Les marchés européens ont clôturé de manière disparate mardi, suite à des indicateurs économiques contrastés : une baisse de l'inflation en zone euro en novembre et une augmentation des constructions aux États-Unis, laissant entrevoir la possibilité d'un atterrissage en douceur pour les économies développées.

Le Cac 40 termine stable après l'inflation, Schneider Electric au plus haut historique
À Paris, le CAC 40 a connu une légère hausse de 0,08% à 7 574 points, tandis que le Dax allemand et le Footsie britannique ont respectivement progressé de 0,56% et 0,31%.
Les indices EuroStoxx 50, FTSEurofirst 300 et Stoxx 600 ont clôturé avec des variations positives de 0,35%, 0,4% et 0,43% respectivement.
En termes de valeurs, Schneider Electric a atteint un sommet historique à 181,94 euros avant de terminer légèrement à la baisse (-0,32%).
UBS a revu à la hausse son objectif de cours sur cette entreprise, passant de 175 à 207 euros.
En dehors du Cac 40, Worldline a rebondi de près de 7% suite au changement de recommandation de Bryan Garnier, passant de « vendre » à « neutre ».
Virbac a enregistré la plus forte hausse du SBF120, grimpant de 12,01% après avoir relevé ses perspectives de chiffre d'affaires et de bénéfice d'exploitation, soulignant un "rebond significatif des ventes observé au troisième trimestre, qui se poursuit au quatrième trimestre".
En revanche, Casino a chuté de 8,24%, se retrouvant en queue du SBF120, alors que le groupe discute avec Les Mousquetaires et Auchan pour la cession de ses supermarchés et hypermarchés.
Sodexo a annoncé que la division d'avantages sociaux, Pluxee, entrera en cotation à la Bourse de Paris le 1er février 2024, entraînant une baisse de 0,71% pour le groupe.
Legrand a reculé de 1,75%, se retrouvant en dernière position du CAC 40, après qu'UBS a abaissé sa recommandation d'« achat » à « vente ».
Dans le panorama économique, les investisseurs ont accueilli favorablement des données d'inflation inférieures aux attentes pour la zone euro en décembre, renforçant ainsi la position de la Banque centrale européenne concernant sa politique monétaire et alimentant les spéculations sur une baisse imminente des taux directeurs en zone euro.
Cette semaine, les investisseurs attendent avec impatience la confiance du consommateur mercredi, le PIB définitif pour le troisième trimestre jeudi, et plusieurs indicateurs aux États-Unis vendredi, dont l'inflation PCE, la consommation de biens durables et l'indice de sentiment définitif du Michigan.
L'inflation au Royaume-Uni est également attendue mercredi.
Le principal événement macroéconomique prévu avant les fêtes sera la publication vendredi de l'indice des prix PCE aux États-Unis.
Les actions américaines sont en hausse, le Nasdaq 100 atteint un nouveau record
Sur les marchés américains, le Nasdaq 100 a atteint un nouveau record, et Wall Street a progressé à la clôture en Europe, bien que les gains soient modérés avant la publication de nombreux indicateurs cette semaine.
À la clôture en Europe, la Bourse de New York signalait une hausse de 0,55% pour le Dow Jones, de 0,45% pour le Standard & Poor's 500 et de 0,50% pour le Nasdaq Composite.
Les investisseurs anticipent une réduction des taux d'intérêt de la part de la Fed l'année prochaine, les probabilités d'une baisse des taux dès mars étant actuellement estimées à environ 66%.
Cependant, certains décideurs politiques semblent adopter une position opposée à ces attentes.
Du côté des entreprises, les actions de Boeing ont gagné environ 0,7% suite à la commande de 40 Boeing 737-8 MAX par Lufthansa.
Meta et Tesla ont enregistré une hausse d'environ 1%, tandis que NVIDIA a reculé d'environ 1,6%.
En ce qui concerne les statistiques économiques américaines du jour, les mises en chantier de logements ont augmenté de 14,8% à 1,56 million en rythme annuel le mois dernier, tandis que les permis de construire ont légèrement diminué à 1,46 million d'unités.
Les marchés interprètent ces chiffres comme une confirmation que l'activité pourrait ralentir sans perturbations majeures aux États-Unis, ramenant ainsi l'inflation sous contrôle sans affecter significativement l'économie.
Ce scénario d'atterrissage en douceur encourage la prise de risque, malgré une augmentation des tensions géopolitiques.
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