Les principales bourses européennes accueillent favorablement jeudi les dernières mesures de la banque centrale européenne (BCE) qui a lancé un nouveau programme d'achats d'obligations dans le cadre d'une nouvelle intervention d'urgence qui contribue aussi à atténuer les tensions sur le marché obligataire de la zone euro.

En effet, à l'issue d'une réunion imprévue mercredi soir, la banque centrale européenne (BCE) a lancé un nouveau programme d'achat d'obligations de 750 milliards d'euros, portant à 1100 milliards ses achats d'actifs prévus sur les marchés cette année.
La bourse de paris a débuté en hausse jeudi ( 3,83%), retrouvant des couleurs au lendemain d'une lourde chute.
A 09H35, l'indice CAC 40 prenait 143,72 points à 3,898,56 points.
La veille, il avait reculé de 5,94%.
Vers 09h30 GMT, l'indice CAC 40 évoluait en hausse de 2,38% à 3844,11 points .
À Francfort, le Dax progressait de 0,27% et à Londres, le FTSE avançait de 1%.
La tendance est cependant fragilisée par la rechute des contrats futures sur indices américains après un mouvement de stabilisation en début de matinée, car peu après 11 heures, le Cac 40 ne gagne plus que 0,88% à 3787,96 points dans un volume d’affaires de 1 milliard d’euros.
Le FTSE 100 s'échange à la hausse
Le FTSE 100 a rebondi de son plus bas niveau depuis début octobre 2011 jeudi, le sentiment du marché étant soutenu par la décision de la BCE de déclencher une vague massive d'assouplissement quantitatif pour soutenir l'économie touchée par la pandémie de Covid-19.
Néanmoins, les entreprises de voyage et de loisirs restent sous forte pression car les investisseurs restent préoccupés par l'impact négatif de l'épidémie.
Sur le front des entreprises, Burberry a averti que les ventes pourraient être réduites de 70 à 80 % au cours des dernières semaines de son exercice financier, jusqu'au 28 mars, et qu'une baisse de 30 % est attendue pour l'ensemble du quatrième trimestre.
En asie, la Chine réduit ses pertes alors que le nikkei 225 a clôturé en baisse
La bourse de Tokyo a terminé en baisse de 1,04% au cours d'une séance marquée par le plongeon de SoftBank qui a perdu 17%, la plus forte baisse sur une séance de son histoire, sur fond d'inquiétude du marché concernant certains acteurs du secteur technologique.
Le vice-gouverneur de la Banque du Japon, Masayoshi Amamiya, a déclaré que l'épidémie avait causé d'énormes dommages à l'économie mondiale et que l'impact devrait durer un certain temps.
La baisse de l'indice a suivi les actions américaines qui se sont effondrées du jour au lendemain en raison de l'incertitude des mesures de relance et des craintes de récession.
L'ensemble des places boursières asiatiques ont évolué dans le rouge et les coupe-circuits se sont activés à Séoul, Jakarta et Manille.
En Chine, le CSI 300 des grandes capitalisations a reculé de 1,3% et à Séoul, l'indice Kospi a chuté de 8,39% alors que le pays a connu un rebond des nouveaux cas de contamination au coronavirus.
Les investisseurs continuent d'évaluer l'impact des mesures d'urgence prises par les banques centrales aux Etats-Unis, en Europe, au Japon et en Australie pour lutter contre une pandémie de virus, tout en continuant à chercher des liquidités.
Sur le front des données économiques, l'inflation des prix à la consommation au Japon est tombée de manière inattendue à 0,4 % en glissement annuel en février et le taux d'inflation de base annuel est passé de 0,8 % à 0,6 %, restant ainsi bien en dessous de l'objectif de 2 % fixé par la Banque du Japon.
Les actions technologiques ont été les principales perdantes, suivies par l'énergie, dans le sillage de la chute libre des prix du pétrole mercredi.
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