Les marchés boursiers européens, à l'exception de Paris et Francfort, ont été affectés mercredi par des prises de bénéfices, la prudence étant de rigueur en raison de l'approche de la publication des données sur l'inflation américaine, susceptible d'influencer la politique monétaire de la Réserve fédérale.

Le CAC 40 fait une pause se dessine après les récents records, Teleperformance chute
À Paris, le CAC 40 a clôturé presque inchangé, enregistrant une légère hausse de +0,08% à 7954 points, luttant pour franchir le seuil des 8 000 points après avoir atteint un sommet historique de 7976 points la semaine précédente.
De son côté, le Dax allemand, porté par des valeurs industrielles telles que Siemens, Volkswagen et Mercedes, a atteint un nouveau record en séance, s'élevant à 17 605 points avant de clôturer en hausse de 0,25%.
En revanche, le FTSE britannique a reculé de 0,76%, notamment en raison de la performance décevante de Reckitt.
L'indice EuroStoxx 50 a légèrement reculé de 0,04%, tandis que le FTSEurofirst 300 a cédé 0,31%.
Le Stoxx 600 s'est éloigné de son record de 497 points, terminant en baisse de 0,35%.
Sur le front des valeurs, Teleperformance a souffert en Bourse, clôturant en queue de peloton du CAC 40.
Les inquiétudes concernant l'impact de l'intelligence artificielle sur ses activités ont ressurgi, entraînant une baisse de 14,14% de son cours à 114,45 euros.
De son côté, Worldline a chuté de 10% après avoir annoncé une dépréciation d'actifs de 1,15 milliard d'euros dans son activité de services aux commerçants, plongeant ainsi dans le rouge au niveau du résultat net du groupe.
Pour l'année 2023, le spécialiste des paiements électroniques affiche une perte nette de 817 millions d'euros sur ses opérations poursuivies et prévoit un ralentissement de la croissance organique des ventes cette année.
Une autre baisse significative a été enregistrée par Casino, qui a chuté de 22% en raison d'une aggravation de ses pertes en 2023, atteignant 5,66 milliards d'euros.
À l'inverse, l'action d'Atos a été volatile lors de cette séance, clôturant en hausse de 4,06% à 2,41 euros après l'annonce de l'interruption des discussions avec Daniel Kretinsky concernant la cession de Tech Foundations et le report de la publication de ses comptes pour 2023.
Airbus s'est distingué comme la meilleure performance du CAC 40, enregistrant un gain de 3,9%, après avoir annoncé avoir remporté plusieurs commandes pour ses gammes d'hélicoptères lors d'un salon à Anaheim, en Californie.
Interparfums a également affiché une hausse de 5,4%, le groupe se montrant confiant quant à ses objectifs de ventes et anticipant une rentabilité élevée pour l'année 2024.
Sur le plan macroéconomique, en zone euro, l'indice de confiance des consommateurs est resté stable à -15,5 en février par rapport au mois précédent, conformément aux attentes des économistes.
La séance du jour à Wall street
Au moment de la clôture en Europe, le Dow Jones a reculé de 0,20%, le S&P 500 de 0,10% et le Nasdaq de 0,30%, les investisseurs faisant preuve d'une certaine prudence en attendant la publication de l'indice mensuel des prix PCE aux États-Unis le lendemain.
Les craintes persistent quant à une persistance des pressions inflationnistes, à la lumière des récentes données sur les prix à la consommation (CPI) et à la production (PPI) aux États-Unis.
Dans d'autres actualités économiques, les États-Unis ont enregistré une croissance de 3,2% au quatrième trimestre, légèrement en dessous du consensus qui tablait sur +3,3%.
Le déficit de la balance commerciale aux États-Unis s'est élevé à 90,20 milliards de dollars en janvier, dépassant les attentes des économistes et marquant une augmentation par rapport au mois précédent.
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