Les principales bourses européennes rebondissent mardi dans les premiers échanges après avoir souffert la veille des tensions entre la Chine et les Etats-Unis, la levée progressive des mesures de confinement dans plusieurs pays et la hausse du pétrole favorisant un retour sur les actifs risqués.

Dans ce contexte, les actions du secteur de l'énergie ont été parmi les plus performantes, les prix du pétrole ayant rebondi dans l'espoir que la demande de carburant s'améliorera avec l'assouplissement progressif des mesures d'immobilisation.
A l'ouverture des marchés boursiers, la bourse de paris reprend des couleurs grâce notamment à la fermeté des valeurs technologiques, le cac40 a débuté en hausse de 1,77%.
A 9h, l'indice CAC 40 prenait 77,51 points à 4,455,74 points.
La veille, l'indice parisien avait fini en fort repli de 4,24%, un recul qui s'ajoutait aux 2,12 déjà perdus jeudi dernier.
Les investisseurs se pencheront sur une journée chargée en termes de bénéfices avec Axa, BNP Paribas, EssilorLuxottica et total qui présenteront leurs performances du premier trimestre.
L’actualité macroéconomique sera dominée par deux indicateurs américains, le déficit commercial de mars et l’indice ISM non manufacturier du mois dernier.
Selon le consensus établi par Bloomberg, il est attendu à 37,9 points, après 52,5 en mars, ce qui serait son premier pointage sous le seuil critique des 50 points depuis décembre 2009 et son plus bas niveau depuis novembre 2008.
La bourse de Francfort a ouvert en hausse mardi, le Dax gagnant 1,79%.
A 9h25, l'indice vedette gagnait 187,05 points à 10,663,85 points, tandis que le Mdax des valeurs moyennes prenait 2,12% à 22,906,20 points; La bourse de Londres rebondissait mardi à l'ouverture.
L'indice FTSE-100 des principales valeurs prenait 1,79% à 5,866,51 points vers 08H45 GMT.
La bourse de Hong Kong a gagné 1,1% dans des volumes restreints avec la fermeture des marchés au Japon, en Chine et en Corée du Sud pour jour férié.
Le programme d’achat de la BCE sur la sellette
La Cour constitutionnelle allemande se prononcera aujourd'hui sur la légalité du programme d’achat d’actifs de la banque centrale européenne, lancé en 2015 sous le nom de PSPP (Public Sector Purchase Programme).
En cause, la conformité de ses conditions au regard de la constitution allemande, et notamment en ce qui concerne la notation des obligations de certains pays comme la Grèce achetées par la BCE via ce programme.
Le marché surveillera le jugement avec le risque que la cour ordonne à la Bundesbank de ne pas participer à de nouveaux achats.
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