Les marchés boursiers européens ont clôturé en progression aujourd'hui, à l'exception de Londres. Cette hausse est survenue suite au repli des rendements obligataires, en anticipation du rapport sur l'emploi américain attendu en fin de semaine.

Les déclarations rassurantes d'Isabel Schnabel, membre du conseil d'administration de la BCE, ont contribué à cette confiance.
Elle a écarté toute perspective de hausse des taux d'intérêt, pointant la récente baisse de l'inflation.
Le CAC 40 est à moins de 200 points de son record d'avril
À Paris, le CAC 40 a clôturé en hausse de 0,74% à 7386 points, soit à une différence de 194,27 points (ou 2,63%) par rapport à son sommet absolu du 24 avril 2023, qui était à 7 581,26 points.
Le Dax allemand a progressé de 0,78%.
En revanche, le Footsie britannique a cédé 0,31%, affecté notamment par le repli du secteur européen des ressources de base.
À noter qu'un incident technique a temporairement impacté la Bourse de Londres, touchant les petites capitalisations.
Les indices EuroStoxx 50 (+0,82%), FTSEurofirst 300 (+0,32%), et Stoxx 600 (+0,38%) ont également affiché des gains.
En termes de valeurs, les banques HSBC (-0,11%) et Prudential (-1,25%), exposées à la Chine, ont reculé après l'abaissement de la perspective de la note de la Chine par l'agence Moody's.
Nokia a subi une chute de 5,94%, tandis qu'Ericsson a bondi de 6,08% après qu'AT&T, opérateur télécoms américain, ait préféré le groupe suédois pour un important contrat.
En France, BNP Paribas a affiché la plus forte hausse du CAC 40 en prenant +2,21%, le secteur du luxe était également recherché avec une progression de 2,08% pour LVMH.
Vinci et Publicis ont signé de nouveaux records en Bourse ce mardi 5 décembre à 115,3 euros et 79,80 euros respectivement.
E En revanche, Alstom a enregistré la plus forte baisse, se rapprochant de la barre des 11 euros en chute de -1,93%.
De même, Renault a fléchi de 0,79%, tandis que les secteurs de la défense et de l'aéronautique avec Safran, Airbus et Thalès ont été en territoire négatif.
Sur le SBF 120, Orpea a chuté de -9,21% à 0,0138 euros, Voltalia de 4,18%, et Euroapi a cédé 2,95% après une série de hausses.
En revanche, Ayvens (anciennement ALD) a progressé de 5,15%, suivi par Ipsos qui a gagné 4,19%.
Carmat a enregistré une hausse spectaculaire de 32,19% après l'annonce d'un nouveau site de production pour son cœur artificiel, promettant d'atteindre ses objectifs.
Parmi les conseils des analystes, Citi a augmenté son objectif de cours sur Capgemini (+1,15%), en maintenant son conseil d'achat.
Le courtier considère que cette entreprise française de services informatiques est la "meilleure option" dans le secteur européen des logiciels et des services.
Ils prévoient des résultats positifs de la part du groupe l'année prochaine.
En ce qui concerne l'économie, l'indice PMI composite a confirmé le recul de l'activité en zone euro en novembre à 47,6, contre 46,5 en octobre.
En revanche, le secteur des services en Grande-Bretagne a progressé ce même mois après trois mois de baisse.
Les prix à la production dans la zone euro ont augmenté de 0,2% en octobre, mais affichent une baisse de 9,4% sur un an.
La séance du jour à Wall street
Aux États-Unis, les indices boursiers ont enregistré des reculs avec le Dow Jones (-0,40%) et le Standard & Poor's 500 (-0,20%), tandis que le Nasdaq est resté stable.
Cette journée a été marquée par l'attentisme avant la publication du rapport sur l'emploi américain.
Robinhood a enregistré une envolée de plus de 3% en pré-Bourse après la publication des volumes d'échanges pour novembre, où la plate-forme a signalé une hausse des échanges de crypto-monnaies.
Parallèlement, le Bitcoin a atteint un sommet de 20 mois à plus de 42 000 dollars.
En termes de statistiques, l'enquête "Jolts" du département américain du Travail a montré une baisse du nombre des offres d'emploi aux États-Unis en octobre, à son plus bas niveau depuis début 2021, signalant une détente sur le marché du travail avant la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed).
L'activité du secteur des services aux États-Unis a progressé en novembre à 52,7, mais les nouvelles commandes sont restées stables, tandis qu'un indicateur des prix a baissé, selon l'enquête mensuelle de l'Institute for Supply Management (ISM).
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