant ses taux d'intérêt, cela pourrait avoir un impact sur les marchés financiers mondiaux et influencer les décisions prises par la BCE.
Ainsi, tant que la Fed n'entame pas clairement un tel cycle, la BCE pourrait adopter une attitude attentiste pour éviter des répercussions indésirables sur les marchés européens.
Le CAC 40 termine en légère baisse après les annonces de la BCE, Publicis à l'honneur
En ce qui concerne les performances des marchés boursiers, le CAC 40 à Paris a clôturé en baisse de 0,27% à 8023 points après la décision de la BCE.
Le FTSE britannique a perdu 0,47%, tandis que le DAX allemand a reculé de 0,82%.
L'indice EuroStoxx 50 a également enregistré une baisse de 0,72%, tout comme le FTSEurofirst 300 et le Stoxx 600, qui ont tous deux abandonné 0,44%.
Du côté des actions, les banques ont été à l'origine des baisses pendant la séance, avec UniCredit, BBVA et Santander enregistrant toutes des chutes d'environ 3%.
En France, Edenred a été le principal contributeur aux pertes avec une baisse de 3,12%, suivi par BNP Paribas en baisse de 2,10% et Teleperformance en baisse de 2,04%.
Malgré ces tendances négatives, Publicis a été le leader de l'indice, augmentant de 3,38% après avoir dépassé de 5,3% les prévisions de revenus pour le premier trimestre.
En effet, Publicis a annoncé une croissance organique de son chiffre d'affaires supérieure aux attentes pour le premier trimestre, tandis que les ventes de Givaudan ont également dépassé les attentes pour la même période.
De plus, AstraZeneca a annoncé son intention d'augmenter son dividende annuel de 7% pour 2024.
De manière positive, la Société Générale a enregistré une hausse de 0,36% suite à l'annonce de la vente de son financement d'équipement professionnel au Groupe BPCE pour 1,1 milliard d'euros.
Du côté des notes d'analystes, Morgan Stanley a réitéré jeudi sa recommandation "surpondérer" pour Stellantis tout en augmentant son objectif de cours sur le titre de 24 à 28 euros.
L'analyste estime toujours qu'il y a une valeur potentielle à exploiter aux niveaux actuels, ce qui est également le cas pour Renault.
Oddo BHF a confirmé son avis "surperformance" et maintenu son objectif de cours à 13 euros pour TF1, tout en partageant ses perspectives optimistes pour le premier trimestre 2024, qui devrait être dynamique du point de vue publicitaire.
La séance du jour à Wall street
Aux États-Unis, les indices boursiers ont montré des mouvements mitigés à la clôture des bourses en Europe, avec une baisse de 0,2% pour le Dow Jones, une augmentation de 0,2% pour le Standard & Poor's 500 et une hausse de 0,7% pour le Nasdaq Composite.
Du côté des actions, CarMax a connu une chute après des résultats trimestriels décevants.
En ce qui concerne les indicateurs économiques du jour, les prix à la production aux États-Unis ont progressé de 2,1% en mars sur une base annuelle, légèrement en deçà des attentes de 2,2%.
Les inscriptions au chômage aux États-Unis se sont élevées à 211 000 la semaine dernière, contre un consensus de 216 000, après 222 000 la semaine précédente.
De plus, les stocks de gros aux États-Unis ont augmenté de 0,5% en février, conformément aux prévisions, après avoir reculé de 0,3% en janvier.
Ce qu'il faut retenir de la séance
La Banque centrale européenne (BCE) a maintenu ses taux d'intérêt, mais a évoqué la possibilité d'un assouplissement de sa politique monétaire, dépendant des données économiques à venir.
Toutefois, la BCE semble attendre que la Réserve fédérale américaine entame un cycle d'assouplissement monétaire avant de prendre des mesures.
Les marchés boursiers européens ont clôturé en baisse, le CAC 40 à Paris perdant 0,27%, le FTSE britannique 0,47%, et le DAX allemand 0,82%.
Les actions des banques ont été particulièrement touchées.
Publicis a été un point positif, avec une augmentation de 3,38% après des résultats trimestriels meilleurs que prévu.
La Société Générale a enregistré une légère hausse après l'annonce de la vente de son financement d'équipement professionnel.
Du côté des notes d'analystes, Morgan Stanley reste positif sur Stellantis et Renault, tandis qu'Oddo BHF maintient son avis optimiste sur TF1.
Aux États-Unis, les indices boursiers ont eu des mouvements mitigés, avec des baisses pour le Dow Jones et des hausses pour le S&P 500 et le Nasdaq Composite.
Les indicateurs économiques aux États-Unis ont montré une légère progression des prix à la production en mars, ainsi qu'une diminution des inscriptions au chômage et une augmentation des stocks de gros en février conformes aux attentes.
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